Rating des Ortes: 5 Région de Bruxelles-Capitale, Belgique
Je né suis pas un gros habitué des galleries d’art, et j’y passé très rarement en dehors des vernissages, où on peut quand même profiter d’un contact direct avec l’artiste qui permet de mieux comprendre et apprécier ce qu’on est venu observer. A Bruxelles, j’ai souvent été déçu par des galleries qui connaissaient peu voire pas du tout les artistes exposés, mais la gallerie Bogaert est mieux, même beaucoup mieux. On est accueilli par l’artiste lui même, un personnage super sympa, d’ailleurs lors de ma première visite, nous avons été invités à s’assoir et partager une bière avec lui et un de ses amis. Super ! Depuis, je suis repassé plusieurs fois, juste pour dire bonjour et discuter de son parcours, c’est assez passionant et impressionant. Il m’est arrivé de le surprendre en plein travail, mais encore une fois, un accueil vraiment très cool. Niveau peinture, il n’en est pas à son premier coup d’essai(on peut encore observer les précédentes collections et acheter des reproductions à des prix plutôt bas), et ça se voit. Un coup de pinceau très précis, et un humour omniprésent qui rendent le concept du porno chic tout sauf vulgaire. Le genre de peinture que j’afficherais sans problème dans mon salon, sans peur de choquer. Seul problème: m’en payer plusieurs serait hors de mon budget. Mais l’artiste m’a confié qu’il contemplait l’idée de faire imprimer des t-shirts et cartes postales une fois la série Porno Pop terminée, donc je reste sur le qui-vive ! Pour moi, le Studio Bogaert, c’est clairement la gallerie la plus cool que j’ai visité, et je repasserai encore volontier.
Olivier B.
Rating des Ortes: 5 Région de Bruxelles-Capitale, Belgique
Connaissez-vous le «Porno Pop»? Un mélange de plusieurs influences se dépeignant dans l’univers ultra délirant de Bogaert, artiste designer de talent qui nous parle du monde qui nous entoure avec un style unique, une patte extraordinaire où les plus fins détails sont peints avec une extrême finesse. Impossible de passer à côté de ces couleurs vives, de faire abstraction des sujets qu’il aborde avec la plus grande habileté au travers d’une imagination débordante. Sur ses toiles peintes à l’huile, rien de gratuit, rien né semble laissé au hasard, on pourrait se dire qu’en se targuant d’une telle appellation baignant dans une atmopshère aussi kitsch, c’est avant tout la carte de la provocation que l’artiste tente de jouer. Pas si sûr, les oeuvres de Bogaerts sont d’une très grande subtilité, présentant un monde tel qu’il serait, finalement bien plus perfide qu’il né le semble, le trait léger, précis, nous parlant de ce qui est moche en le rendant beau. Même sans trop se prendre la tête, dans son petit studio à la fois atelier et galerie, pendant quelques minutes on s’y pose pour en repartir les yeux tout colorés.