L’Ecuyer

C’est vrai qu’on est tous déjà passé au moins une fois en face, sans vriament s’y arrêter…malgré les deux grandes statues de gardiens du temple qu’on voit à l’entrée (et qu’on voit de loin aussi).
J’y ai admiré pas mal de pièces qui valent le détour, de l’art nouveau, beaucoup de vingtième siècle, des bijoux anciens, des verres, des objets de déco, des peintures. Sans oublier un lustre très ”Pop”, une bouteille qui fait penser à Miro, et autres objets quasi psychédelique.
Je n’y retournerai peut-​être pas non plus, mais c’était en effet très intéressant. Et je peux maintenant dire que je suis enfin entré à l’intérieur!

Dire qu’il a fallu attendre qu’un ami belgo-​parisien me rende visite à Bruxelles pour que je découvre cette galerie-​antiquaire de l’intérieur… J’avais déjà remarqué, bien sûr, sa devanture très chic et surtout les deux grandes statues qui l’encadrent, lorsque je prenais le tram à Bailli. Sans jamais comprendre de quoi il s’agissait, ni oser rentrer.
Mais quand mon ami a vu que j’habitais «tout près de l’Ecuyer», nous y avons fait un tour. Je né suis pas sûre que j’y retournerai souvent, car je n’étais pas tout à fait dans mon élément, mais il est difficile de né pas être émerveillé par ce que l’on découvre dans cet établissement.
Sous la houlette de Gilbert Wynans, l’Ecuyer présente depuis les années 50 des objets d’art, design et arts décoratifs, du 20ème siècle. J’ai reconnu de nombreux objets Art Nouveau, et beaucoup d’autres choses un peu plus récentes mais que mon inculture m’empêche de reconnaître. C’était vraiment intéressant et très beau.
On y trouve aussi des tableaux et sculptures, mais dans l’ensemble, l’Ecuyer demeure plus un «antiquaire du moderne» qu’une galerie.