Le Café des Jours Heureux

C’est un café connu de tous les fans des Hurlements d’Léo, et d’ailleurs j’ai toujours cet air qui traine en tête dès que je passé devant. C’est un café à la devanture originale, sculptée dans la pierre, avec un joli «je t’aime» taggué sur une porte. C’est un café toujours rempli de gens, dans cet espace tout petit qui crée son ambiance si particulière. On y trouve toujours quelqu’un avec qui discuter des heures, chanter, partager un verre ou deux. C’est un café d’habitués, un café si bien caché qu’il n’attire que les gens qui veulent y aller vraiment. C’est un café mythique de Bordeaux mais qui a su se préserver de sa notoriété.

J’y vais au moins une fois par mois. C’est petit, convivial, chaleureux, y’a des copains qui viennent faire des petits concerts.
Une copine voulait plus y retourner, elle avait une ardoise longue comme le bras, elle avait honte, parce que les tenanciers sont les plus sympas et franchement ça le fait pas.
Mais fi donc, on né quitte pas un lieu comme ça ! Ardoise réglée, verre de pif à la main on passé une soirée tranquille entre copains. Le lieu est petit et intimiste, il y a une petite terrasse, des expositions comme font beaucoup de bars.
Levez la tête et regardez les sculptures de la devanture et trouvez le café même si il est fermé.
Un indice: Il est rue Camille Sauvageau.
A bientôt !

Qui de la poule ou de l’oeuf ?
Cette question existentielle, je me la pose aussi au sujet de ce fameux café, dont le groupe «java-​chanson-​punk-​caravaning» bordelais Les Hurlements D’Léo raconte l’histoire dans une chanson qui en porte le nom. Peut-​être le savez-​vous, Bordelais-​e-​s ?
Avant de m’y rendre volontairement, j’ai dû passer à plusieurs reprises devant ce petit bar presque invisible qui fait l’angle d’une autre rue. Et maintenant encore, pour le retrouver, je m’accroche.
Tout en discrétion, ce café du bonheur ! Et c’est en ça qu’il est précieux. Petite terrasse, peuplée de deux ou trois tables. À l’intérieur, c’est tout aussi intime. En haut, au bout d’un escalier étroit, une salle à l’image du bas, qui accroche de l’art aux murs, parfois. C’est lointain, mais je me souviens y avoir goûté du bon vin rouge, accompagné d’un saucisson. Et aussi d’avoir scotché sur les sculptures tout autour de la devanture.
Apparemment il s’y programme des concerts: c’est clair, je reviendrai !

Les hurlements et les ogres au complet !
Bar super sympa aux couleurs des groupes bordelais et parisien, avec des grattes à disposition, ainsi qu’un piano et une contrebasse, le tout au rez-​de-​chaussée. Au premier étage, il y a des jeux de société à dispo (Trivial…), et l’on peut siroter un pichet de bière en écoutant ce qui se joue en bas. L’accueil est très chaleureux. Attention toutefois aux cocktails qui donnent pourtant envie sur le papier, mais qui sont au final assez infâmes quand on n’aime pas les sirops et tous les trucs chimiques…

Pour l’ambiance…
Vous buvez un verre (une bière de préférence), vous discutez tranquillement. On vous demande de vous pousser. Une personne s’est mise au piano, l’autre à la contrebasse, une troisième joue de l’accordéon en chantant et l’autre de la guitare. Et c’est parti pour un pur moment d’évasion. Le son résonne contre les voûtes de la pièce, les notes font trembler les lieux d’une chaleur et d’une convivialité exceptionnelle… Alors certes vous aurez fini votre bière debout, mais vous garderez longtemps ce moment dans un coin de la tête.

Ca doit être un concept. Le Café des Jours Heureux est étriqué, enfumé… tout en conservant des prix équivalents à ceux pratiqués ailleurs. A part pour boire une bière… Et encore.

Des jours heureux
Un endroit comme il en existe peu. Découvert il y a plus de 2 ans, à peine après l’ouverture. Depuis, même si l’ambiance s’est un tout petit peu dégradée, il y fait toujours bon vivre. Les boissons né sont pas trop chères, il y a des cocktails maison très sympas. Et surtout quand on aime la scèné alternative (ska, chanson, reggae, rock…) cet endroit est idéal. De nombreux groupes connus ou non, des musiciens amateurs ou confirmés viennent jouer régulièrement pour le plaisir. L’accueil est remarquable, l’ambiance super, les salles petites et conviviales… A conseiller vivement !

Le bien nommé
Ma première rencontre avec ce bar a été pour le moins étrange: à peine avoir mis les pieds à l’intérieur, j’ai cru avoir toujours fréquenté cet endroit. On s’y sent bien, c’est sympa. Et puis, c’est aussi le repère du groupe bordelais Les Hurlements d’Léo. Pour plus d’infos sur le bar, écoutez leur chanson «Au Café des jours heureux» justement (piste 04 de l’album Au Café des jours heureux)…

L’antithèse des troquets de la Victoire !
D’abord, la rue est joliment éclairée. Ca compte quand on circule la nuit. Quand on entre, c’est archi-​plein. Pour cause, c’est tout petit. Pourtant, «On s’y sent comme chez soi», confessent les habitués. Et c’est vrai. L’accueil est chaleureux et souriant, les prix doux, les cocktails délicats. On y vient pour écouter de la musique, jouer à des jeux de société, rencontrer des amis, discuter, bref passer un bon moment.