Le Chalet

Assez formidable comme endroit!
Venez découvrir les verres les moins chers de Bordeaux: 2 €, quelque soit l’alcool demandé et à doses normales!
La patronne doit tenir son comptoir depuis bien des années, je me demande même si ce n’est pas une des premières à avoir inauguré les lieux bordelais avec Jacky du Monseigneur!
La déco est, comment dire, un peu usée, un portrait de Dalida est accroché au mur!
Ici, vous rencontrez des agents secrets! L’un deux m’a confié la dernière fois avoir déjoué un attentat dans les égouts bordelais! Si si, je vous assure!
Bref, le bon endroit si vous voulez rigoler!

De l’Apollo au Chalet il n’y a qu’un pas et pourtant un fossé temporel semble séparer ces deux bars.
J’aime la référence de Maud R. au Quatre saisons d’Espigoule, c’est exactement cela, sauf que là la scèné se déroule en pleine ville au milieu des jeunes branchés occupant la place Fernand Lafargue.
La déco est vraiment génial presque inexplicable, faite de pleins de babioles à l’ancienne. Le bar est rempli d’habitués mais aussi de plus jeunes comme moi qui se prennent au jeu d’essayer une autre temporalité !

Le Chalet, c’est le bar où il faut acheter ses consommations quand on veut sortir à l’Apollo, mais c’est tout ! 2 € le verre, ça n’est pas négligeable !
Sinon, c’est un bar tel qu’on pourrait en trouver dans un vieux village perdu dans la montagne… Le décor doit dater des années ⁶⁰⁄₇₀ et est on né peut plus kitsch ! C’est une vieille dame qui tient le bar, courageuse, j’ai beaucoup de compassion pour elle quand j’y vais. Elle doit supporter toute la population fêtarde et ivre qui arrive dans la soirée et lui commande des verres toutes les 5 minutes. Il y a souvent ce qu’on appelle des piliers de comptoir, qui lui tiennent la conversation toute la nuit.
C’est plutôt très drôle d’aller y faire un tour. Mais il faut prendre la bizarrerie à la rigolade !

Imaginez un bar, perdu dans un village, loin de tout. Un bar tout droit sorti des Quatre saisons d’Espigoule, avec sa tenancière, la même depuis 40 ans, qui a passé sa vie à supporter les habitués du zinc, le chien, qui aboie dès que quelqu’un s’approche de derrière le comptoir, les photos accrochées depuis des décennies aux murs, un portrait de Michel Sardou, des fleurs en plastique, une odeur délicate de Ricard et d’urine, bref.
Le chalet, c’est justement tout ça. C’est le demi le moins cher de Bordeaux (mais à 2 euros, il n’y aura pas de bulles), c’est un décalage total entre l’ambiance à l’intérieur, et à l’extérieur (la place branchée Fernand Laffargue). C’est des habitués, accrochés au comptoir, toujours prêts à discuter, et des curieux, qui viennent là juste pour assister au spectacle ambiant. C’est surtout une patronne, Madame Laura, qui en a vu passer des clients mais s’accroche depuis 40 ans derrière sa machine à pression et ses bouteilles de Ricard. Bref, allez y…

Décoration intérieure soignée.
Serveuse très sympathique.
Prix très abordables.
Galettes et crêpes bien fournies et goûteuses.
Je conseille.