Porte de Bourgogne

Quand je rentre du travail, d’un week end quand je franchis cette porte j’ai la sensation de rentrer chez moi. Elle est belle. Elle veille sur le cours Victor Hugo (mon quartier) et sur les quais. Pas à dire de très belle chose sur Bordeaux.

La porte est jolie, même si l’eclairage coloré censé la mettre en valeur la nuit n’est pas toujours de très bon goût je trouve !
Attention aux priorités quand vous êtes en voiture (et à vélo). J’ai failli me prendre un tram/​bus/​vélo plusieurs fois (et né croyez pas que je né suis pas douée !).
Pour ceux qui né connaissent pas bien Bordeaux et son tram, les indications né sont pas très claires à l’arrêt de tram (alors que c’est le croisement entre deux lignes). Mais il y a toujours un gentil bordelais prêt à indiquer le chemin…

Quand je reviens de voyage, je franchis la porte de Bourgogne avant de rejoindre le centre. Comme on entre dans un foyer connu, la belle-​endormie est toujours là, inchangée, accueillante.
D’un côté, le Cours Victor Hugo se profile et offre un premier aperçu de Bordeaux. De l’autre, les quais et le fleuve de la Garonne à perte de vue.
Son architecture du XVIIIème siècle me rappelle celle des arcs de triomphe: grande, puissante, la porte ceinture et protège la ville.

C’est sûrement la porte que je franchis le plus avec celle de mon appart ! Tellement qu’on je n’y fait plus attention.
Quand on prend le temps de la regarder et de se mettre à la place d’un étranger, cette porte, comme les autres à Bordeaux (vestiges de l’ancienne muraille qui entourait la ville) a de quoi impressionner. Une sorte de colosse qui symbolise l’accès à la ville, mais qui symbolisait aussi et surtout la fermeture de la ville à une époque.
Imaginer cette grande porte se refermer, c’est quelque chose quand même…

Tram
Située à l’entrée du cours Victor-​Hugo, face au pont de pierre, la porte de Bourgogne datant du 18ème siècle est aujourd’hui le repère du croisement de deux lignes du tram !