L’Inédit, ce n’est pas qu’un resto, c’est aussi une histoire. Celle du jeune chef passionné, branché sur deux mille volts, qui a décidé de se lancer contre vents et marées. De faire du frais, du bon, du maison à prix accessibles. Défi folie, comme on dit. Surtout ici. Le truc, c’est qu’il y arrive. Même en étant tout seul en cuisine! Les poissons sont parfaitement cuits, les accompagnements savoureux(d’ailleurs, on en reprendrait bien un plus!). Les viandes? Très bien, et garanties du coin. Que dire des profiteroles faits maison, qui caleraient Gargantua himself. Entrée, plat, dessert, boisson, c’est une quinzaine d’euros. A ce prix-là, c’est presque donné. Autant dire qu’on est presque ravi de payer la note et de soutenir le p’tit commerce! Avec l’ambiance en salle, le seul bémol, c’est l’attente. Longue, parce que le cuistot est un homme-orchestre qui bosse seul. La contrepartie d’un Inédit qu’on prendrait bien comme cantine si on avait un porte-monnaie extensible.