Sirha

C’est un très beau et complet salon des métiers de bouche, le must. Et quelle intensité sur ces 5 jours !!! Les 6 Halls d’Eurexpo plein à craquer de visiteurs, exposants, chefs, cuisiniers et beaucoup de piques assiettes ;-).
Mon immersion a duré 5 jours complets et né m’aura pas permis de tout voir, exit les concours, je veux scanner le maximum des acteurs présents, m’imprégner de l’ambiance et échanger avec divers professionnels. L’objectif a donc été pour moi atteint mais demande préparation, organisation, de bonnes chaussures et du rythme.
Critiques…
Côté exposants,
Ce salon est un panorama complet du secteur. On peut donc regretter le manqué de petits acteurs, mais il né faut pas oublier que les places coûtent cher pour ce salon international.
Les grossistes, intermédiaires et industriels agroalimentaire sont donc très visible compte tenu de leur volume d’affaire.
Les petits stand veulent eu se faire connaitre, sur les moyens on cherche à faire du business et les gros acteurs font eux de la relation commerciale (carré VIP, champagne, petits fours…).
Le pôle des régions et des pays offre de belles découvertes de produits encore artisanaux, naturels, et donc innovant. (eh oui, l’innovation c’est le produit brut et naturel, un retour au silex pour bientôt…)
Les contacts son aisés, les échanges de qualité et l’on peut se retrouver face à des interlocuteurs inatteignables au quotidien. Des dirigeants, patrons de PME, responsable R&D… Le panel est varié mais on reste pour autant sur des contacts et échanges furtifs, on n’est pas tout seul c’est sur.
Côté tendances…
Les grands marqueurs actuels et de demain sont là et visible. Du Bio, du sans Gluten, du Locavorisme, du Fast Good… Plus argument marketing de vente que véritable engagement de fond, tout est bon pour séduire les clients et revendeurs du secteur.
Le Burger est lui aussi surreprésenté et décliné à toute les tailles. Attention, la surabondance d’offre arrive et l’overdose avec !
Je changerais donc plutôt le slogan par «là ou les tendances sont exploitées !»
Seuls les ateliers de cuisine créative sur la Street Food animé par des chefs et/​ou MOF proposaient une restauration concrète, simple, innovante et séduisante. Mais celle ci né se vend pas sous vide ou surgelée, elle se cuisine !!!
Côté produits et dégustation,
C’est à tester, à jeun de préférence. Faut juste être prêt à tout gouter dans le désordre. De grande variété de produits et de très bon mets en général. Des préparations cuisinées à gauche, à droite, à gauche…
Côté organisation,
Un grand bravo, car entre le nombre de stand et les installations déployées, c’est bluffant. Il faut dire que le site est bien pensé et réussi à absorber correctement ce raz de marée.
Pour moi, le gros bémol concerne le fléchage des lieux. Les panneaux suspendu s’avèrent peu lisible pour s’orienter. Les numéros de stand né sont pas toujours visible, ce qui rend difficile l’orientation. C’est dommage, un fléchage au sol ou version panneau routier serait beaucoup plus efficace.
Voilà, et je me suis limité ! Mon coup de coeur, «l’huilerie Beaujolaise», micro stand, maxi artisant et des saveurs…

Une journée de samedi placé sur le thème de la bonne bouffe. 2 ème édition pour moi et toujours aussi grandioses.
Beaucoup de nouveauté et d idée pour revisiter notre alimentation. bref c est un incontournable, 1 référence mondiale
J ai découvert la mayonnaise végétal créée par les japonais, la filière de la gambas bio… bon OK j avoue le tout arrosé de duvel, chouffe…
Sinon magnifique réalisation des postulants aux différents concours

Aujourd’hui, deuxième visite au SIRHA, deux ans après la première. Même objectif que pour la première édition, en grande fan de café, j’ai bien envie de voir les épreuves qui se déroulent sur l’espace Café Show, aux doux noms de Championnat de France de Latte Art, World Coffee in Good Spirits France, World Brewers Cup France, Championnat de France des Cup Tasters ou encore Championnat de France de Barista.
On est arrivés pendant l’épreuve du Latte Art et on a regardé passer trois concurrents, pendant 15 minutes chacun. Notre coup de coeur commun, je crois bien, a été pour la barista roumaine du Café Ten Belles à Paris, hyper pro et bien rôdée. C’est super impressionnant de regarder ce genre d’épreuve et de voir «nos» baristas en action, détailler tout leur savoir. Je regrette juste d’avoir raté Didier du Mokxa, qui a priori était aussi en compétition aujourd’hui ! (Go, go, go le Mokxa !)
A part ça, on a pu faire une #minutegroupie en croisant Marc Veyrat dans les allées, lorgner sur les stands de caviar, de charcuterie ou de chocolat, et subir une bonne déception dans l’espace boulangerie-​pâtisserie, où finalement la plupart des stands sont tenus par des enseignes industrielles de boulangerie… Car oui, c’est bien ça le «souci» — qui n’en est pas un — au SIRHA, les gros stands sont évidemment tenus par des gros acteurs… et on est clairement pas au salon de l’artisanat. Il n’y a qu’à voir la taille du stand Metro pour comprendre!!!
Cela dit c’est assez bluffant. On se prend une grosse claque, on voit des tonnes de choses et on prend plein plein d’idées. Un salon clairement pour les pros, mais pas désagréable à faire en touriste non plus !

AH voilà un vrai évènement food. Un salon exceptionnel. J’ai eu, grâce à un ami, deux invitations pour le SIRHA et j’en ai profité.
Après le gros fiasco de la BIG de la veille, je suis allé au SIRHA un peu plus tranquille et avec des attentes un peu inférieures, pour pas être déçu. L’entrée se fait en souplesse, fluide, l’organisation est aux petits oignons et le flux est bon. Les gens s’agglutinent à quelques endroits stratégiques, mais ça circule bien, ce qui fait qu’on peut voir ce qu’il se passé et discuter avec les gens sur les stands.
Dès l’entrée, le stand METRO nous met au parfum. Un bonhomme fait de la cuisine en live avec des restes. Je veux pas spoiler pour ceux qui n’y sont pas allés, mais les chips de carapaces de crevettes valent carrément le coup. Il y a d’autres choses que vous découvrirez.
Pour le reste, je vais pas tout détailler parce qu’il y a en a des tonnes. Pour vous dire, nous sommes restés en tout et pour tout plus de 4 heures. C’est vraiment bien foutu, il y en a de partout, ça sent bon partout et on trouve enfin des gens sur les stands qui en ont quelque chose à faire. Certes, le but est de vendre la marque, mais c’est bien fait, et on nous parle vraiment du produit.
Bref, on est même repartis avec quelques produits offerts gentiment par divers teneurs de stands dont une confiture aux pétales de violette super bonne du domaine de Baudry. Bref, ⁵⁄₅ pour nous. Un sans faute. On se voit en octobre pour le SIRHA à Rio de Janeiro?
Petite note subsidiaire: je remarque quand même (mais ce n’est pas de la faute des organisateurs du SIRHA) que les gens perdent tout civilité dès qu’il y a à bouffer gratos. On hésite pas à pousser, bousculer insulter et dévisager les gens pour être les premiers à avoir de la graille. Sans dire pardon. Sans dire bonjour. Sans même daigner dire «merde». C’est quand même dommage quand on est tous venus pour partager la même passion. Voilà, j’avais besoin de pousser ma petite gueulante par rapport à ça.

Tout les deux ans à Lyon et durant cinq jours d’affilés, se présente à Eurexpo, le Sirha, un salon dédié aux nouvelles tendances dans le domaine de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation.
Une petite organisation est recommandable avant de se rendre sur place afin de cibler ce que l’on souhaite découvrir en priorité. Le chemin semble parfois long pour se rendre d’un point à un autre vu qu’en terme de visiteurs, l’affluence né s’essouffle quasiment pas.
Conférences, démonstrations et autres animations, la superficie du lieu est tellement vaste, qu’on fini presque par se perdre. Au rayon concours, on s’affaire sérieusement et ce, dès l’ouverture des portes.
En lice ce samedi, l’obtention pour la coupe de France de Boulangerie ainsi que l’open des desserts glacés. Les participants reçoivent des consignes strictes à respecter. Le public quand à lui, observe attentivement la minutie mise en place. Un tel savoir faire force l’admiration.
On né manquera pas avant de repartir, d’explorer les rayons de certains commerçants, comme par exemple ce boulanger spécialisé dans la fabrique de baquette de pain sans gluten, ou de surprendre les glaces de René Nardonne, enseigne déjà bien installé en centre ville.