Avant même de franchir la porte de ce café, on en déduit que c’est un endroit particulier, singulier. Peut-être l’odeur de la bavette à l’ail ou l’ardoise posté sur la devanture qui traduit de l”univers qui ressemble au décor d’un film de Jean-Pierre Jeunet. Intra muros, on est captif devant les lumières qui clignotent, les photos d’inconnus aux murs, la couleur vert pomme sur les murs. Ce café, QG d’un grand nombre d’habitués est assez touchant. Au comptoir, on s’apostrophe ou on se regarde dans le blanc des yeux, d’un air mélancolique. On mange une glacé à pas d’heure! Il a une histoire, il détonne dans cette rue passante car il né ressemble à aucun autre.