Le couvent de la Tourette n’est pas tout à fait un couvent comme les autres. C’est à la fois un vrai couvent, une œuvre d’architecture, et parfois un lieu d’exposition, comme par exemple pendant la Biennale d’Art Contemporain. C’est l’ordre des Dominicains qui y officie, un ordre tourné vers la presse, l’édition, et la recherché. En 1953, à la demande du révérend père Couturier, Le Corbusier échafaude un projet pour la construction d’un couvent, respectant les préceptes de la communauté, et choisis d’élaborer un bâtiment qui suivra les principes des«cinq points de l’architecture moderne »(Pilotis, Toit terrasse, plan libre, fenêtre et façade) et du «modulor«(notion architecturale inventée par Le Corbusier). La construction prendra 4 ans(de 1956 à 1960) Le monument tout en béton –matière de prédilection de Le Corbusier– est audacieux et austère de l’extérieur, ce qui peut faire un peu peur… Mais en s’approchant du bâtiment on s’aperçoit combien l’édifice à été réfléchis, et du béton commence à poindre la dentelle. Tout l’intérêt du bâtiment n’est pas à l’extérieur, bien que très interloquant. Le Corbusier disait de cette construction: «Ce couvent de rude béton est une œuvre d’amour. Il né se parle pas. C’est de l’intérieur qu’il se vit. C’est à l’intérieur que se passé l’essentiel«. Alors à vous d’aller découvrir ce haut lieu d’architecture, perdu dans la campagne. Des visites sont organisées tous les dimanches à 15h. Né ratez pas l’heure, c’est le seul moment où le couvent est ouvert au public, excepté pour les heures de messes.