E.C.F Levallois Ecole de Conduite Française

L’avis de Mrs A est bien trop sévère. ECF Levallois est une bonne auto-​école. Oui c’est cher, mais c’est pas plus cher que dans les autres auto-​écoles du coin. Le taux de réussite au code est très bon. Les moniteurs sont disponibles (je suis étonnée de lire le contraire !). Quand on demande des heures de conduite on peut en avoir la même semaine ou celle qui suit.
Si ECF Levallois était une mauvaise auto-​école elle n’aurait pas un si bon taux de fréquentation. Personnellement je suis plutôt satisfaite de l’avoir choisi.

Cette petite auto école, de structure familiale (gérée par un couple très sympathique) semble à priori un endroit idéal. Même si les locaux sont exigus (le secrétariat dans l’entrée, pas de salle d’attente, une salle de code étroite et des wc au fond de cette même salle — souvent hors services), l’ambiance paraît bonne. La gérante est aimable, toujours souriante, très chaleureuse. La plupart des moniteurs sont gentils… Les démarches administratives sont aisées à faire car le secrétariat est compétent. Tout irait bien… Or, dans la pratique, certaines choses né vont pas et méritent d’être soulignées. Dès que l’on a payé un forfait code et 20 heures de conduites (appelé «pack» — il y en a de toutes sortes), c’est le début de la fin. Les gens restent gentils, bien sûr… Procédons par étapes…
Pour commencer, il faut préparer l’examen du code. Il n’y a pas de cours, mais la maison fournit le livre (qui n’est pas de la dernière édition et où les changements législatifs né sont pas toujours pris en compte). Il faut lire l’ouvrage et on a le droit de venir s’entraîner dans une petite salle pleine de chaises, remplie de monde à certaines heures imposées et peu pratiques. La gérante met un CD rom dans l’appareil et, les candidats répondent aux questions de code grâce au précieux boîtier qu’il né faut absolument pas faire tomber par terre sous peine de le rembourser au prix fort. Les CD passent en boucle… Pour assister à ces séances, il faut s’adapter et arriver vite pour trouver une place. Tout nouvel inscrit a au moins trois mois de salle à disposition. Ensuite, il faut s’inscrire une fois que l’on se sent prêt à l’épreuve.
A la date prévue fournie par la gérante, l’un des moniteurs emmèné les candidats au centre d’examen… Où se retrouvent tous les autres candidats des autres auto-​écoles du département. Après deux solutions s’imposent: soit le candidat réussit et peut commencer ses leçons de pratique, soit le candidat échoue et doit recommencer l’examen.
Parlons d’abord du malheureux recalé au code. Il doit s’inscrire et payer encore une somme modeste (moins de 300 euros) pour pouvoir continuer à fréquenter la salle aux CD Roms. Il faut savoir que la présentation au code, selon la préfecture était gratuite (et si cela a changé depuis, la somme né peut être considérable). Il va sans dire que de nombreux candidats né réussissent pas la première fois. Ils doivent reprendre alors autant de forfaits avant la réussite. Pour l’auto-école, pas de problème: c’est toujours un peu moins de 300 euros qui entrent en caisse.
Le candidat qui réussit le code n’est pas non plus au bout de ses peines. Il commence ses leçons de conduite et normalement, aurait le droit de se présenter à l’examen. Il a une place prioritaire en préfecture car c’est un nouvel inscrit. Or, il ignore ce détail qui se révèle pourtant important.
Les cours de conduite commencent. Là, on apprend que les moniteurs sont «surboookés». Ils ont un emploi du temps de ministres et il est difficile d’avoir une place. Si l’on veut sa monitrice préférée, c’est la croix et la bannière. Il faut simplement attendre qu’une place se libère. Cela signifie que les cours de conduite sont étalés sur plusieurs semaines, à des horaires impossibles. Il faut extrêmement patient et flexibles pour pouvoir conduire un peu.
L’auto-école se situant rue Aristide Briand à Levallois, à certaines heures, le trafic est plus que dense. Il faut perdre du temps et aller chercher la voiture au garage, ce qui grignote l’heure de cours puisque l’emplacement n’est pas tout près (et il faut y aller à pieds). Parfois, on a de la chance: une voiture est garée devant la boutique vitrée, à moitié sur le trottoir. L’apprenti conducteur appréciera de faire des manoeuvres pour quitter l’emplacement et se trouver très souvent en concurrence avec le bus qui doit passer… Tout ceci est pratique.
Quand on parvient à sortir de l’agglomération, l’heure commence déjà à se rétrécir et on profite mal des leçons du moniteur.
Bien évidemment, les 20 heures de cours du forfait que l’on a payé un millier d’euros au début s’achèvent. Normalement, on s’attend à vouloir passer l’examen. Alors, à ce moment-​là, la gérante expliquera avec son plus charmant sourire que le moniteur né nous juge pas prêt… Et qu’il faudra prendre une heure ou deux supplémentaire de cours pour réviser. A près de 60 euros de l’heure (si on né prend pas un forfait de 10 heures de cours qui la fait passer à dix euros moins cher), cela semble donné. Et là, commence l’attente. Les moniteurs sont toujours très sollicités. Ils sont en congé, en examen, en arrêt maladie… Et on attend de placer les quelques heures achetées en les casant dans un emploi du temps impossible… Et on se trouve toujours dans le trafic, ce qui nous permet de progresser…