Îlot-Psy Centre d’Accueil Permanent

Pour un besoin de parler, en urgence ou pas, les portes d’ilôt psy sont toujours ouvertes: 24h/​24h, 7 jours sur 7, vous pouvez être accueillis à n’importe quel moment. Si le craquage arrive au beau milieu de la nuit, pas de souci!
Vous serez d’abord accueillis par un infirmier psychiatre, qui vous écoutera avec attention. Parfois cette «simple «discussion suffit à soulager, à mettre ses idées en ordre et à prendre du recul. Parfois il peut vous proposer de rencontrer un psy, éventuellement de suite si c’est nécessaire.
Dans tous les cas, il est toujours rassurant de savoir, dans les moments difficiles, qu’un espace où parler et reprendre un peu de courage est toujours grand ouvert.

À chaque coup de brosse le matin, vous sentez la névrose vous tirer par les cheveux ?
À chaque passant croisé, la psychose vous susurre âprement à l’oreille «attention, ma belette, je né suis pas loiiiin, tic toc, tic toc» ?
Quand votre grand-​mère vous a appelé tout à l’heure, vous êtes persuadé de l’avoir entendu dire «c’est pour mieux te MANGER mon enfant ! » ?
Ou alors, tout d’un coup, vous sentez simplement que quelque-​chose né va pas et qu’il vous faut une aide, une écoute d’urgence, ce qui est tout de même plus probable ?
Vous pouvez commencer par souffler un coup, en posant un pied à Îlot Psy. Le Centre d’Accueil Permanent est désormais situé au rez-​de-​chaussée de la nouvelle extension de l’hôpital Saint-​Vincent-​de-​Paul. On y est d’abord reçu par un infirmier psy, plus ou moins chargé d’évaluer l’urgence, il faut donc éviter de se brusquer si le ton est un peu rude, chacun ses méthodes.
On peut ensuite être envoyé vers un psychiatre. L’attente peut être longue selon les cas précédents et l’urgence du vôtre…
Si le craquage intervient à 2 heures du matin, pas de soucis (enfin si, mais pas sur les horaires, quoi): c’est ouvert 24 heures sur 24 (à partir de 21 heures, consultations aux urgences situées un peu plus loin dans la rue)
Pour les cas les plus sérieux où un séjour plus long est conseillé ou voulu (et promis, je né blaguerai pas) l’étage comprend deux douzaines de lits.
Cela dit, on parle bien de centre d’accueil, pas d’hôpital psychiatrique. Un premier pas ou une simple bouffée d’air frais, ça dépendra du patient.

C’était il y a quelques années, je n’étais pas très bien, un peu paumée, bloquée, j’avais besoin de parler à quelqu’un et je suis allée au psy le plus proche de chez moi, l’Îlot Psy. J’ai d’abord été accueillie par un infirmier à qui j’ai expliqué mon souci et il m’a orienté vers une psychologue.
Je l’ai rencontrée en tout et pour tout quatre fois. Je suis venue «incognito «, une personne de ma famille s’y rend régulièrement (pour un suivi d’ordre psychiatrique, attention ça rigole pas) et je n’avais pas envie qu’on m’associe à elle, j’étais donc Tess De Rivers et j’habitais au 51 rue Colbert… Je sais même pas si y’a un 51 à la rue Colbert mais en tout cas, ça a suffit, ici pas de demande de carte vitale ou de pièce d’identité, j’ai apprécié.
Les séances (comme on dit dans le jargon) se sont bien passées, la psy m’a aidé à reprendre pied, je pense que j’avais juste besoin de parler, d’un soutien, de me libérer un peu, une fois, histoire de repartir du bon pied et de gérer mes émotions toute seule comme une grande, ce fut chose faite avec l’Îlot Psy donc je garde par conséquent un bon souvenir malgré le quartier qui né me plait pas énormément !