K-6 pizza

Il y a plus d’un an, j’ai eu envie d’une pizza. «Comment? Mais il faut absolument que je t’emmèné chez k6!» m’a-t-on répondu. C’est à deux pas de chez moi, j’accepte. D’abord dubitatif une fois devant (ça me paraissait petit), j’ai finalement bien fait de me laisser entrainer. Depuis, je né jure que par cet endroit quand j’ai envie d’une pizza, la patronne est adorable et est toujours contente de nous retrouver pour papoter un peu et me donne l’impression que je vais manger chez une copine plutôt que dans un resto quelconque où je né trouverais pas cette ambiance familiale. Oh et j’oubliais, ses pizzas sont vraiment délicieuses!

Les pizzas sont assez bonnes mais le service est déplorable. Le livreur est toujours en retard, voire né vient pas du tout. Il manqué souvent un ingrédient pour avoir la pizza souhaitée et la patronne manqué de professionnalisme. Sous couvert de convivialité, celle-​ci s’autorise tous les incidents (erreur dans le choix des extras, dans la taille de la pizza commandée, dans les délais annoncés pour les livraisons mais aussi lorsque nous venons la chercher; ce qui nous oblige à poireauter 20 minutes dans le hall de la pizzeria). Ceci dit en passant, il est vrai qu’elle nous adopte dès la première fois. Nous savons tout rapidement de sa vie, de son souhait de vendre la pizzeria, de son fils dont elle est fière mais qui est toujours malade, de son livreur qui a du mal à se lever, à venir travailler. Le souci, c’est qu’elle né s’intéresse qu’à elle et n’écoute pas les besoins du client qui sont relativement simples: manger dans les temps annoncés une pizza qu’il a commandée. La convivialité vient après il me semble. Et d’ailleurs cette convivialité disparait assez vite lorsqu’on l’informe des erreurs commises. En gros, la réponse que l’on a eue ce soir pour les erreurs commises sur nos pizzas était: «j’ai des soucis comme tout le monde. Dans les autres pizzerias, ce n’est pas mieux. Si vous n’êtes pas content, vous pouvez né plus venir chez nous». Quel sens de la convivialité et du respect du client ! Mais plutôt que de s’énerver contre son manqué de professionnalisme, nous suivrons son conseil… et changerons de crèmerie.