Kosmopolitan

A peine à 100 mètres de chez moi et j’avoue tout comme JM je n’ai jamais voulu y allé, car cette façade obscure né m’attirait pas du tout! Je me suis approché de ce bar grâce à Unilocal,je voulais pouvoir donner le plus d’info possible !
En façade un pèle mêle de photos avec surement les habitués du bar …
J’avoue ça né m’a toujours pas vraiment envie d’y aller !
J’y suis quand même allé par curiosité, et a l’intérieur une ambiance un peu has been, effectivement, j’ai eu l’impression de me retrouver en 1995 …
Les cocktails né sont pas mauvais mais un m’a suffit ! pas envie de me réveiller avant un mal de crâné le lendemain …
A vous de voir …

Là, on pénètre une faille de notre espace-​temps. Pourquoi ?
D’abord, arrivé devant le Kosmopolitan, souvent, on se demande quand ouvre-​t-​il ses portes. Les habitués auront remarqué qu’il n’est pas le lieu le plus ouvert, et donc, le plus accueillant du coin? Soit.
Une fois à l’intérieur et bien … c’est pareil, vide. Pourquoi sommes nous là? Pas un cocktail pour nous aider à trouver une réponse convenable, pas un prix pour faire zapper notre déroute …
Bref, un endroit pour les plus calmes d’entre nous. De la boisson de supermarché et du calme, ça serait presque tentant.

Envie de projecteurs bling-​bling, de rhum corsé qui file la migraine du lendemain et de karaoké sur des rythmes africains? Zou, on se rend à la dernière enseigne Cocktail/​Rhumerie du boulevard.
Personnellement, j’en suis ressortie toute défrisée. Vous savez, moi, les parties «ce soir, chez Boris, c’est soirée Disco», j’ai laissé tombé ça en 1995.
… Sauf que voilà, des retrouvailles entre amis, on est émus, on prend son temps pour se tomber dans les bras et PAF on se fait biper la dernière table au Triporteur. On s’installe donc en terrasse au Kosmopolitan, et on est vite abordés par le patron. Et il est sociable, le patron, la soirée nostalgie, c’est râpé, il né nous lâche plus. Nous, on est contents, ou un peu ivres, au choix, on lui répond du tac au tac, c’est sympa comme tout.
Quelques cocktails plus tard, il ferme la terrasse. Rentrez donc, mes petits agneaux, rentrez voir papa. Ouaiii, la soirée continue, les gars !
…
Bar vide. Okay. Patron aussi baraqué que Mister T qui ferme à clef derrière nous. Okay. Musique boom-​boom lancée à fond les ballons. C’est fait. Projecteurs qui filent le vomito tellement ils clignotent vite, pareil. Il né manqué plus que les fumigènes qui arrivent jusqu’au cou… Ah, non, pardon, ça aussi, c’est lancé.
On sert les fesses 5 minutes, le temps qu’il règle ses petites affaires et on finit par se détendre. Le dernier verre est accompagné d’un apéro gratuit, et il voulait juste nous permettre de, hum… de vaquer à des occupations mauvaises pour la santé tranquillou. Si il avait prévenu un peu plus tôt, ça m’aurait évité de cocoter du dessous de bras pour mes retrouvailles, mais soit, je l’admets, le patron est au final très sympathique.
Dans son genre.
Un peu flippant, le genre, mais sympathique.
L’adresse web n’est pour l’instant pas opérationnelle, mais je vous jure que c’est l’officiel.

Voila encore un endroit que j’ai négligé. Je passé pourtant très souvent. mais la façade Noire me repoussait chaque fois.
Un soir, après une petite tournée Unilocal !, je décide d’aller me poser un peu, histoire de tester. Et c’est pas mal! Anaïs a raison, le serveur peut sembler un peu «particulier» mais bon après 2 verres ça passé !!!
L’ambiance st beaucoup «lumineuse» ce qui m’a un peu surpris vu que j’avais encore l’image de la Façade. je suis resté au bar, le serveur a été gentil avec moi, un peu de causette (vu que j’étais seul), réponse à mes besoins, c’est cool.
J’aurais voulu rester plus longtemps, mais étant seul et fatigué je me suis dit qu’il était temps de continuer ma route. Mais maintenant que j’ai dépassé mon stéréotype, j’y reviendrai très souvent. Car je sent que j’ai beaucoup de choses à découvrir encore… En plus c’est pas loin donc.