Ligue Protectrice des Animaux L.P.A

Il y a un an jour pour jour, j’allais chercher un jeune chat. Très jeune chat, Moleskine, devenu mon compagnon de vie.
Moleskine fait partie des animaux nés en refuge, ou presque. Il a été trouvé avec trois autres chatons sur le pas de la porte alors qu’ils avaient 1 mois et demi. Âge où le chaton est supposé être avec sa mère… Grace au dispositif de famille d’accueil, les quatre chatons s’en sont sortis et ont appris les gestes de propreté, mais aussi de nourriture, auprès d’un chat adulte (dans le cas de Moleskine, le bel Hercule, chat de Sandrine) … Et le refuge jouant son rôle jusqu’au bout, j’ai pu lui rendez visite afin de voir si nous nous entendions mais n’ai pu le récupérer que lorsqu’il avait atteint un âge convenable.
Les prix pratiques par le refuge sont très avantageux. 85 € pour un chat, 190 € pour un chien, un prix qui contient la stérilisation, la puce électronique, les soins dont l’animal a eu besoin etc.
J’y suis récemment repassée pour aller faire un don d’arbre a chat, et même si c’est le cœur noué qu’on franchit la porte en entendant les animaux aboyer, c’est un bon refuge, où l’on a le soucis de l’animal, les bénévoles les sortent un maximum de leurs cages et tout est mis en œuvre pour permettre les rencontres avec des potentiels maîtres, ou même un autre animal.
Bref, même si on préférerait que de tels endroits n’existent pas, ils font vraiment un très bon travail et c’est admirable.

ce que vous devez savoir sur la Lpa 9 petits chats sur 10 sont euthanasier a moins de 2 heure aprés leur arrivé

Nous sommes un jeune couple étudiant et nous avions envie d’avoir un chaton ou un chat. Après avoir longuement hésité (la région né manqué ni d’associations de défense des animaux, ni de refuges !), nous nous sommes décidés pour la LPA de Lille.
D’abord, nous avons téléphoné pour avoir quelques renseignements. Nous savions que certaines associations refusent les adoptions par des étudiants donc, tant qu’à faire, nous nous sommes renseignés avant d’y aller. Au téléphone, les membres de la LPA sont très agréables et nous expliquent les modalités d’adoption (dont je reparle plus loin !). Nous avons vite été rassurés, ils né voient aucun inconvénient à l’adoption par des étudiants.
Nous nous armons donc de notre boîte de transport achetée toute nouvellement en vue de l’adoption à venir et c’est parti !
Nous prenons le métro jusqu’à Oscar Lambret et nous effectuons 15 minutes de marche. Passées les 5 premières minutes de marche, le refuge est bien indiqué. Par conséquent, petit conseil pour né pas se perdre dans les 5 premières minutes: regarder un plan sur le Net avant de partir !
En route, nous rencontrons un certain nombre de bénévoles en train de promener les chiens.
A notre arrivée, nous nous adressons à l’accueil. On nous demande si nous sommes au courant des modalités d’adoption (oui !) et de patienter quelques minutes qu’une bénévole arrive pour nous emmener à la chatterie.
La bénévole sus-​citée arrive effectivement très peu de temps après et nous emmèné voir les chats.
Comme c’est la première fois que nous venons en refuge, nous né savons pas trop quoi faire… Elle nous met à l’aise en nous présentant les chats et en nous invitant à faire un tour, sans nous presser.
Nous faisons le tour, nous craquons sur tous, nous avons envie de tous les adopter mais… Euh, ça va pas être possible. Il faut choisir (noooooon !). La bénévole comprend nos hésitations et est d’une patience d’ange. On craque sur deux plus spécifiquement, on demande si on peut les prendre dans nos bras, histoire de voir comment ça se passé, elle accepte. Et c’est comme ça que nous avons eu notre coup de cœur.
Nous décidons donc d’adopter une Demoiselle Chat âgée de déjà quelques années. La bénévole nous remet la fiche de la Demoiselle Chat et nous indique de nous adresser à l’accueil, de laisser notre boîte de transport et qu’on nous amènera le chat.
A l’accueil, nous présentons un justificatif de domicile et une pièce d’identité (obligatoires: bien penser à les emmener AVANT de partir, on né sait jamais !) et nous réglons 85 euros (qui représente une participation aux frais vétérinaires, à savoir: stérilisation + vaccination + tests FIV et leucose féline + identification par puce + traitements déjà eu au refuge; rien du tout quand on sait que chez le vétérinaire, rien que la stérilisation d’une chatte coûte un minimum de 80 euros…) et nous signons un contrat d’adoption. Nous recevons également le carnet de santé de la Demoiselle et un rendez-​vous avec leur vétérinaire sous quelques jours pour vérifier que tout va bien à la sortie du refuge.
Nous repartons donc, tout heureux, avec le chat de nos rêves. A la voir gambader depuis notre arrivée, elle se plaît également. Youpi !
AJOUT: Ce jour, visite chez le vétérinaire.
La vétérinaire est très gentille et très patiente.
Demoiselle Chat était très stressée (elle n’a pas du tout aimé le voyage !), elle lui a laissé le temps de sortir tranquillement de sa boîte, l’a rassurée, etc.
J’avais prévu une liste de questions, elle a pris le temps de m’y répondre.
Comme Demoiselle Chat a un petit rhume, elle m’a également fait une ordonnance et remis les médicaments.
Demoiselle Chat a été très contente de retrouver ses coins favoris après les émotions suscitées par le trajet.

Déjà, pour atteindre la LPA sans voiture, c’est super long. Vous devez descendre au CHR, puis marcher encore une dizaine de minutes dans des endroits plutôt craignos. Une fois arrivé, de l’extérieur, rien n’indique qu’il s’agit d’un refuge pour animaux.
Quand on se balade pendant parmi les cages, on né peut s’empêcher de se dire que certains animaux né trouveront jamais preneurs car ils né répondent pas vraiment aux critères de beauté habituels. Personnellement, si je devais prendre un animal, c’est un de ceux-​là que je prendrais. De plus, les conditions dans lesquelles ils vivent font vraiment mal au cœur, même si vu le nombre d’animaux abandonnés et la taille de la LPA, il n’y a pas beaucoup d’autres choix.
Sinon, les bénévoles y sont sympas et sauront vous renseigner. Ici, ma copine a même trouvé un bouledogue français, pourtant une race très à la mode en moment et qui coûte quatre chiffres en réalité. Ici, il faut payer 200 € (vaccins…) pour obtenir une boule de poils, mais ils sont nécessaires pour prouver l’engagement du futur maître. Car pour y être allé plusieurs fois, il y a certains clients qui croient que la LPA est une bibliothèque où l’on peut choisir un animal et le ramener s’il né vous convient plus…

Moi, quand j’étais môme, les refuges typés SPA ou LPA, j’imaginais que c’était un amas de coussins orientaux, des os et des souris en peluches dans tous les coins, un espèce de paradis des poilus. Un reportage sanglant et cinglant un soir de Noël, et depuis, j’ai franchement du mal à rentrer à l’intérieur.
Je ressors les yeux bouffis, c’est une horreur. La L.P.A., j’en suis pas remise.
Même histoire ô tristement typique que Benoit D. mais version Miaou. Il y a quelques mois, on a retrouvé un petit chaton dans le garage, toute abîmée, croquée de partout.
Impossible de la refiler au refuge, juste impossible, même pour mon cœur de pierre de colocataire.
Résultat, on a préféré garder Tertone avec nous, les jours se transformant en semaines puis en mois, au grand dam de mon chat, le temps de lui trouver une famille. Et ça a été long. Très long. Ça a valu la peine d’attendre, elle a trouvé son bonheur dans l’Oise, loin des cages toutes moches et glaçantes.
Mieux vaut donc les en sortir plutôt que de les y conduire, même si heureusement que l’alternative est là. Sacrément glauque quand même, mais malheureusement indispensable.
Snif.

La LPA de Lille, j’y suis allé une fois. Une seule. Plus jamais.
Je venais de trouver un chiot abandonné dans le centre de Lille. Il faisait nuit.
Direction la LPA.
Pas loin de l’autoroute. Un immense bâtiment sombre semble se dégager au travers des phares de voitures en contrebas. J’avance, avec mon petit malheureux dans les bras. Il est comme moi, mal à l’aise…
Les hurlements des chiens nous font vite rebrousser chemin. Une horreur!
Résultat, j’ai gardé Ben avec moi quelques jours avant de lui trouver une famille d’accueil.
Certes, la LPA n’est pas là pour concurrencer les luxueux hôtels pour chiens que l’on peut parfois trouver. Cela se saurait! Mais le lieu est si froid, si austère… Difficile d’y laisser une boule de poils.
Mais je né peux que vous encourager à aller en sauver quelques unes, à l’intérieur. Si vous êtes plus courageux que moi…

Une adresse qu’on aimerait voir disparaître parce que cela voudrait dire enfin que nos semblables deviennent plus responsables et respectueux.
Heureusement, la LPA, l’autre société protectrice des Animaux, avec la SPA, offre un refuge aux chats, chiens, chatons et chiots ignominieusement abandonnés ou recueillis après des maltraitances inimaginables.
J’y envoie toutes les personnes de mon entourage qui veulent un petit animal de compagnie. Plutôt que d’acheter dans un élevage ou dans une animalerie, pensez à adopter. Vous ferez un heureux. Et qu’importe si vous n’avez pas de pedigree… Perso, ma petite boule de poils adoptée de 8 mois est un croisement improbable… Mais que d’amour elle donne.
Pensez à faire un don, à faire un geste… Ils le valent bien, croyez-​moi.