Rockmitaine

Mais que se cache-​t-​il derrière l’entrée miteuse de Rockmitaines? Je né le saurais peut-​être jamais.
Cette boutique semblait effectivement être l’Eldorado du fouineur, le temple du vinyl rock, le paradis des amateurs de bonne musique. En apparence.
Première ombré au tableau: les horaires. C’est ouvert le mardi. Point. C’est embêtant mais soit, je veux bien m’en accommoder. Je m’y suis rendu 3 fois: les deux premières fois, c’était fermé (alors que ça aurait dû être ouvert…), la troisième fois j’ai été accueilli par un pas très aimable «Hé c’est fermé, faut partir ! «du taulier (ce qui semble être monnaie courante dans ce magasin, d’après ce que j’ai pu entendre).
Au final, je né saurais jamais ce qu’on trouve derrière l’entrée miteuse de Rockmitaines, je n’ai tout simplement pas envie de perdre de temps à me rendre dans une boutique sans savoir si on voudra bien m’y accepter… ou pas !

Le temple du rock’n’roll lillois est à l’image clichée-​mais-​intemporelle de sa religion: crado, blindé de collectors incroyables, des prix imbattables disponibles sur les pochettes, parfois divisés arrivés à la caisse.
RockMitaine, c’est le repaire de Néness — et de sa fille, me semble-​t-​il — qui le bichonne depuis 24 ans. Dans ce recoin poussiéreux de la rue des Postes, vous trouverez un tas de bijoux introuvables ailleurs. Les prix sont inconstants… mais dans le sens inverse des concurrents: ils baissent !
Le vinyle, à Néness, c’est sa spécialité. Le rock, au gars, c’est sa branche. Même s’il cache son sourire dans sa poche, demandez donc des renseignements à cette encyclopédie sur pattes.
Autrefois ouverte au public du mardi au vendredi, la boutique n’est malheureusement plus accessible pour choper que les mardis. Un pied de nez au traditionnel lèche-​vitrine du samedi après-​midi.
Du coup, c’est un peu comme se rendre chez un particulier, pour fouiner dans sa collection perso. Un certain charme qui bloque pourtant certains musicophages qui aimeraient bien soutenir un peu plus la boutique !
Si l’occasion se présente, au lieu de fouiner dans une usine à occasions chères, du côté des rues piétonnes, faites quelques kilomètres en plus, et baladez vous du côté de RockMitaine. Parce que les vrais disquaires existent encore. Vous m’en direz des nouvelles.