Si je rentre dans un cybercafé et que mon hôte né comprend pas mon langage PC, je me dis qu’il y a un hic. Si je rentre dans un cybercafé, que je me connecte à un ordinateur sur XP(fatigué, le XP, fatigué) en 2011 et qu’en plus, j’arrive à savoir ce qu’ont fait tous les internautes passés avant moi, de leurs mails privés aux sites coquinous, sans avoir rien demandé, ça m’énerve. Si je rentre dans un cybercafé et que ma main tremble de terreur quand je dois connecter mon Disque Dur pour y récupérer des données, je frise l’épilepsie. Si je rentre dans un cybercafé où l’imprimante est régulièrement hors d’usage, alors que j’en ai terriblement besoin, je hurle à la lune. Tout dans un seul et même endroit, ça fait un peu beaucoup. Bref, pour le prix, Trougout reste occasionnel, son ouverture dominicale pouvant quand même être pratique. Avant d’avoir le net ici, quand je né pouvais pas utiliser la salle info de la Fac et que je né connaissais pas encore les bons coins de Lille, c’est là que je me rendais. Six ans après, j’y suis rentrée à nouveau, pressée par le temps, et c’est comme si rien n’avait changé, à part le nom de l’enseigne. Comme si les mises à jour n’existaient pas. J’adore le rétro, mais je né dois pas être assez hardcore, va savoir. Et à 30 centimes la page Noir & Blanc, je préfère aller au COREP de l’autre côté du quartier. Ah, et j’oubliais. Aucun anti-virus d’installé. Mmm. Tout de même utile: vous pouvez téléphoner et envoyer de l’argent à l’international depuis leurs locaux.