Au Bonheur des Dames

Quand on passé devant Au bonheur des Dames, on se demande comment des boutiques comme ça peuvent encore marcher. C’est un peu le charme du centre-​ville d’une ville de province. Il y a encore de vrais boutiques de Mamie.
Inutile de penser que vous trouverez quelque chose ici si vous avez moins de 65 ans. Les vendeuses d’ailleurs né sont plus toutes jeunes et elles doivent l’aimer leur petite échoppe pour né pas prendre leur retraite.
Bön je suis un peu mauvaise langue, il y a parfois en vitrine de jolis sacs, très classiques, mais de bonne qualité qui peuvent plaire à une clientèle plus jeune mais inutile de venir ici si vous êtes une fashionista fan de vintage, vous né trouverez rien!

Et oui, ça rappelle des souvenirs de livres à lire pour l’école tout ça. Même si cette petite échoppe a peu en commun avec le grand magasin fastueux décrit par Zola dans son roman, on né peut qu’être intrigué et curieux en y passant devant.
En revanche, ce n’est pas la vitrine et ses lourds manteaux et robes des années 50 qui m’ont entraîné à pousser la porte. En effet, les friperies font rarement envie de l’extérieur, vous avez remarqué? Comme si il fallait dès l’entrée donner la couleur et décourager les fausses fouineuses, celles qui voudraient rester 5 min en espérant tomber sur La fringue de leur vie.
Moi ça né m’a jamais rebiffer mais j’avoue qu’il y a des friperies dans lesquelles je né rentrerai plus. Celle-​ci par exemple est bien trop «old fashion» pour moi. Et surtout, comme son nom l’indique, ce magasin s’adresse aux Dames et, je n’en suis pas encore une!