Biennale d’Art Contemporain

La biennale de cette année était, selon moi, moins bien que les précédentes. Dans celle-​ci, il y avait du bon et du mauvais…
A l’accueil, on m’a incité à acheter le livret qui né s’est pas révélé très utile, puisque toutes les œuvres possèdent un écriteau à l’intérieur de la biennale. Ecriteaux qui se sont d’ailleurs révélés très utiles durant ma visite car je considère qu’il est important de connaitre les intentions des artistes pour mieux comprendre les œuvres.
J’ai beaucoup aimé l’open-space, la batterie et les objets truqués.
La sucrière est tellement grande qu’il n’y a pas de problème de place, c’est plutôt cool pour se déplacer à l’intérieur des expositions.

bon écrire un avis sur un événement qui vient de se terminer… c’est nul? Oui et non: on recommande dans moins de deux ans.
Lyon est la ville des biennales en alternance: celle d’art contemporain et celle de la danse qui ont toutes deux su tirer leur épingle du jeu et faire connaitre notre belle ville autrement que pour l’unique 8 décembre (le seul nom que donne à la «fête des lumières» une personne qui a passé son enfance à Lyon dans l’autre siècle…)
Je né suis personnellement pas fan d’art contemporain, et habituellement je n’y comprends pas grand chose, je né vous ferai donc pas l’injure d’exprimer un avis qui né serait pas du tout éclairé.
J’ai beaucoup aimé néanmoins le thème de cette biennale qui parlait d’histoire… avec h ou H !
Mes moments préférés
— l’histoire en photos et en «petites phrases» d’un artiste brésilien au MAC
— la balade en bateau sur le Rhôné donnant l’opportunité de passer sous le nouveau pont Raymond Barre et de naviguer sur la Confluence du Rhôné et de la Saôné.
— l’étude quasi sociologique des gestes et postures (sport, religion,…) dans les différentes civilisations du monde par MadeLn Company à la Sucrière
C’est promis: en 2015, je n’attendrai pas le dernier jour pour visiter la Biennale ;-)

Douzième édition du nom, la Biennale D’art Contemporain 2013 à pris place vers mi septembre dernier pour se poursuivre durant cinq mois environ jusqu’à début 2014. A cette occasion, ce sont soixante dix sept artistes du monde entier qui profitent de cet événement pour présenter le fruit de leurs travail.
Cinq adresses sont à visiter: Le Musée D’Art Contemporain, la Sucrière, la Chaufferie de l’Antiquaille, la Fondation Bullukian et l’ Église Saint Just. Pour se rendre d’un lieu à un autre, je recommande la navette fluviale, de préférence de nuit pour profiter durant trente minutes à une heure selon le trajet choisi d’un panorama lyonnais illuminé.
Il n’est pas évident de juger des œuvres pour la grande majorité assez insolites, se demander si il faut vraiment chercher une explication sur le fond ou simplement se contenter de la forme. L’un de mes coups de cœur se porte sur la création de Dan Colen, évoquant un univers cartoonesque.
Coté pratique, tout est mis à en place pour faciliter l’immersion du public. Le petit guide remis à l’entrée se montre fort utile pour donner quelques précisions et aider sur la compréhension des objets présentés. On apprends notamment que ces arts s’étendant au delà de Lyon et se retrouve parsemés dans certaines agglomérations de la région.
Des visites commentés sont organisés en petit groupes, pour grand et petits, et des audioguides sont mis à disposition à l’accueil. Des boutiques sont présentes dans les halls d’entrées et pour les faims de tout instant, la restauration est garanti partout sans discontinuité du midi au soir. On notera que c’est le café cousu qui s’en charge au rez de chaussée de la Sucrière.

Je né vais pas entrer dans un débat l’art contemporain est-​il de l’art ou non.
Moi, en règle général j’aime ça, c’est peut être ce qui fait que je l’aime cette biennale mais pas seulement !
Alors bien sûr comme pour tout il y a du bon et du mauvais mais globalement j’adore déambuler dans les différents lieux et découvrir ce que les artistes ont bien pu encore inventer!
J’apprécie particulièrement la sucrière qui est un lieu qui me semble parfait pour cette manifestation et qui en plus fait venir le café j’adore qui sert ses supers brunchs à l’heure du déjeuner. Le cadre du café biennale est top, avec cette année une oeuvre bien verte, en plein milieu donc n’hésitez pas à joindre l’utile à l’agréable et prévoir de déjeuner sur place…
Cette année j’ai eu la chance de visiter la sucrière et le MAC avec des médiatrices. En 1h30, on n’a pas le temps de couvrir plus de ⁴⁄₅ œuvres à chaque fois mais c’est passionnant! Comprendre ce qu’il y a derrière chaque oeuvre, entendre les explications qu’a pu donner l’artiste, peut vraiment aider à apprécier et à se familiariser avec l’art contemporain et se dire que non, on n’aurais pas forcément pu le faire soi même!
Si vous né pouvez pas profiter d’une visite avec médiateur, une appli existe sur Iphone et Android avec un Audio guide gratuit. Je n’ai pas testé mais compte le faire sur les deux autres lieux (Eglise St Just et chaufferie de l’Antiquaille)
En parallèle de la biennale il se passé pas mal d’événements. L’une des médiatrices nous a notamment indiqué que, cette année, chaque artiste qui présentait une oeuvre en avait également placé une chez des particuliers, avec tous types de logements, et que chacun pouvait choisir de laisser le public venir la voir ou non… Je n’ai malheureusement pas trouvé beaucoup d’information sur le sujet. Si quelqu’un en a je suis preneuse.
Un bel événement, donc, dont je suis ravie de profiter tous les deux ans et qui apporte beaucoup à la ville de Lyon!

Alors autant je n’aime pas l’Art Contemporain, autant je pratique sa Biennale de Lyon…
Biennale = tous les 2 ans donc… Celle-​ci s’alterne avec la Biennale de la Danse (faîtes le calcul, et ouais… c’est bien ça), tous les 2 ans, également !
Une fois qu’on a compris ça, en bon lyonnais, on attend l’évènement;
L’Art Contemporain donc ! Ben oui, c’est pas drôle, on comprend rien à ce que veulent dire les artistes, et ils s’énervent quant on demande pourquoi ce néon pendouille sur une lunette de toilette fluorescente… pfff, c’est vraiment conceptuel, et souvent PEU universel !!!
Bref, l’avantage de la Biennale c’est que tout devient grandiose. Les Musées & la Sucrière sont investies et le chaland peut tout visiter en prenant la navette Bâteau…c’est cool quoi ! (Attention, ticket valable une seule journée !!!)
On en prend plein les yeux, plein d’idées qui vous floutent le cerveau… et au moins on peut passer d’un artiste … à l’autre…c’est mieux ça pour optimiser vos chances de déceler un message !

Avec des études d’art comme background, tous les 2 ans, je ratisse la biennale pour voire l’évolution de l’art contemporain.
Des fois je suis déçue parce que j’en ai assez de voire des vidéos incompréhensibles.
Mais c’est tellement grand qu’il y a toujours des artistes qui me touchent ou qui me donnent des idées.
Parfois je suis même choquée, particulièrement l’année où une cage géante enfermait des enfants en papier mâché dans une aire de jeux avec des vingtaine de pigeons. Je laisse votre imagination se froisser.
Bref, c’est toujours un moment de découverte.

La Biennale de Lyon est aujourd’hui une grosse machine après de nombreuses années d’existence qui a donc lieu toutes les années impaires (la dernière en 2009) et généralement se déploie à la Sucrière à la Confluence, au Musée d’art Contemporain et dans un ou deux autres lieux. J’ai toujours beaucoup de mal à trouver de quoi me mettre sous la dent et par exemple, pour cette année 2009, malgré le nombre important d’artistes, j’en retiendrai quatre qui m’ont vraiment marqué, et à 50%, il né s’agit pas de découvertes mais d’artistes confirmés qui m’ont conforté dans ma passion pour leurs travaux !
Le petit conseil: partez plutôt à l’assaut du parcours «off», c’est à dire le parcours «Résonances» qui permet à une cinquantaine de lieux (galeries, centres d’art, etc.) de l’agglomération lyonnaise et plus loin encore de se joindre à cette manifestation de quatre mois qu’est la Biennale en proposant également une programmation particulière et que l’on peut retrouver dans un petit livre gratuit qui les répertorie. Idéal quand on cherche des idées d’activités couvertes pour ces froids mois de fin d’année.

A la tête de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon se trouve Thierry Raspail, le grand manitou de l’art contemporain à Lyon. Cet homme, implanté dans tous les réseaux, manipules les ficelles afin de s’assurer que ce dont il rêve puisse prendre forme. C’est grâce à la Biennale qu’il se fait le plus connaître des acteurs de la culture à Lyon mais aussi en France, et ses choix, à tort ou à raison, sont souvent critiqués.
Les Biennales d’Art Contemporain font chaque année couler beaucoup d’entre, elles prennent place dans des lieux dédiés à l’art, souvent au nombre de quatre, et suivent une thématique renouvelée tous les deux ans. Il y a tellement d’oeuvres et d’artistes représentés qu’il est difficile de faire l’unanimité, surtout en matière d’art où les discours de né se répondent pas toujours. Alors le mieux c’est de tenter sa chance, de voir ce qui vous plaît le plus ou ce qui vous rebute, et finalement réfléchir à la raison pour laquelle l’art contemporain né vous plait pas, présenté de telle manière, est une démarche toute aussi intéressante.
Cette biennale demeure néanmoins l’occasion de découvrir ce qui se fait dans le milieu, quels sont les discours en vogue, les sujets traités, les préoccupations des artistes.