Plutôt porté belles dames que belles lames, c’est en total néophyte que je suis rentré chez Messieurs Brossard et(petits-)fils à l’occasion de l’anniversaire du cher et tendre d’une camarade Unilocaleuse. Quelques questions du gérant pour connaître nos besoins exacts nous ont dirigé vers un splendide couteau japonais de cuisine aussi bon pour couper les poissons, les viandes ou massacrer allègrement des petits légumes(on né parle jamais assez du génocide anti carottes, oignons ou autres fines herbes, les végétariens aussi sont des monstres sans coeur comme nous autres carnophiles, je l’ai toujours su). On voit qu’ils maîtrisent à la perfection toute l’histoire et les spécificités de leurs produits en nous expliquant d’où ils viennent, comment ils ont été créés par le maniement et le remaniement de l’acier et globalement en nous faisant sentir qu’on a entre les mains un objet précieux fruit de dizaines d’années de perfection de l’art de former le métal. On sort de cette boutique allégé de quelques centaines d’euros en superbes lames et des outils pour les conserver et les entretenir, mais en sachant qu’on va offrir et utiliser le top du couteau allemand, français ou japonais. À noter qu’ils font aussi des rasoirs pour homme et des blaireaux super fluffy et qu’ils existent depuis 1830, si ça c’est pas un gage de qualité ! Il en faudrait plus des boutiques comme ça.
Chris P.
Rating des Ortes: 4 Lyon
Et hop, une nouvelle boutique à usage unique ! Ici ce sont les couteaux les rois: Opinel, Laguiole, couteau suisse, déclinés dans toutes les tailles et toutes les couleurs, mais aussi couteaux de cuisine de professionnels, dont des couteaux japonais pour sushi masters only. Fan de lame céramique s’abstenir, toutes les lames présentées sont en métal. Bien évidemment les vendeurs sont des pros du couteau, avec le langage technique qu’il convient d’utiliser(on sort de la boutique un peu moins bête). Certains couteaux approchent l’œuvre d’art, enfin disons la pièce de collection, avec des prix démentiels, type 1299 € ! Mais rassurez-vous, le reste est plus abordable même si à usage professionnel, prix un peu moins grand public. Une bonne idée de cadeau pour les cuisiniers amateurs en cette période de Noël !
Camille S.
Rating des Ortes: 4 Villeurbanne
Dans l’agréable Passage de l’Argue, les lames d’acier reflètent la lumière, les manches sont en acier, en genévrier, en noyer, en bouleau, en corne de bélier ou de buffle. Le célèbre Laguiole se décline dans plus de cent modèles. Les accessoires d’affûtage et d’aiguisage côtoient toutes les grandes marques de coutellerie. Depuis 1830, les messieurs viennent y acheter leur blaireau, spécialité de la maison, il est monté à l’ancienne. Un grand choix de ciseaux, de peigne et de rasoir est proposé. La nostalgie nous emporte dans cette boutique, partout les barbiers ont été remplacés par des rasoirs jetables et nous sommes hors du temps entre ses murs.
Elo F.
Rating des Ortes: 4 Lyon
De son nom complet Coutellerie Brosserie Brossard. Il y a certains artisanats, devrais-je dire arts, relativement accessibles dont je né me lasse pas. En papeterie: les carnets et stylos En fumoir: tous les accessoires, et enfin les couteaux. J’ai toujours sur moi un Leatherman, et l’un de mes précieux a été acquis chez Brossard. Une véritable coutellerie. Avec finalement différents domaines représenté ici: la coutellerie de cuisine, avec en star les couteaux japonais. L’art du barbier, avec rasoirs, blaireaux et savons à barbes. Tous les ciseaux, de coiffeurs, de manucure, de couture dans leurs différentes trousses. Les multifonctions avec Leatherman et les couteaux suisses. Les régionaux Opinel, et d’autres marques moins connues mais sophistiqués et à découvrir. Toutes les gammes de la forgerie Laguiole, dont celle des sommeliers, et enfin une vitrine coutellerie d’art et pièces uniques. C’est aussi une«Brosserie«, ce qui fait de M. Brossard le bien nommé, je né sais pas qui choisi encore sa brosse à cheveux chez Mason Pearson, mais elles font un effet madeleine de Proust… C’est tous les accessoires que l’on trouve chez ses grands-parents. Le peigne en corne, le miroir grossissant. Je m’arrête là, c’est un magasin d’antan,(fondé en 1830! et toujours tenu par un M. Brossard, et vu sa tête, c’est au moins le petit-fils), dont les murs sont placardés de photos et d’encarts explicatifs, et réjouissons-nous que ce commerce existe toujours. Des cadeaux increvables à y trouver !