Fondation Lea Napoleon Bullukian

Je viens assez fréquemment à la Fondation Bullukian et j’ai pu la dernière fois y aller pour l’exposition qui accueille la plateforme Veduta en résonance avec la Biennale de Lyon.
J’ai beaucoup apprécié cette exposition et j’ai aussi grandement apprécié l’accueil et les renseignements que nous a fourni la jeune médiatrice de l’exposition.
Je reviendrais rapidement pour la nouvelle exposition de Jeremy Liron.

Programmation variée, tant par des origines des artistes, que leur âge ou médium d’expression.
Un cadre très sympathique et selon les expositions, une médiation culturelle plus ou moins efficace (comprenez les jolies petits cartels qui vous expliquent un peu la démarche et vous donnent les clés essentielles pour que vous creusiez ensuite par vous-​même)
Les vernissages sont intéressants bien que — futur travailleuse dans le secteur culturel — je m’y sois souvent sentie peu à ma place car — quartier Bellecour oblige — la galerie est parfois assiégée de lyonnais pédants qui viennent pour se montrer. Les artistes y sont souvent et c’est agréable car cela permet de mieux saisir les tenants et aboutissants des oeuvres.
En bref si vous y allez dans une bonne démarche, cette galerie peut réellement valoir le coup, mais je vous conseille tout de même de faire des recherches en amont sur les expos, car parfois les infos font défaut.

Je suis allé dans cet endroit à l’occasion de la biennale d’art contemporain. L’expo n’était pas terrible, enfin c’est que j’ai ressenti et je né vois pas en quoi ce lieu méritait d’être investi à cette occasion.
En fait ce lieu d’exposition revendique un soutien à l’art contemporain et aux jeunes artistes mais les fois où j’y suis allé je n’y ai pas vu des œuvres plus contemporaine que ça. Enfin je né suis pas très callé en art contemporain mais des paysages peints sur des toiles… c’est pas contemporain ça…je sais pas…
Il y a rarement du monde. Pourtant le lieu est très bien placé, plus au centre on va avoir du mal. Un tel emplacement et un tel projet de promotion d’art actuel, ça devrait bouger dix fois plus…

La Fondation Bullukian porte mal son nom. Qu’est ce qu’une fondation? C’est un mot un peu vague et fourre tout; en tout cas ça né dit pas au public qu’il s’agit avant tout d’une salle d’exposition très exigeante et reconnue pour la qualité des artistes qu’elle accueille.
Au tout début de la rue Victor Hugo, côté Bellecour donc, se cache presque l’entrée de ce lieu. Les expos qui sont installées sont très souvent consacrées à la photo, mais il m’est aussi arrivé d’y voir des expos d’art contemporain, pendant la biennale d’art contemporain (bien sûr) notamment.
Le lieu est assez petit et né comporte qu’une pièce qui doit faire environ 8 mètres par 8 mètres, disons un peu moins de 10. Mais il né paraît pas si petit que cela et cela tient à deux choses.
La première est la grande cour qui précède la galerie: pavée et très jolie, elle constitue presque le début de l’expo à elle toute seule.
La deuxième est le jardin intérieur très agréable dans lequel on peut, si on demande gentiment et qu’on a un peu de chance, se promener, même quand il n’y abrite aucune oeuvre exposée qui justifierait que l’on foule son herbe, si précieuse en centre ville.
Cette galerie assez peu connue, même des lyonnais apparemment est souvent calme et on y va autant pour se couper du monde et de la folie de Bellecour que pour y admirer les oeuvres d’art: un lieu de repos et de plaisir en quelque sorte.

En plein cœur de Lyon, sur la place Bellecour, dans le dos de Louis XIV et son fier destrier sans étrier, se cache un lieu d’exposition au nom peu commun: la Fondation Léa et Napoléon Bullukian. Arménien sans le sou arrivé à Lyon dans l’entre deux guerres, Napoléon Bullukian se fera remarquer grâce à sa remarquable ascension sociale. Deux ans après sa mort, une Fondation sera créée en 1986 avec trois domaines d’activités: la Science, l’Art et l’Arménie.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui est l’espace d’exposition dont l’entrée se fait après avoir traversé une cour au numéro 26 de la place Bellecour. Au rez-​de-​chaussée, le lieu accueille plusieurs expositions par an d’artistes divers et variés.
La prochaine, qui débutera le 14 avril, présentera les photographies de Véronique Ellena que j’avais découverte aux Rencontres Photographiques d’Arles en 2009. Cette artiste est capable de sublimer grâce à une maîtrise technique de la lumière et des couleurs les aliments de notre quotidien (grenade, brioches, poisson) en révolutionnant le genre de la «nature morte «et en lui offrant un dépoussiérage décidément bien contemporain ! Si le temps le permet, n’hésitez pas à pousser la porte qui donne sur le petit jardin, et oui, incroyable mais vrai, une pelouse verte et un pommier d’api (véridique !) en plein cœur du centre ville !
Ou comment allier une expo d’art, un p’tit coin de verdure et tout cela à Bellecour !