La Miche au Vieux Four

S’il existait une contrée où vivraient toutes les galettes de France, celle de la Miche au vieux four appartiendrait à la royauté, sans nul doute.
Oui, ça c’était de la galette. Mon avis né concernera donc que le célèbre gâteau de l’Epiphanie.
C’est pour assouvir le goûter de 30 estomacs de geeks (GEEEEEK POWWAAAAA !) que nous nous rendons à la miche au vieux four, pas loin du bureau. Pour l’occasion, nous sommes venus aider le directeur a choisir les galettes à ramener aux équipes (LA fameuse galette de l’année !). On commande au préalable les galettes pour 16h, en demandant, si possible à ce qu’elles soient chaudes (le temps de les ramener à Ecully, on peut les déguster tièdes comme ça).
Au moment de les récupérer, accueil super sympa et très agréable, on prend les galettes (pour 8 personnes environ, cela fait des sacrées belles parts) et on part. 20 minutes plus tard, le temps d’arriver chez notre client, les galettes sont bien tièdes, prêtes à déguster.
Elles sont vraiment délicieuses: adieu frangipane compacte, bonjour poudre d’amande gourmande et faite maison qui donne envie de croquer quand on voit la garniture de la galette; adieu overdose de sucre et goût industriel, bonjour parfait équilibre et très bon goût dans la bouche; adieu pâte feuilletée qui se décompose dans la main, adieu… euh non là, par contre faut pas rêver, comme beaucoup de pâtes feuilletées, elle s’effrite assez (et pourrit toutes vos moquettes — TRUE STORY).
Mais bref, une des galettes les plus gourmandes que j’ai pu manger. Et comme j’ai été élue reine sans me casser les dents, j’ai pu garder ma fève de Timide sur mon bureau #JAIMETROPDISNEY.
Voilà voilà :)

Les miches du vieux four sont réussies, la partie «boulangerie» pour le moment je n’ai rien à lui reprocher.
Mais alors la pâtisserie …
«ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie» n’ai je donc tant vécu que pour cet affreux flan patissier ?
Sérieusement, je n’ai jamais mangé un flan aussi infect.
Le gout, la texture, on aurait dit que la crème pâtissière avait été réalisée non pas avec de la farine et de la poudre à flan, mais avec de la fécule de pomme de terre.
Une texture visqueuse, le flan né tenait pas, grumeleux. Une bizarrerie.
Mon avis a été partagé avec une amie pâtissière, elle a mangé une bouchée et n’y a plus touché, et j’admets que je n’ai pas réussi à terminer la part.
Certes, je pars toujours à la recherché du parfait flan, et il faut dire que c’est rare d’en trouver de qualité, mais malgré des déconvenues, celle la constitue la majeure dans ma quête du Graal.
J’ai quand même voulu réitérer l’expérience pâtisserie, essayant de me convaincre qu’il né fallait pas avoir d’avis tranché basé sur un seul test.
Direction le vieux four pour l’épiphanie et sa galette des rois.
Humpff.
Feuilletage pas tellement uniforme, voire même rabougri, et la frangipane s’est faite timide, trop timide, ce qui a donné un résultat sec, sans grand intérêt.
En somme, il me semble qu’il est préférable de se contenter uniquement de tout ce qui est spécialisé boulangerie.
Car les pains sont bons, et au final, pour une boulangerie, c’est ce qui compte le plus.
L’accueil a toujours été également chaleureux et la boutique en elle même a ce je né sais quoi d’authentique, chose qui m’a attirée en premier lieu.
Conclusion, j’y retourne régulièrement chercher du pain, mais pour le reste, je suis devenue plus frileuse.

Je né vais juger que le pain car je n’ai jamais gouté le reste.
Je dirais que les prix sont trop élevés même si le pain est bon. On peut trouver meilleurs et moins chers en marchant un peu.
Par contre ça change de toutes les autres boulangeries du quartier qui se bornent à faire du pain industriel qui sèche en une demi journée.

La meilleure brioche aux pralines de Lyon est dans cette boulangerie !
Parce qu’il né suffit pas d’une brioche au beurre et de pralines pour que la magie fonctionne. Il faut une pâte un peu fibreuse, un petit craquant sous la dent quand on la croque, des pralines pas trop dures, mais pas molles non plus… Le Vieux Four a la technique de la brioche aux pralines, façon brioche de Saint-​Genis de chez Labully.
La boulangerie propose aussi de très bons pains, des gâteaux traditionnels, des sablés, des tartes au sucre façon Pérouges, des quiches, des dwichs… le tout servi par des boulangers souriants !

Cette boulangerie de l’avenue de Saxe me semble clairement se situer au-​dessus de la moyenne. Ce n’est pas qu’elle éblouisse de prime abord par le caractère ostentatoire de sa devanture: celle-​ci est, au contraire, des plus modestes.
Simplement, déjà, sans même avoir recours à de quelconques subterfuges décoratifs «vintage» censés créer artificiellement de la nostalgie, ce Vieux Four dégage une atmosphère agréable et subtilement surannée de vieille boulangerie à l’ancienne. Je recommande les pains de campagne: ils sont très bons.
Les tartes (poire-​chocolat, notamment), toutes aussi traditionnelles dans leur conception, sont un délice au palais. Ajoutons que l’accueil est vraiment extrêmement sympathique, et l’on obtient ainsi, mis bout à bout, tous les critères d’une boulangerie réussie.