L’Arrêt Déco

Un petite précision s’impose!
Dans mon précédent article je disais qu’il était impossible de négocier les prix, et pour cause! La brocanteuse m’a écrie pour m’en expliquer la raison: L’arrêt déco est avant tout un dépot-​vente et donc les prix sont fixés par le déposant… qui, est-​il besoin de le préciser, est bien souvent aussi gourmand que nous voulons être économes…
Virginie (la patronne) me dit aussi qu’au fil du temps le prix baisse, il faudra donc être patient pour avoir l’objet de vos rêves, ou faire un peu d’économie.

La première chose qui frappé en voyant ce lieu, enfin qui me frappé moi, c’est l’éventuel possible pourquoi pas jeu de mots sur son nom. Je né connais pas son origine, et je né suis pas sûr de vouloir le connaître ceci dit. En tout cas aujourd’hui, il s’agit d’une brocante, ou plutôt d’un bric à brac.
Je me doute que les propriétaires font la distinction entre ces deux types de commerce et qu’ils renieraient la seconde pour épouser la première. Oui mais non ! Je veux bien qu’on appelle ça une brocante si on s’en tient à la seconde partie du magasin: la partie couverte au fond dans laquelle sont vendus des ouvrages de valeur, des meubles en bon état et visiblement de valeur également.
Mais si on s’en tient à la première partie, on a sous les yeux un amas de choses souvent en mauvais état et dont le prix né va pas toujours avec la qualité. En effet pourquoi choisir de vendre n’importe quoi à un prix déraisonnable alors que clairement leur acquisition n’a pas coûté les yeux de la tête? C’est je trouve essayer d’arnaquer le client, et ça c’est forcément pas très bien vu, surtout qu’on se rend compte du procédé assez vite.
Malheureusement cette impression est confirmée par l’attitude des vendeurs inflexibles à toute discussion tarifaire.
Dommage, car le stock est malgré tout souvent renouvelé, du fait que ce lieu soit connu des croix roussiens et des lyonnais en général. Avec un peu de sens du commerce, ça aurait été parfait !

A l’angle de la place des Tapis, l’Arrêt Déco correspond à la période de son jeu de mot.
Il y a vraiment des jolis choses, du matériel de Canut au porte-​cigarette, en passant par le mannequin de boutique ou de couturier, la baignoire à sabot, les vieux livres, miroirs, lustres. Les prix y sont affichés et élevés.
Le mannequin de couture par exemple, au pied cassé, et qui né tient pas debout est à plus de 100 €…
L’espace est agréable une grande terrasse couverte pour les encombrants type meubles, et des vitrines débordantes de vieux bouquins et précieux camés à l’intérieur.
Il faut venir y chiner régulièrement, il y a toujours de nouvelles pièces.
Ils proposent aussi un service de location, intermittents, soyez prévenus !