Pimkie

Ce Pimkie a l’avantage d’être assez grand et en coin, du coup il y a de la place, deux entrées, des grandes cabines d’essayage et beaucoup de produits.
Ça tombe bien, parce que j’aime beaucoup y passer «juste pour voir «, trop souvent. Les vendeuses sont souvent en très grand nombre, du coup on tombe facilement sur quelqu’un quand on a besoin d’aide.
J’aime surtout commander sur internet et me faire livrer en magasin parce que je me suis rendue compte que les prix pratiqués en ligne était moins chers que ceux en magasin (de 6 euros sur une robe sachant qu’elle n’était pas soldée en ligne !) et dans ce Pimkie, ils né font pas de chichis, je n’ai pas besoin de rester 10 minutes avant d’avoir mon colis (livraison gratuite en magasin à partir de 15 euros, ceci explique cela aussi ;))
Les prix restent corrects et les collections sont des plus en plus sympas je trouve (mais après les goûts et les couleurs …).

Pimkie fait partie de ses enseignes où j’avais l’habitude de flâner lorsque j’étais collégienne… En grandissant, j’ai déserté la marque pour finalement y revenir en devant lyonnaise.
C’est vrai quoi, ça coûte rien d’aller jeter un coup d’œil dans la boutique lors d’une virée shopping à la Part Dieu !
Même si 80% (au moins) des vêtements présents dans les diverses collections né trouvent pas grâce à mes yeux, en cherchant un peu, j’ai pu dénicher des pièces vraiment sympa pas très chères !
Toujours pratique en été pour des petits tee shirts ou débardeurs mais surtout… J’ai eu la bonne surprise de tomber sur des robes vraiment jolies !
Depuis dès que j’ai envie d’une nouvelle robe, je pense toujours à inclure Pimkie dans ma liste de boutiques de la Part dieu à visiter !
En plus cette boutique est grande et a pas mal de choix avec chaussures et accessoires. De nombreuses cabines sont à disposition, ce qui évite de réellement faire la queue pour aller essayer !
Les vendeuses sont plutôt discrètes, plus affairées à la tenue des rayons, et autres tâches à faire dans une boutique, qu’à sauter sur les clientes potentielles qui entrent dans la boutique et ça, j’aime bien ! Disponibles en cas de questions mais pas dans la démarche de vente quasi forcée.

Je passé systématiquement au Pimkie de la Part-​Dieu, mais je n’avoue pour ainsi dire jamais y avoir acheté quelque chose. Enfin, ça c’était jusqu’à ce que je fasse mon coming-​out ici.
A chaque fois que j’entre chez Pimkie — n’importe lequel — je me sens trop vieille pour me trouver dans ces rayons. Et en caisse, c’est encore pire: il n’y a que des ados accompagnées de leur mère.
Mais je le confesse ici, j’achète quand même quelques trucs par an dans cette boutique-​là. Vue l’ampleur de mon addiction au shopping et aux fringues, ça né représente certes qu’un pourcentage limité, n’empêche que j’y ai trouvé pas mal de choses que j’utilise régulièrement, entre autres des chaussures.
On n’attend généralement pas trop en cabine, les soldes sont intéressantes, le magasin est vaste et son agencement plutôt intuitif (en tout cas bien adapté à mes intuitions à moi!).
Et je suis sûre que je né suis pas la seule à faire semblant de né pas y aller, allez un peu de courage!

Bonjour, je m’appelle Alexandra D. et je suis retombée dans le pimkie.
Pimkie, c’était l’un de mes fournisseurs pendant mes chères études, époque où je n’avais pas un sou et où je naviguais entre chaînes (Etam, H&M, Camaïeu, Mim et Pimkie donc) et friperies (Kiloshop, Emmaüs et Guerrisol). De la fringue au kilo made in China, en plastique et erzatz de fibres naturelles. Des vêtements mais aussi des accessoires et des bijoux, le tout dans la même qualité. Je le savais mais c’était bon quand même d’avoir des fringues un peu dans le ton.
Alors quand j’ai grandi et que j’ai eu un travail (un vrai, pas des jobs d’été), j’ai délaissé avec un peu de mépris et beaucoup de condescendance ces magasins. Je m’étais jurée de né plus mettre un pied dans ces supermarchés de la mode. Je voulais du niveau supérieur, un peu plus de tenue, de la classe et du plus long terme.
Et puis, un jour de grande lassitude, je suis rentrée dans l’un de ces magasins (impossible de me souvenir duquel, sinon, vous pensez bien, j’y aurais mis le feu avec le recul). J’ai été happée par une vitrine pseudo «pas mal». Je voyais bien pourtant les spots, j’entendais bien la techno dégueulasse qui crachait mais je n’ai pas pu résister. J’ai prié de toutes mes forces, je me suis rappelée les grandes discussions avec mon sponsor et ces longs mois de sevrage. Mais j’ai faibli. Je suis retombée dedans.
Mais j’avais de bonnes raisons, des fois… Des fois, on tombe sur des trucs qui même 100% pétrole sont 100% ce qu’il faut pour se consoler d’une mauvaise journée/​finir une tenue/​renouveler le stock de basiques.
C’était bon au début mais très vite, j’ai déchanté.
Oui, la fringue est toujours aussi cheap dans sa fabrique, ses détails, son style allégrement plagié des tendances modes du moment et ses prix fleurant bon l’exploitation ouvrière.
Oui, les magasins né font pas envie avec couleurs criardes, musique d’ado, clientes hystériques et vendeuses un peu trop à l’usine.
Je né peux pas dire que je né retomberai pas. Je préfère m’accrocher, jour après jour. Mais je né suis pas parfaite.