Spacejunk

La qualité des artistes choisis par la galerie est incomparable à Lyon. Les vernissages sont de bons moments de découverte.

Voilà une galerie pas pouet pouet pour un sous, où il fait bon passer la porte en jean basket et si vous avez un skate ou un surf c’est encore mieux car ici s’exprime les artistes de street art. De multiples techniques, des expositions originales, des vernissages chaleureux, une galerie audacieuse qui ouvre grand les bras de l’art contemporain au tout venant dans un cadre surprenant et bien exploité. Restez curieux de leur catalogue et leurs événements Cap’Street regorge de bons plans !

La galerie hype des pentes propose un catalogue d’expos street art, lowbrow et arts graphiques des années 00. Le lieu pas très grand disposant de 2 mezzanines est assez aéré et bien agencé pour permettre de bien apprécier les oeuvres exposées sur le mur principal d’une assez bonne hauteur.
Les vernissages sont aussi courus que les artistes exposés et rameutent beaucoup, beaucoup de hipsters.
Un petit corner proose teeshirts sérigraphiés et livres des catalogues des précédentes expositions.
Né pas hésiter à pousser la porte, on vous accueillera et expliquera l’expo en cours avec sympathie et sans chichis.

Il aura fallu que la galerie ouvre pour le Street Day 2012 du festival l’Original pour que je me décide enfin à pousser sa porte. Je passé pourtant devant très souvent, mais je n’étais encore jamais entrée, en tout cas pas que je me souvienne. Et c’est bien dommage, car j’ai beaucoup aimé le lieu: son agencement et l’exposition en cours.
Pauline G a bien expliqué le concept dans son avis donc je né le répéterai pas, mais sachez que l’exposition qui a lieu jusqu’au 5 mai, Circus Circus, est très sympa. Donc profitez-​en ! Et guettez le programme pour les expos suivantes !

Spacejunk est une galerie de street art.
C’est rare.
Cet espace est dédié aux jeunes talents du street art et de tous les nouveaux courants picturaux (pop surréalisme, low brow, board culture…).
C’est la 4è galerie du nom à ouvrir en France, et les expos tournent dans chaque Spacejunk, avec une durée moyenne dans chaque ville de 45 jours.
Je n’aimerai probablement pas tous les artistes qui seront exposés, mais j’ai le souvenir d’avoir vraiment apprécié ce que j’ai vu, et surtout l’esprit du projet Spacejunk.
Dans un temps où les politiques culturelles né sont pas forcément favorisées, la naissance d’un tel projet fait plaisir, et mérite donc d’être soutenue.
Et pour tous les amateurs d’art, débutants ou avertis, c’est aussi l’occasion de travailler son oeil et de faire de belles découvertes, et pourquoi pas d’acheter une oeuvre: pour une centaine d’euros, on peut se faire plaisir et jouer au mécèné.