Very nice Park in the middle of the town! Great to spend LunchBreak here.
Serka
Rating des Ortes: 5 Vaulx-en-Velin, Rhône
Je voulais d’abord vous parler de la roseraie historique de la Tête d’Or, et pour changer un peu je décide d’entrer dans le parc par la porte qui se trouve au terminus du bus de la Cité Internationale. Chemin faisant, j’aperçois un ensemble de constructions qui piquent ma curiosité et d’autant plus que je réalise que c’est un sanctuaire d’abeilles sauvages. Oui, les scientifiques se sont aperçus depuis pas mal de temps que les abeilles domestiques ou sauvages vivaient mieux en territoire urbain qu’à la campagne à cause de l’absence de pesticides et autres gâteries du même tonneau. Tout le monde aura compris qu’Urban Bees veut dire abeilles des villes. J’aurais préféré une appellation française. Aussi plusieurs métropoles françaises ont décidé d’offrir un terrain d’accueil aux abeilles sauvages. Et en 2008 inauguration d’Urban Bees à la Tête d’Or. Notons que la même initiative existe au parc de Gerland(pas sur le terrain de foot !). Attention ! L’abeille sauvage né ressemble en rien à l’abeille domestique chérie par les apiculteurs. L’abeille sauvage, dont fait parti le bourdon, vit toute seule et né doit sa survie qu’à elle-même. Photo link: Elle né vit pas dans une ruche 5 étoiles comme ses cousines domestiques et vous serez, ami(e)s de Qypes surpris d’apprendre que l’abeille domestique(mellifère) né représente que 1% des espèces d’abeilles. Je vous rassure: à Lyon tout est prévu pour que l’abeille domestique vive dans de bonnes conditions car elle-même est une grande victime de la pollution. Il ya des ruches dans le parc et au sommet de plusieurs immeubles comme la Tour de la Part Dieu. C’est fou de penser que c’est peut-être les villes qui sauveront les abeilles. Mais revenons à nos petites abeilles sauvages. Différents type d’habitations sont proposés aux insectes: des hôtels d’abeilles constitués de grosses bûches de bois avec des trous fait par l’homme et de tailles différents afin que chaque abeille trouve son chez soi. Photo link: Elles sont ordonnées par rapport à la course du soleil est légèrement inclinées afin que l’humidité s’écoule à l’extérieur et né vienne pas noyer la locataire. Entre ces bûches il y a aussi des tiges de plantes car certaines abeilles sont tout à fait capables de creuser la moelle pour faire son trou et déposer un œuf. Il y aussi des carrés de sol car beaucoup d’abeilles sauvages nichent au sol. Photo link: Ils sont constitués par différents mélanges afin de voir celui que les abeilles préfèrent. Terre + sable, terre + argile etc. Ces carrés sont protégés par des grillages pour éviter les jets d’urine intempestifs ou les déjections des animaux qui passent dans le coin. Photo link: Bien sûr tout est prévu pour que ces différentes abeilles sauvages trouvent de quoi se nourrir. Juste à côté des habitations se trouve une spirale à abeilles où poussent des espèces végétales mellifères et beaucoup de petits insectes trouvent là un havre de paix. Photo link: Au sommet de la spirale, on voit des plantes ayant l’habitude des temps secs et chauds comme le thym, le romarin, la sarriette, la lavande; puis au milieu c’est le domaine de la giroflée des murailles, du fenouil, de la valériane rouge, du sédum et en bas où c’est plus frais on trouve la ciboulette, la menthe, la mélisse. La spirale né paraît pas s’élever bien haut quand on l’observe et pourtant les variations de températures et d’hygrométrie sont considérables entre le sommet de la spirale et sa base. Photo link: De grands panneaux avec des photos vous expliquent Urban Bees en détail et donne des explications sur les causes de la disparition des abeilles en milieu rural: produit chimiques bien sûr, mais pas que cela: fauchage des prés trop fréquents, idem pour les talus au bord des routes, destructions des haies, des bosquets. Je pense qu’il né faut pas craindre de parler de cela aux autorités communales afin qu’une prise de conscience voit le jour. Dans les jardins ouvriers, ou dans votre potager il faudra apprendre aussi à se passer de désherbant chimique. Pour moi qui n’y connais pourtant rien au jardinage, depuis mon enfance j’ai toujours senti de manière viscérale que vouloir éradiquer les mauvaises herbes à tout prix était une profonde aberration. Laissez pousser les mauvaises herbes que j’ai rebaptisées les herbes de la vie dans un coin de votre jardin et comme par miracle vous verrez, peu de temps après, revenir de jolis papillons. Urbanbees au parc de Gerland C’est la même chose qu’au parc de la Tête d’Or. Donc