Que je vous explique un peu le tintouin: Au mois de Juillet, c’était pas l’éclat’, je décide donc de me refaire une petite mise à jour thérapeutique(ouais c’est un truc de psy, né chercher à comprendre ^^). — Mission impossible numéro 1: trouver un psychiatre sur Lyon. — Mission impossible numéro 2: trouver un psychiatre remboursé donc secteur 1(ou un secteur 2 mais n’ayant pas le goût au dépassement d’honoraires abusif) — Mission impossible numéro 3: trouver un psychiatre qui peut vous prendre rapidos(et pas dans six mois) — Mission impossible numéro 4: trouver un psychiatre cool ! Autant vous dire que ce n’était pas gagné. Je fais un bref récap’ des psy secteur 1 sur Lyon et je commence mes coups de tels. Certains étaient trop perchés pour moi. Certains n’avaient pas de dispo avant Octobre. Et puis, il y a eu le docteur Fontanille, pas loin de chez moi qui peut me prendre dans la semaine. Sur le coup, je suis giga contente mais dans un second temps, je me dis que c’est louche d’avoir des dispos aussi rapidement mais bon, je mets ma suspicion de côté en me disant qu’on est en Juillet. Mon rendez-vous arrive. Déjà, dans la salle d’attente, aucun tarif ! Pourtant la loi oblige les médecins(quels qu’ils soient) à mettre leurs tarifs, ce qui pour moi, est normal. Après réflexion, j’ai compris pourquoi. J’entre dans un bureau style Art déco, c’est beau, ça claque. Ce docteur m’explique le cadre de ses entretiens. Trois rendez-vous au tarif sécu et après on discutera du prix(en fonction du travail à faire)(en gros si t’es cinglé t’en auras pour ton pognon !) J’essaye d’avoir un peu plus d’infos à ce sujet(car à la base, je veux un psy remboursé et si je dois payer de ma poche il faut que je sache à quelle hauteur) il me dit que l’on va déjà faire ces trois entretiens. L’entretien se fait, je né suis pas mal à l’aise mais ça manière de pratiquer me laisse un peu de guingois. Bref, je reprends rendez-vous pour la semaine d’après(mais que de dispooooos !) Entre temps, je réfléchis à ce qui s’est passé et je sens que ce psychiatre n’est quand même pas clair car si il est secteur 1, la loi dit qu’aucun dépassement d’honoraire né peut être fait. Comme je né comprends pas, je décide de lui passer un coup de fil pour qu’il m’explique enfin. Parce qu’aux yeux de la loi: y’a pas à discuter le tarif, c’est 43euros70 point barre ! Évidemment, je tombe sur la messagerie, je laisse un message avec mes coordonnées. Il né me rappellera pas, ce qui fait que je suis obligée d’aller au deuxième rendez-vous. Arrivée dans son bureau, je lui demande si il a eu mon message vocal, il me dit oui mais il me demande de le reformuler(aaaaaah ces psychanalystes !). Je lui reformule ma demande et il finit par me dire : — Qu’est ce que vous voulez réellement savoir?(avec beaucoup de dédain) — Pourquoi s’agit il d’un tarif spécial sachant que vous êtes secteur 1 et que la loi précise que vous n’avez pas le droit de pratiquer d’autre tarif que le tarif sécu ! — Ah ! Mademoiselle, vous savez, une thérapie NEMARCHEPASSANSINVESTISSEMENTFINANCIER ! — Ah bon !(choquée !) — Oui oui oui, ça né marche pas, vous comprenez?! — Ah non je né comprends pas car si on part de votre point de vue Monsieur, le service sociale Français n’a aucune légitimité d’exister donc comme nous n’avons pas du tout la même vision des choses, on va en rester là ! Nous passons au règlement(sachant que le deuxième rdv n’a duré que 5 minutes), il me fait payer 88 euros(ha ha ha: 43euros70×2 = 87euros40)(60 cents en plus et sur quelle base? !) Bravo Docteur ! Bravo pour l’image que vous donner de la psychologie et de la psychiatrie ! D’un point de vue professionnel, il s’agit d’un psychiatre suivant à la lettre la théorie Lacanienne. Je n’ai rien contre la psychanalyse, ni contre Lacan MAIS j’ai beaucoup de mal avec ce genre de pratiques. Et si je peux vous donner un conseil de psy: si vous aller voir un psy(qu’il soit psychiatre ou psychologue) incapable de négocier son tarifs, FUYEZ ! Car, c’est une profession censée être humaine et qui peut comprendre que parfois, dans la vie, même quand ça va mal, on né peut pas donner autant qu’on le voudrait(financièrement)