Les Misérables

C’est mitigé, je pense que la formule «à la bonne franquette» est beaucoup trop légère pour cet endroit…
Je plante le décor: nous y sommes allés pour un repas d’affaires, la façade ressemble à une boucherie désaffectée, le resto a ouvert en 1986 à la mort de Coluche et, hormis des posters et banderoles du beaujolais nouveau (de 2008), la déco n’a pas changée depuis l’ouverture (ni la peinture d’ailleurs). Des hommages à Coluche et au général de Gaulle ornent les lieux. En fait, c’est le bordel, il y en a partout mais ça a son charme (on se sent dans la salle à manger du patron), faut aimer.
— Le resto n’est ouvert que le midi, il y a 20 places et on peut réserver
— Le menu est limité à 2 plats et n’arrivez pas en retard, les quantités sont limitées
— C’est pas cher du tout, le plat est à 9,50 €, l’assiette de VRAIS fromages qui puent (oubliez la pasteurisation) à 5 €, dessert à 4 € et le pichet de vin de 47cl à 7 €.
— La bouffe est bonne! il y avait pourtant de quoi se méfier…
— Le patron/​serveur… Que dire… Un sketch, le parfait exemple du vieux parisien pure souche, à l’ancienne: vulgaire, brouillon, ronchon, peu serviable, sent le pinard mais quand même sympa et même généreux… Je sais, c’est pas logique mais c’est comme ça.
En fait, il faut embarquer dans cette «expérience» soit des nostalgiques du «bon vieux temps» et de la province profonde, soit des touristes à la recherché de quelque chose de vraiment typique…

Un endroit que je fréquentais plusieurs fois par semaine lorsque j’habitais le quartier. La vie a fait que je n’y suis pas retourné depuis 2006 et ça me manquait. J’y suis donc retourné il y a deux heures (19 octobre 2010) et j’ai été ravi de retrouver Dominique, un des plus chouette taulier que je connaisse. Le resto s’est agrandi d’une petite salle très sympa mais la carte et le menu sont toujours aussi bons. Vraiment, que vous soyez dans le coin ou même à Paris (c’est à 5 minutes de la gare Montparnasse), Ça vaut vraiment le coup de réserver et d’y aller se faire plaisir un midi.