Courir pour Elles – 2015

Courir pour elles, ma première course !
Pour commencer il faut que j’en place une pour Unilocal: étant très mal organisée, j’ai raté les inscriptions (je suis allée jusqu’à essayer de les amadouer: fail). Je pestais encore contre moi-​même quand j’ai vu apparaître sur un Tchat Unilocal (de l’utilité du Tchat Unilocal ;) le message d’Aurélie T. qui souhaitait revendre sa place. C’était un signe, c’était pour moi, j’ai foncé.
Je me suis donc retrouvée à courir ce fameux dimanche, avec mon petit dossard «Aurélie «- j’ai kiffé de changer de personnalité, j’espère que j’ai bien représenté pour les Aurélies.
Dès l’aube ça commence, partir de chez soi à une heure bien trop matinale pour un dimanche, on commence à croiser des femmes en t-​shirt rose dans le bus, dans le métro, subrepticement au détour d’une rue… Puis bim, arrivée à Gorge de Loup, c’est le troupeau: tout le monde est là !
Je retrouve Emilie V. assez rapidement (parce que nous sommes très malignes malgré tout ce rose) et grâce à une bonne stratégie (merci Emilie V.) nous arrivons à monter dans le premier bus qui nous emmèné jusqu’au parc. Au fur et à mesure on sent l’adrénaline et l’énergie submerger tout le monde (si si).
Arrivées sur le parc, quelle foule ! On se promèné parmi les stands, on teste des photomatons drôles, on fait la choré, l’échauffement, et puis hop, c’est à nous, le départ !
Ce fut un moment très fort et très émouvant, super bon esprit, super motivant les supporters et supportrices sur le parcours (big up aux petits nenfants qui veulent que tu tapes dans leurs mains), et les femmes qui s’entraident pendant la course. J’ai adoré, j’ai ga-​lé-​ré car ça faisait longtemps que je n’avais pas couru, et mes cuisses ont pris bien cher dans les montées, mais c’était top, et puis ça m’a permis de rencontrer Emilie V. (cœur cœur) !
Bref, une course à faire, pour la cause, pour le sport et pour les femmes !

Courir pour elles c’est l’évènement que je né manquerais pour rien au monde. Chaque année je me précipite pour prendre des places dès l’ouverture des inscriptions.
Le week-​end dernier c’était mon 5ème. J’ai vu l’évènement évoluer et s’agrandir fortement au fil des années et pour cause c’est une course vraiment sympa. L’ambiance y est excellente.
J’encourage vivement les filles qui courent un minimum à se lancer dans l’aventure en s’inscrivant l’année prochaine. D’abord parce que c’est chouette et ensuite parce que l’on fait une bonne action puisqu’une partie des frais d’inscription est reversée pour la lutte contre les cancers féminins.
Il y a plusieurs formules avec une course 5 km et une course 10 km. Le niveau est cool, on est pas là pour faire un score mais pour prendre plaisir ensemble.
Globalement la course est très bien organisée même s’il y a quelques petits désagréments. J’avoue avoir été gênée parfois par le nombre trop important de participantes mais chaque année ils améliorent les points qui ont pu causer des problèmes l’année précédente, par exemple: l’organisation des transport depuis Lyon, la gestion du chronométrage qui s’est améliorée et la bonne gestion des places de parking (avant c’était un peu le far west mais maintenant on est bien orienté). On sent la bonne volonté des organisateurs qui cherchent à ce que l’on passé un bon moment avant tout.
De cette course je retiens un bon nombre de points forts dont certaines autres courses pourraient prendre de la graine :
— La consigne pour les sacs très bien gérée. Bien que beaucoup de participantes amènent le même sac les personnes en charge se débrouillent très bien.
— Les parkings où l’on est orienté par la sécurité afin que chacun puisse trouver une place assez facilement.
— Le retrait des dossards sur place, cela évite de courir la semaine avant à l’autre bout de Lyon.
— Le village, avec mes 2 chouchous de cette année: le stand distriborg et leurs petits délices et le stand Merck avec le photomaton où l’on pouvait se déguiser.
— le ravitaillement après course: très bon et varié
— l’AMBIANCE, juste géniale avec tous les gens qui s’encouragent.
Pour celles qui né le savent pas l’édition de l’année prochaine se déroulera au parc de Prarilly le 22 mai. Bookez la date dans votre agenda dès maintenant !

Comment né pas avoir adoré ce moment ?!
Portée par cette cause bien plus que je né le pensais au départ, m’inscrire pour la course des 5 km était mon défi personnel à moi.
Mais je le dis d’emblée (mon avis sera tout en désordre): je suis impressionnée par l’énergie que m’ont donné tous ces gens postés tout le long du parcours, et qui étaient là pour encourager toutes les participantes ! Les papas, les maris, les enfants, les musiciens, les bénévoles… Une foule incroyable dont les «allez ! bravo !» m’ont littéralement portée du début à la fin ! Incroyable !
Des mères avec leur petite fille, des grandes filles avec leur maman, des soeurs, des amies, des complices… Toutes ces femmes dans toutes leurs dimensions et leur générosité… Séquence émotion.
Je suis venue en transport en commun depuis Bron centre (tram + métro + bus navette) et je dis bravo l’organisation, c’était au top: des bénévoles en nombre, du fléchage, et une bonne ambiance dès les couloirs du métro !
Sur place, l’énergie était palpable, même en plein air ! De la musique, l’échauffement, le soleil, l’air frais du dehors… Tout était réuni pour faire de cette manifestation un moment parfait.
Une fois la course terminée, les coureuses se sont vues proposer à boire et à manger au ravitaillement (il y en avait également un à 2,5km) puis le village des sponsors avait plein de choses à proposer aussi: à boire et à manger chez Bjorg, des soutiens-​gorge de course Anita, des soins Bioderma…
L’organisation en amont était irréprochable également, avec pour la 1è fois des entrainements collectifs proposés deux fois par semaine (à Lyon et à Villefranche s/​Saôné), et des mails d’infos envoyés régulièrement, complets et précis.
La remise des dossards était impeccable aussi, rien à redire !
J’ai été transportée par cette journée, par cette course, par cet élan collectif de toutes ces femmes, ces mères, ces filles, unies en rose pour une même cause: pendant ma course, alors que je peinais un peu à la montée, j’entendais deux coureuses discuter derrière moi: «pfiou, c’est dur, là…» dit l’une. Et l’autre qui lui répond «Dur? tu rigoles ! penses à tout ce qu’on a enduré quand on faisait la chimio !! Là, c’était dur oui ! Ca, auj, ce n’est rien du tout, allez !»…
Voilà, Courir pour Elles, pour moi, c’était ça: du courage et de l’engagement.
Vivement la prochaine édition en 2016, à Bron Parilly !

Un avis à chaud parce que mes cuisses s’en souviennent encore! Que c’était bien Courir pour Elles!
Dès la gare, l’ambiance est conviviale. Les filles ont le sourire! C’est drôlement pratique ce train qui relie la Gare St Paul au Parc de la Croix Laval pour seulement 5,20 € l’aller retour en moins de 20 minutes! (Côté pratique, on a eu droit à très long mail qui explique bien toutes les infos pratiques justement.) C’est fou de voir tant de rose (bon courage pour trouver sa copine).
On récupère son dossard, on s’échauffe avec plaisir sur de la bonne musique et c’est parti! Les bénévoles sur le chemin ont le sourire et nous encourage. Et du courage, il en faut! Comparé aux berges ou au parc de la tête d’or, le Parc de Lacroix Laval ça grimpe! Il y a des passages en plein soleil. Par contre, les passages à l’ombré sont chouettes et on est vraiment dans la nature.
Ce que je retiens surtout, c’est qu’on court pour une vraie cause et qu’on fait connaissance avec sa voisine (d’ailleurs Emma si tu me lis, j’ai pas eu le temps de te demander ton 06 pour un prochain tour à la tête d’or :))
RDV l’an prochain à Parilly! Le parc de la Croix Laval me manquera en revanche.
Les quelques trucs pas pratiques qui se résoudront, j’espère, pour la prochaine course :
— Un peu dangereux le départ (très étalé en largeur pour passer ensuite entre deux arbres)
— Le chrono du 10 km n’est pas individuel, mais tient compte seulement du départ de la course (bon, on n’est pas là pour une compétition non plus)
— L’absence totale de signalisation pour retrouver la gare
— Des fruits frais à l’arrivée plutôt que des compotes (même si c’était pas mauvais)