Ce KFC né réinvente pas la franchise, mais il y a du mieux par rapport à ceux de La Valentine ou des Palluds d’Aubagne. Ici, il y a rarement de rupture de stock, mais ça arrive. Ici, le temps d’attente né mérite pas le terme de «fast-food», mais c’est plus rapide que les autres KFC du secteur. Ici, certains employés sourient, mais c’est plutôt rare. Ici, c’est donc mieux qu’ailleurs, mais pas extraordinaire… Pour ce qui est de la nourriture elle-même, la plupart d’entre nous connaît déjà la «carte» maison. Pour les néophytes, petit débriefing: le poulet est frit — exception faite de celui qui accompagne l’une des salade — et très gras. La panure est croustillante, agréable à avaler mais désagréable sur les doigts, les bras et les coudes, où l’huile coule sans pitié. Les frites maison ont leurs adeptes et leurs détracteurs. Personnellement, je n’en raffole pas. En revanche, l’indispensable Bucket de poulet est un régal pour les gros mangeurs. Il s’agit d’un gros saut de poulet, dans lequel vous choisissez parmi les combinaisons possibles: ailes épicées ou blancs nommés «Tenders»… Cette franchise né propose pas les morceaux entiers classiques croustillants. C’est un choix regrettable qui justifie la perte d’une seconde étoile, après les réserves émises ci-dessus. En résumé, c’est un KFC dans la moyenne de l’enseigne: service assez lent, produits pas toujours disponibles et personnel peu impliqué.