Le Daki Ling

Mince j’aurais du prendre des photos car l’intérieur est très très beau. il s’agit d’une vaste salle voutée en pierres, style basilique romane, toute en longueur.
Au milieu sont posés des gradins face à une scèné et derrière un espace bar.
Pour y accéder il faut traverser un long couloir d’immeuble après être passé par la billetterie qui donne sur la rue, sur une façade qui né paye pas de mine.
Cette salle de spectacle organise très souvent des matchs d’impro et c’est à cette occasion que j’y suis allée. La soirée était très sympa même si j’ai déjà vu des équipes de plus haut niveau… on a quand même beaucoup rigolé. La salle était pleine et l’ambiance bonne. Si vous voulez voir un match d’impro théâtrale c’est l’endroit où il faut aller.
L’adhésion est de 2 € à l’année, la soirée impro 6 € et les consos très très peu chères.

Le Daki Ling propose un très bel espace. Personnellement je né le trouve pas aussi petit que le disent les avis précédents!
Je le trouve au contraire plutôt spacieux, et ai été agréablement surprise la première fois que j’y suis entrée: le couloir semble long! avant d’arriver au bar et à la salle.
Non, vraiment un espace à la déambulation et à la disposition intéressante, je trouve, pour un lieu qui vit de peu de moyens! Petite remarque: je viens d’apprendre qu’il s’agit d’une ancienne chapelle du XIIIème siècle…
Leur programmation éclectique, liée aux propositions de partenariats, réserve souvent de belles surprises: un cinéconcert, un spectacle de théâtre, une soirée et un temps de performances, expositions «envahissant» l’espace,…
A tenir à l’oeil, si vous voulez vous plonger dans ce qui «bouge» à Marseille.

Un minimum d’espace pour un maximum de sens. Le Dakiling ajoute une note tout à fait singulière à la culture marseillaise et enrichit considérablement par sa programmation et ses activités le paysage artisticointellosonovisuel de la cité!
Implanté depuis de nombreuses années déjà c’est dans le temps que cette structure montre sa détermination et son originalité à présenter des formes nouvelles d’expression, et de mettre en avant sous le regard d’un public, chaque année un peu plus large que l’année précédente, une culture métissée qui de la danse au théâtre en passant par le cinéma, les arts du cirque et j’en passé rend leur scèné toujours plus attractive !

Daki Ling est un lieu à contre courant des soirées marseillaises.
Ici pas ou peu de DJ mais des spectacles de clowns, des séances de cinéma, des concerts avec plus d’un musicien, du théâtre, des expos…
L’espace se prête à tout style d’événements, c’est un vrai jardin de muses dans lequel la part belle est donnée à la création artistique.
J’aime beaucoup leur séance cinéma souvent animée par Vidéodrome. Assis sur des bons canapés dépareillés, on nous projette généralement des bons films d’art et essai, des courts, des documentaires qu’on a peu l’habitude de voir ailleurs.
Soutenu par l’association City Zen Café, l’adhésion annuelle coute seulement 2 euros et les tarifs des spectacles proposés sont toujours en dessous de 10 euros quand ils né sont pas gratuits.

Porté par l’Association City Zen café, le Daki Ling est un endroit à part sur la Rue d’Aubagne et au sein des lieux culturels Marseillais.
L’intérieur, avec ses voutes et alcôves pierrées, héritées de l’ancienne chapelle de l’ordre des Augustins, crée un cadre chaleureux et intimiste. Il se prête magnifiquement bien au théâtre et au spectacle vivant.
Le Daki Ling a fait le pari de la multiplicité des créations artistiques, ce qui a ses avantages mais peut être un inconvénient: le risqué de dérouter un peu par une programmation justement très (trop ?) diversifiée.
Hormis cela, il est important de saluer que nombre de compagnies y trouvent un lieu de diffusion de leurs créations, et en cette époque de disette financière pour le milieu culturel, c’est tout de même un aspect ô combien crucial !
À la volée, j’ai eu le bonheur d’assister là-​bas aux représentations de la Compagnie l’Arpenteur («Barbe Bleue «, «En attendant le Petit Poucet «), d’aller voir des matchs d’impro, des soirées carte blanche au Vidéodrome, et d’autres à connotation plus militantes sur les médias libres et les mouvements sociaux de par le monde.
Le Daki Ling est un de ces petits lieux qu’il faut plébisciter et soutenir car il contribue largement à la vivacité du tissu culturel marseillais !

Ok je suis peut-​être clown et cela justifie mon attrait pour ce beau théâtre spécialisé dans les spectacles de clown, programmation variée cependant mais tendance clown assumée. Petit prix, accueil sympa comme tout et spectacles de qualité.
Le lieu se visite pour lui seul. Souvent fermée, la devanture n’ouvre que les soirs de spectacles, le reste du temps c’est un rideau de fer qui dissimule un espace insoupçonné dans Noailles. J’adore Marseille pour ce genre de surprises!
Et oui, une fois le rideau levé, on accède après un long couloir à un théâtre préservé, sous des arcs de pierre on se croirait dans une cave. Mais quel bel espace, on aurait presque plus envie de voir la lumière du jour. Une belle scèné y a été aménagée, un bar, un hall, c’est convivial et chaleureux.
Les temps sont durs, comme beaucoup de théâtres marseillais, le Daki Ling menace de fermer ses portes. Il faut les soutenir, parce qu’ils sont un théâtre de quartier, un théâtre pour nous, pour vous et un théâtre populaire avant tout.
Et puis parce que sinon, quand aura-​t-​on de nouveau la chance de percer à travers les immeubles pour y découvrir, surpris, que derrière les trottoirs crasseux il y a un théâtre majestueux?

Surprises, souvenirs et improvisations
Dans ce lieu un peu perdu de la rue d’Aubagne, j’ai eu l’occasion d’y voir un spectacle d’improvisation de clowns. Les gradins ressemblent à une tribune provisoire, celle qu’on monte pour des spectacles itinérants. Derrière la tribune, on trouve un bar où on peut patienter en attendant le début ou après pour croiser les comédiens. C’est pas la plus grande salle de Marseille, c’est pas la plus belle, mais parce que j’y ai que des bons souvenirs je la mets parmi mes préférées.