Passage de Lorette

MASSALIA qui s'appelait jusqu'au 16éme siècle le quartier "CAVAILLON" que l'on appelle le quartier du PANIER, rue qui fait le tour de l'ancienne ville depuis le 17-éme siècle Ce lieu se trouve perpendiculairement la rue IMPERIALE construit en 1860, qui fut nommé la rue de la REPUBLIQUE après le chute de Napoléon III en 1870 Ce sont les gens d'origine Italienne qui habitaient à SAINT JEAN et qui disait en montant sur la butte , "je vais au panier" , nom qui finira par porter ce nom Le passage de Lorette était la propriété de la "société immobilière" et elle était fermé quelques heures par jours tous les 25 ans et faisait constater le statut de cette propriété privée par constat d'huissier; Ce passage est ouverts en permanence au public maintenant ; Il reste encore des grilles en haut de l'escalier. Entre la volées d'escaliers, on traverse une cour intérieure d'immeubles donnant sur des bâtiments hauts et proches les uns des autres ; C'était au 12-éme siècle, à l'origine des maisons des chevaliers de Saint Jacques de l'EPEE qui hébergeaient les Pèlerins en partance de la Terre Sainte; Ce lieu était occupé par la CAMORRA depuis le 16ème siècle que l'on appelait le camp Sicilien, Mafia pour la prostitution qui perdura jusque dans les années 1980, et qui utilisait les jeunes filles, souvent très pauvres pour leurs charmes, avec les jeux D'ARGENTS, et s'accommodait à l'attaque des banques. Ils faisaient la police car aucun délinquant ne venait dans ce lieu qui attirait des gens riches avec les quelques spectacles de musiques Et ils chantaient tous cette comptine Marseillaise qui parlait de ce passage en chantant "les filles de Lorette n'aiment pas dormir seulette " Ce chant désignait ces filles peu farouches demeurant aussi autour de l'église de Notre Dame de LORETTE. et autour du château SAINT-JEAN faisaient les aller retour sur la GRAND RUE, rue GRECO-ROMAINE, la plus ancienne de MASSILLIA, de MARSEILLE Jacky L : écrivain et guide bénévole pour la ville de MARSEILLE

Je l’empreinte tous les jours, même plusieurs fois par jour, alors pourquoi né suis-​je toujours pas svelte!!!
Quand je suis arrivée dans ce quartier j’ai pris un nombre hallucinant de photos dans ce passage, car les bâtiments de la rue de la république étaient encore habités et des cordes à linge tissaient une toile dans le passage recouvert de vêtements à sécher… Ambiance napolitaine qui m’inspirait beaucoup.
Depuis, quelques mois maintenant les bâtiments de l’îlot 14 (référencé ainsi par les architectes de Atemi, propriétaire d’une grande partie de la rue) sont vides et en complète restructuration pour accueillir une nouvelle population… En espérant que malgré toutes les modifications que subissent ces bâtiments, le Passage de Lorette né soit pas fermé ou modifié…
Il mérite d’être restauré, nettoyé et mis en lumière.

Le passage de Lorette est vraiment typique lorsque l’on est sur la rue de la République et qu’on l’emprunte pour aller vers le Panier, ce passage est vraiment une transition: on passé de la rue passante et bruyante à ce «petit village pittoresque» fait d’enchevêtrement qu’est le Panier.
A l’inverse quand j’emprunte le passage en sens inverse vers la rue de la République, j’ai l’impression tout à coup de sortir d’une époque et de rentrer dans une autre.
Ce passage est très charismatique et les ruelles adjacentes font pensées à celle de Naples ou de Sicile; en ce moment, à cause des travaux de réhabilitation le passage n’est pas à son avantage, il y a des gravas, des flaques d’eau, des morceaux de tôle par ci par là. mais quand tous ça sera finit il reprendra tout son charme.

Le passage de Lorette, c’est dommage de nos jours on y voit plus grand chose. Si vous y passer vous n’y verrez peut-​être pas grand chose, c’est fermé depuis quelques années.
Il y a encore pas si longtemps on y voyait tout, la vie dans les étages, les fils suspendus entre les fenêtres des immeubles, l’étroit passage du linge reliant deux habitations.
Moi j’ai toujours un pincement nostalgique quand j’y passé, je prends toujours ce chemin pour aller au Panier. On m’a raconté un jour que ce passage était plein de vie et de commerces il y a quelques décennies.
C’était un vrai marché, un Noailles de l’époque, on y sentait la cuisine, on y entendait la vie fourmiller.
Moi c’est une impasse qui me fait rêver en remontant le temps. Je suis une grande fan. Je m’y raconte des histoires, peut-​être que vous aussi? Vous me direz…

En remontant du Vieux port, reliant la Rue de la République et le quartier du Panier et en traversant l’îlot des Folies Bergères, le Passage de Lorette est bien plus qu’une simple voie de passage.
Les 650 m2 de cet ensemble abrite un couloir peu éclairé, prolongé d’un escalier qui monte jusqu’à la rue des phocéens, et un peu plus loin, la pizzeria Chez Étienne.
À son centre, le petit ilot au nom si pittoresque renferme plus de 70 habitations, duquel le linge pend aux fenêtres.
Lieu chargé d’histoires (et de rencontres), c’est aussi devenu un enjeu patrimonial: la mairie du secteur a saisi l’intérêt de restaurer cette porte d’entrée supplémentaire au quartier du Panier, si plébiscité par les touristes (notamment depuis une certaine série télévisée…).
Un charme tout particulier !