Musée Emile Zola

Zola est mon auteur préféré. Je vais tous les ans depuis le centenaire de sa mort au pélerinage littéraire du premier dimanche d’octobre. Le parc est magnifique et l’on peut visiter la maison et le bureau impressionant où tant de chefs-d’oeuvres ont été écrits.
Une belle promenade. De plus Médan est très joli

La maison d’Emile Zola de Médan est située dans le département des Yvelines en Ile de France.
L’écrivain acheta cette maison en 1878 grâce aux gains de son roman «l’Assommoir» publié en 1877. Il conserva cette demeure jusqu’à sa mort en 1902. Il y passait 8 mois de l’année retournant à Paris durant les mois d’hiver. Il écrivit à Medan huit de ses romans dont «Germinal», «Nana», «La Bête humaine» en 1890 et «Au Bonheur des Dames».
L’une des pièces principales de la maison est située au second étage. On y remarque la cheminée encadrée de cariatides sur laquelle est peinte la célèbre devise: «nulla dies sine linea». On y retrouve également des objets ayant appartenu à l’écrivain, caricatures, éditions originales, affiches. Sur la cheminée, est posée la pendule noire rendue célèbre par le tableau de Cézanne («Nature morte à la pendule noire», 1866). Dans la chambre de l’écrivain, un immense tableau représente Zola, son épouse et leur fils Emile qu’il a eu avec Jeanne Rozerot.
La maison a conservé le charme et l’ambiance du XIXe siècle: meubles hollandais du XVIIIe siècle, vitraux des XVIe, XVIIe et XIXe siècles dans la salle à manger et le salon-​billard. De nombreuses photographies réalisées par l’écrivain, des manuscrits, des journaux et de nombreux bibelots ayant appartenu à Émile Zola, sa femme Alexandrine ou Jeanne Rozerot (la mère de ses deux enfants) sont exposés.
Pour Zola, l’âme d’une maison tient à ce qui s’y vit à l’intérieur, alors peu importe son apparence extérieure !
La maison de Médan reflète à l’extrême les goûts naturalistes de l’écrivain: vitraux, tentures, tapis, meubles de toutes époques, entre art médiéval et Art Nouveau. Les deux tours qui finissent par flanquer le bâtiment principal ont une drôle d’allure
Dans son bureau qui s’ouvre sur la nature environnante et dont les murs sont hauts de six mètres, il a fait écrire Nulla dies sine linea (pas un jour sans une ligne). Il produira, année après année, quatre à cinq pages chaque jour.
En 1888, dix-​huit ans après son mariage, il tombe amoureux de Jeanne Rozerot, la jeune lingère que sa femme vient d’embaucher.
Les deux seuls enfants de Zola naîtront de cette liaison: Denise, en 1889, et Jacques, en 1891. Jusqu’à sa mort, Zola mènera une double vie, installant sa seconde famille à Paris, puis, en 1893, à Cheverchemont, d’où il pouvait les voir à la jumelle depuis la maison de Médan, puis non loin, à Verneuil.
Il va rompre cet équilibre instable en s’engageant aux côtés de Dreyfus en 1898, et choisir l’exil en Angleterre pendant onze mois, avant de revenir à Médan.
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Zola n’a possédé que la maison de Médan. Mais il a vécu, en locataire, à Aix et Paris.
L’écrivain est enterré au cimetière Montmartre le 5 octobre 1902. En 1908, ses cendres sont tranférées au Panthéon.
Le parc de 1,2 hectare est en cours de réhabilitation et le futur musée Dreyfus présentera une exposition permanente sur
l’Affaire, constituée d’une collection de quelque 500 pièces.
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