Clinique du Pont de Chaume

Je suis allée dans cette clinique il y a quelques années, en urgence pour une grave maladie. Et franchement, j’ai guéri certes, mais je né peux pas dire que ça s’est bien passé.
Déjà, j’arrive aux urgences entièrement vides de chez vides, j’aurais dû être prise de suite vu mon état: j’ai attendu plus d’une heure pour être mise dans un box et qu’on s’occupe de mon cas. J’ai dû rester aux urgences tout l’après-midi, avec de la morphine apportée à horaire régulier vu la douleur; il a fallu que mes parents (j’étais mineure) aillent réclamer régulièrement eux-​mêmes la morphine, car les infirmières papotaient et s’en fichaient. Finalement, j’ai eu le staff complet de médecins à mon chevet, car j’avais une maladie à la c. n qu’on a qu’à 70 ans d’habitude… L’impression d’être une bête de foire.
J’ai fini par être transférée pour 5 jours en soins intensifs. Là, des médecins pas d’accord entre eux sur mes traitements, un délai de séjour qui s’allonge au fur et à mesure (faut bien remplir la clinique entièrement vide…) alors que je vais mieux. Des infirmières bourrines qui me font des prises de sang à la bourrine (dans le poignet !..) et des perfusions qui né tiennent pas car pas foutues de piquer correctement. Des menaces de leur part que «si elles arrivent pas à piquer, elles vont appeler la préleveuse (du labo) et ça fera beaucoup plus mal !» (euh non, la préleveuse du labo elle m’a piqué quelque jour après, j’ai RIEN senti…). Je souffre, j’ai soif en permanence (la perfusion était mal posée…), tout le monde s’en fout complet.
Je suis ensuite transférée en unité «légère». Une semaine de plus pour aucune raison. Les médecins toujours pas d’accord entre eux (ils se sont engueulés devant mon lit sur l’utilité ou non d’un scanner…), le séjour qui s’allonge, finalement on finit par me promettre la sortie à un jour donné. De nouvelles menaces «on vous fait un scanner INDISPENSABLE à votre sortie, mais si vous partez avant, on vous le fera pas et vous vous démerderez pour prendre rdv ailleurs avec 3 semaines de délai !» La visite d’une nutritionnisme incompétente qui sous-​entend que ma maladie est dûe à mon léger surpoids (c’est faux), donc que c’est ma faute, et m’engueule quand j’émets des doutes sur le fait de pouvoir suivre à la lettre, pour 3 mois avant une opération, un régime 100% sans gras «Si vous voulez rechuter c’est votre problème hein !»
Le scanner de sortie? On me pose une perfusion pour m’injecter un produit de contraste (je n’avais plus de perfusion depuis plusieurs jours). A la fin, il reste la moitié de la poche d’iode, je demande qu’on me retire le tout. Refus «c’est le médecin qui décidera si vous pouvez la retirer !» Sidérée, j’argumente en disant que n’ayant pas de perfusion à l’entrée, c’est que je n’en avais plus besoin… En guise de réponse, on me glisse habilement la poche (accrochée à la perf donc) sous la robe de chambre (pour que j’ai du mal à l’enlever moi-​même), et on me pousse vers la sortie, et démerde-​toi sans pied à perfusion aussi hein. Mais ce n’est pas fini ! Revenue au service de médecine, je réitère ma demande. Il a fallu que je menace de l’enlever moi-​même (je n’avais toujours pas de pied à perfusion !) pour qu’on accepte finalement de me l’ôter. Un beau bleu au bras en prime car mal posée, encore une fois.
A ma sortie: aucun suivi, je prends les rdv moi-​même. J’ai un problème annexe à la maladie (lié), le médecin sûr de lui me sort «vous avez une hépatite, c’est sûr à 100%, ça doit être une MST» (j’avais une vie sexuelle depuis un an à cette époque), le tout devant mon petit ami… Analyse, il s’est planté, aucune hépatite, ni infection en cours: on a jamais su à quoi c’était dû. J’ai eu un dernier rdv, où on a oublié de me dire qu’il fallait venir à jeun = échographie inutile, puisque du coup on né pouvait rien voir… On m’a aussi envoyé loin dans une autre clinique car comme par hasard, les appareils pour une écho-​endoscopie étaient «en panne» quand j’ai dû en passer une (on né m’a pas beaucoup plus respectée là-​bas qu’ici et je soupçonne fort ma minorité).
Ensuite j’ai été opérée, trois mois plus tard, et là rien de particulier à dire: la chirurgie est peut être meilleure que le service de médecine. Ah si, l’anesthésiste qui insiste pour piquer en plein sur la main (il y avait noté sur mon dossier de né pas le faire, j’ai les veines qui explosent littéralement), qui finit par m’endormir au masque pour né pas avoir à me piquer éveillée («je suis trop chochotte et il doit faire son boulot»), et ME PIQUE A LA MAIN.
P.S: Précisons que ma mère a été opérée ici également et ce n’était pas mieux. En chirurgie, le chirurgien a omis de faire une échographie avant l’opération, résultat, la vésicule biliaire distendue et «collée» à la paroi du ventre, ça a duré trois heures au lieu de 45 minutes. Aux urgences: diagnostic de grossesse pour des douleurs au ventre… Sauf que ma mère est ligaturée des trompes ! Ils ont échangé les analyses d’une autre personne…

Très bonne clinique, et de très bon médecins à chaque services.

service d’imagerie très performant