J’ai appris deux choses sur les palourdes : 1°)Palourdes, mon oeil ! Elles sont LOURDES ! On est ravi de les ramasser quasi à la pelle, mais ensuite quand il faut rapporter le seau c’est une autre histoire. 2°)Elles né sont pas sourdes ! Quand on les met à dégorger, il suffit de s’approcher à pas de loup et de frapper dans ses mains, pour qu’elles vous crachent un jet d’eau impressionnant la figure. Quand elles sont en mer, elles utilisent ce procédé de propulsion pour de déplacer. Il faut donc les faire dégorger à l’extérieur sinon la cuisine se transforme en piscine.
Anne-marie D.
Rating des Ortes: 5 Anthy-sur-Léman, Haute-Savoie
Je né me suis pas trompée en vous indiquant l’endroit sur le plan: en pleine mer ! Et ce né sont pas de vestiges romains dont il s’agit ! Mais de palourdes ! Introduite en France dans les années 1970, la palourde dite japonaise a colonisé le chenal d’accès au port de Noirmoutier au large du Fort Larron. Vous pourrez connaître l’ivresse d’une pêche quasi miraculeuse, en vous rendant à marée basse dans cette zone quand le coefficient de la-dite marée dépassé 80. Munissez-vous d’un râteau, d’un seau et hop ! Il suffit de gratouiller le sol et les délicieux mollusques apparaitront. Attention cependant il y a quelques règles à respecter: il né faut ramasser que des bivalves de plus de 40 mm de long et pas plus de 3 litres par personne, la maréchaussée guette(pour de vrai, j’ai expliqué dans un article précédent qu’ils raffolaient emm le monde !) Faites aussi gaffe à né pas trop vous approcher du chenal, c’est plein de vase et elle sent vraiment mauvais ! Laissez ensuite dégorger les bestioles pendant deux jours, à plat, à peine recouvertes d’eau salée(30g/litre) ou mieux d’eau de mer. Vous pouvez ensuite les déguster crues, cuites, farcies, à votre guise.