Adam’s

Franchement pas terrible, cela paraissait être un concept sympa «risotto et tartines». J’ADORE les risottos et les tartines. Mais j’ai vraiment été déçue (bon oui ok, déjà parce que j’ai galéré à manger avec mon bras cassé) mais surtout parce que j’avais l’impression de manger au self du collège.
J’ai pris un menu risotto au chorizo, avec une boisson et un moelleux au chocolat.
Le risotto était tiède, en piètre quantité, et vraiment pas bon. Le moelleux, industriel à souhait et réchauffé au micro-​ondes…
Je me dis que j’aurais dû prendre une tartine mais je suis pas sûre que cela aurait été meilleur en fait …

Jour férié? 20h? Espoir de mettre un pied chez Factory&co? Malheureuse, va.
Direct chez Adam’s, (plus ou moins) fraîchement ouvert, a priori tout indiqué pour un repas sur le pouce, en solo, avant une séance. Oui, le resto surfe en effet à mort sur la mode du snack chic et sain, en témoigne notamment la déco.
Moi qui comptais tenter les tartines (première spécialité mise en avant par les écriteaux, quand même), on m’informe qu’il n’en reste que 3 sur les 6 habituellement disponibles. Bön. Sandwiches? 3. Bön. Je me rabats sur les salades, et grand bien m’en fait: la Gambas/​épinards/​mangue/​betterave est très appréciable, quoi qu’un peu portée sur le sucre. Sceptique devant la petitesse du pot, je prends en sus un oeuf mi mollet — mi mosa (oh le joli calembour), pas mal. Pendant mon repas, surprise, on m’amèné un petit moelleux au chocolat, «cadeau de la maison». Toi mon copain, tu viens de gagner une étoile. Côté dessert, après un choix cornélien, je me suis rabattue sur une barre gianduja /​framboises, vraiment délicieuse.
Oui mais. Oui mais 9,90 € pour une salade vraiment maigrelette, une bouteille d’eau et un petit dessert, c’est pas donné, voire franchement excessif, a fortiori pour une restauration sans service en salle. La gentillesse du staff et la qualité des produits rattrapent toutefois le goût amer laissé par l’addition. En définitive, il est fortement déconseillé de se rendre chez Adam’s un jour de grande faim, auquel cas vous pourrez grappiller, pour le même prix, un tartare /​frites chez M Café, à quelques mètres.

Grand amateur de Bercy village, je me fais presque un devoir moral de tester les bistros, bars et restaurants présents là bas.
Du coup, comme le Factory était bondé, j’ai porté mon dévolu sur cette adresse que je né connaissais pas. Peut-​être aurait-​il fallu qu’il en reste ainsi.
Bön, le décor est sympa, à la mode, chaleureux et moderne, ce qui m’a aussi incité à rentrer (tout comme le personnel avenant et poli).
Par contre là où le bât blesse c’est le côté cuisine (ou plutôt assemblage).
Le choix est vite limité, mon sandwich avait surtout le goût du pain aux olives qui le composait.
La bonne surprise se trouvait dans le gâteau pomme-​noix-​cannelle, qui avait l’air d’être l’une des seules choses «cuisinée» là-​bas, et encore, j’ai des doutes.
Bref, une expérience que je né pense vraiment pas renouveler, si ce n’est qu’en cas de sévère fringale et que tout le reste est fermé ou trop plein, dans ce cas ce sera café et pâtisserie, c’est tout!
C’est vraiment dommage pour ce lieu, mignon, mais qui né tient pas ses promesses pour le moment.

Lundi de pâques…14h30… Rien à manger à la maison… Envie de Burger…
Je dégaine l’application Unilocal pour regarder mes signets. Tiens y’a Un amour de Burger qui est ouvert toute l’aprem.
Après un bus, un métro, et de la marche à pied sous un Paris pluvieux et maussade, je tombe sur une devanture fermée… Grrrrr… Déception…frustration.
Je décide de me rabattre sur Bercy village. Là-​bas je suis certaine qu’il y aura des restaurants ouverts. De toute façon je mangerais n’importe quoi, j’ai trop faim.
Arrivée au restaurant de tapas Casa del Campo la journée de la loose continue. Ils ont fermé la cuisine et né serve que des boissons.
Je me retrouve donc à Adam’s: tartines et cafés. Un petit fast food de tartines et sandwichs.
Ils proposent plusieurs formules: sandwich à 9,5 € (sandwich+boisson+dessert), tartine à 11,5 €…
J’ai opté pour le menu tartine avec une tartine jambon/​artichaut. Autant dire qu’heureusement que j’avais faim parce que sinon j’aurais été encore plus déçue je pense. La tartine, qu’ils font griller, à rendu le jambon très sec. La tartine était vraiment trop salée. De plus les bords du pain (qui d’ailleurs n’était pas exceptionnel) étaient un peu calciné.
En fait cette tartine, j’aurais pu très bien la faire moi même. Quand on voit qu’une tartine seule coûte 8 € voire 8,50 € selon la garniture, on se dit qu’il y a un petit problème de tarification.
Le seul petit plus, c’est qu’on peut choisir dans le menu n’importe quel boisson et dessert sans supplément.

Ancien chef pâtissier de Fauchon, Christophe Adam nous propose ici une enseigne surfant sur la vague du «snacking chic» à base de tartines, sandwichs ou salades sortant de l’ordinaire et préparés avec des produits «frais», cela reste encore assez rare de nos jours pour le souligner.
Le produit phare étant la tartine, on peut y trouver 7 sortes de tartines en allant de la raffinée «Champignons/​St Nectaire/​Myrtilles fraiches» à la plus classique «Jambon fumé/​Champignons de Paris/​emmental» … je me suis arrêté sur la tartine «CROQ’»: Bechamel aux lardons, jambon fumé et comté en formule menu.
Les produits sont frais, sont fins et ça se sent ! Première fois que je tombe sur un snack aussi fins en goût, le souci pour ma part fût la quantité car elles sont maigrelettes leurs tartines, accompagnées d’une boisson et d’un dessert cela fait un peu juste pour le déjeuner du midi. Le pain de la tartine était succulent, et on sentait bien tout le goût des différents ingrédients.
En dessert, j’ai pu goûter au baba au rhum servi dans son pot en verre, avec une crème légère par dessus. Un dessert gourmand, élaboré qui sort de l’ordinaire du monde du snacking.
Alors oui, c’est du snacking chic et c’est très réussi, par contre il vous faudra mettre le prix ! Car pour ce prix là, vous pouvez aussi bien déjeuner à une table de restaurant avec un plat plus copieux. Mais la qualité, ça se paye et ça vaut vraiment le coup d’y faire au moins un tour.
La note du rapport qualité/​prix rattrape celle du rapport quantité/​prix.
Vous pourrez déguster sur place ou bien emporter votre repas.
A noter que l’intérieur est sobre, mobilier en bois, les plateaux sont originaux en bois avec rebords arrondis pour mieux le tenir.
Même chose que chez son voisin Factory and Co, on vous donne un petit pager qui vibre quand votre commande est prête.
Petit plus: au comptoir, on pourra compléter son menu avec des petits cakes chocolat orange, sirop d’érable, …