Asmara

C’est la 2ème fois que je vais diner dans ce restaurant, et toujours le même plaisir: un accueil chaleureux et une cuisine délicieuse à base de produits frais.
Seul bémol: plats un peu chers (15 euros)

J’apprécie la cuisine erythréenne depuis mon adolescence passée dans un pays voisin de la corne de l’Afrique. Lorsque j’ai vu qu’un nouveau restaurant érythréen, revendiquant une cuisine faite à partir de produits frais, ouvrait à côté de chez moi, je n’avais qu’une idée: l’essayer.
Afin que cette découverte soit complète, j’ai embarqué dans l’aventure mes parents et une amie, et c’est tous les quatre que nous avons passé la porte d’Asmara un soir de semaine.
Accueil
Le restaurant est tenu par un jeune couple d’érythréens, pour l’instant ils gèrent l’ensemble seuls. L’accueil est très gentil et souriant. Lui est discret, elle plus chaleureuse, on se sent en tout cas les bienvenus.
Service
Peut-​être un peu lent encore, mais je pense qu’il s’agit aussi d’une période de rodage. Nous étions 3 tables ce soir là et nous avons pas mal attendu nos cocktails (faits maison et plutôt bons), puis nos plats, mais tout a été servi bien chaud, fraichement cuisiné, et ça valait la peine de patienter.
Cuisine
C’est délicieux. Pour les novices, le principe de la cuisine de cette région est de manger un plat, en général mijoté, que l’on mange à l’aide de l’injera, une galette à la saveur légèrement acidulée puisqu’elle est faite à base de teff, une céréale de la région.
Nous avons choisi un assortiment à partager pour goûter: poulet en sauce tomatée douce, oeufs durs, épinards et pommes de terre, sorte de dahl de lentilles, boeuf, agneau… Nous avons tout aimé. Tout était délicieux, parfaitement cuit, parfumé. Et l’injera était délicieuse et moelleuse.
Une vraie réussite, on sent la cuisine faite maison et on se régale. Nous avons également été gâtés car on nous a offert des samosas à la viande en entrée, divins: croustillants, fins parfumés, miam !
Pour terminer, nous avons pris un café traditionnel: le café est grillé devant vous, puis moulu et enfin confectionné dans la cafetière en terre cuite traditionnelle. Au moment de servir le café, on brûle de l’encens… Et on est transportés. Il n’y a pas pour moi de meilleure façon de boire du moka d’Ethiopie.
Nous sommes repartis enchantés et j’ai bien l’intention de faire découvrir ce joli restaurant familial à mon entourage.
Côté prix, les plats sont autour de 13 à 15 €.