Bagel Bagels

On découvre il y a quelques jours qu’un restaurant de bagels ouvrira ses portes à très exactement 10m du bureau. Etant un habitué et un fan du Bagel Family, plus bas dans la rue, pour lequel nous sommes prêts à marcher une dizaine de minutes plusieurs fois par semaine, cette nouvelle nous réjouit.
Las, quelle déception.
Pour leur défense, ils viennent d’ouvrir, donc je suis prêt à revoir ma copie d’ici quelques semaines si ça s’améliore.
Le concept, la déco :
Quelle horreur, tant de clichés… Les photos de New York, les bagels au nom de quartiers de New York, le papier peint motif briques, c’en est presque gênant. On recommanderait aux propriétaires de s’inspirer de tous ces restaurants qui font de la bouffe US sans pour autant se sentir obligés de faire de leur salle l’équivalent d’un prospectus de tour opérateur bas de gamme.
Les bagels :
Trop petits, et pas top. Le bagel en lui même est pas dégueu mais clairement industriel. La garniture est sans intérêt, la sauce trop sucrée, c’est sans doute du Métro tout prêt.
L’accompagnement :
La formule comprend du coleslaw. En fait un mélange de coleslaw et de carottes rapées, qui n’ont le goût que de carottes, et baignent dans une sauce sans intérêt. La portion est minuscule, l’équivalent d’une cuillère à soupe… C’est léger. Pas de frites, de soupe, de salades d’accompagnement (le restaurant propose à la place du bagel dans la formule, des salades, mais à 6 €).
Les desserts :
Le bon point, ils sont faits maison, sont bons, et copieux. Le carot cake est très gras mais très bon.
Les prix :
Donc on a un bagel, une boisson, un dessert et un mini-​accompagnement pour 9,5 €, c’est un peu cher, surtout comparé au Bagel Family d’en bas de la rue, qui propose de bons bagels, de bons desserts, et une soupe maison pour moins que ça…
Le service :
On frôle la catastrophe: 15 min d’attente alors que l’on n’était que 4 clients. Mon bagel a été placé dans le mauvais sac, je n’avais donc pas ma commande. Il est arrivé la même mésaventure à un collègue.
En somme, il y a pas mal de choses à revoir, et d’ici là on continuera à marcher jusqu’en bas de la rue.