Blanc-Matic

Vulgaire pseudo-​pressing (plutôt au 73, BD EXELMANS, juste devant la sortie de métro) de type truands,
Dans lequel on détériore les vêtements de qualité au lieu de les nettoyer.
Vulgaire personnel incompétent et insolent, avec le pseudo-​gérant en tête (que je note également ¹⁄₅ étoiles pour son quotient intellectuel) qui joue les durs et qui, lorsqu’il commet une faute, rejette tout sur la faute du client et de la marque, vociférant des pauvres phrases telles que: «c’est pas moi, c’est vot’ manteau/​pantalon qui est pourri … c’est d’la mauvaise qualité !» (manteau Hermès et pantalon Dior achetés deux mois auparavant), «ma collègue vous a pas dit? faut éviter d’acheter du kaki et du bleu marine ça se décolore !», «vous pensez que je vais vous dédommager? vous croyez au Père Noël !?» et finalement, des menaces: «cassez-​vous … ah j’vais m’énerver moi hein !!»
À ce moment-​là une cliente d’un certain âge et d’un air respectaaable entre dans le pseudo-​pressing, alors que nous n’étions que lui, moi et une cliente de type asiatique qui n’avait pas l’air de comprendre ce qu’il se passait.
Après m’avoir ignoré pendant trois minutes le pseudo-​gérant change brusquement de ton et devient un grand diplomate: «vous devriez demander l’avis de mes confrères, je suis sûr qu’ils diront la même chose que moi. Sinon, revenez et je vous rembourserai.» Ce que je fais. Les trois pressings auxquels je me suis confié sont unanimement d’accord sur le fait qu’un produit trop agressif a été utilisé lors du nettoyage. Je reviens au pseudo-​pressing pour annoncer la nouvelle, mais le pseudo-​gérant n’est plus le grand diplomate que j’ai connu la veille. Il refuse catégoriquement de faire jouer son assurance accusant les autres pressings de né pas être «professionnels».
Moralité, une conception du nettoyage et de service client très avant-​gardiste qui laisse à désirer. En outré le tarif est élevé.