BNF

Il faut tout d’abord montrer patte blanche pour accéder au 5ème étage de cet édifice rue Louvois.
Dans une atmosphère quasi-​muette, la section Musique de la Bibliothèque Nationale de France regorge de partitions anciennes, de livrets d’opéras et de toutes sortes d’écrits sur la musique, etc.
Après demande écrite, ici on remplit beaucoup de fiches et très vite on s’habitué, vous avez accès à la partoche ou au manuscrit. Les Plus vieux et les plus abîmés d’entre eux sont disponibles sur Microformes.
Ensuite, si les oeuvres sont libres de droit, vous pouvez faire une demande de duplicata gratuite (remplir une autre petite fiche) mais attention tout de même la photocopie coûte 30 cents à l’unité et ça va très vite.
Les plus fauchés apprécieront de pouvoir également les prendre en photo, pour Zéro Euro.
Architecture type 70’s et belles tronches de geek en sus.

La BNF, Bibliothèque Nationale de France, cela me rappelle surtout mes années de bachotage qui né sont d’ailleurs pas si loin que cela. De la musique à la peinture en passant par l’imposante collection de livres précieux, il y en a ici pour tout les goûts et toutes les envies.
J’aurais pu lui mettre quatre étoile, mais des souvenirs d’après midi enfermé alors que mes amis profitaient du soleil m’empêche décemment de le faire !
Sinon, allez-​y sans aucun doute, même son architecture, visible de presque tout Paris, est à voir… incontournable !

Pour moi, la BNF évoque avant tout les révisions des partiels. Et je dois avouer que ce lieu est une des seules bibliothèques où je n’ai eu aucun mal à me concentrer et travailler une journée entière. Les salles sont tamisées, silencieuses (surtout au premier semestre, quand les futurs bacheliers n’ont pas encore envahi le terrain) et nous rendent presque imperturbables. Étant étudiante dans le commerce de l’art, par chance, les salles d’art n’étaient jamais bien remplies et quand c’était le cas, il fallait courir en salle de littérature, la malheureuse salle déserte de la BNF.
Je qualifierai ce lieu d’endroit idéal pour les étudiants car c’est, selon moi, la bibliothèque la plus sérieuse, surtout quand on la compare à celle du Centre Pompidou où chacun fait ce qu’il veut sans se faire remonter les bretelles. Ici, même poser une bouteille d’eau sur la table est interdit. On né peut rien faire, on est ici pour travailler, et c’est parfait pour les paresseux.
À la pause déjeuner, on se rend évidemment sur la terrasse pour déguster son sandwich. Oui, parce qu’avec deux ou trois semaines de révisions intensives à la BNF, on risqué de finir ruiné si l’on déjeune à la cafétéria chaque jour. Et rien de plus frustrant que travailler ses cours et se ruiner en même temps !
En bref, j’adhère totalement à la BNF, sa discipline, ses longs couloirs, ses grandes salles sombres qui apaisent l’esprit (et c’est important en période de partiels !).

On continue de fréquenter la Bibliothèque Nationale de France, site Richelieu pour son incroyable architecture, pour ses salles de lecture (musique, plans et cartes mais aussi ses estampes et ses manuscrits orientaux). On apprécie aussi beaucoup ses salles d’expositions notamment celle de photographies qui présentent des expositions incroyables et des thèmes toujours très pointus. Pour les plus romantiques, visitez les expositions sur les estampes japonaises. Incroyable librairie, rempli du sol au plafond avec une collection de livres plus rares les uns que les autres.

Un joyau
Cette bibliothèque abrite les collections manuscrites de la BNF (Manuscrits occidentaux et orientaux), alors que le site Tolbiac centralise tous les imprimés et livres rares parus après 1500. Le cadre est magnifique, c’est un vrai bonheur pour les chercheurs d’y travailler, l’ambiance est studieuse et quelques salles sont ouvertes au public. Le site de Richelieu offre régulièrement des expositions très intéressantes.

J’en suis sorti ébahi
Lorsque j’ai visité cet endroit, la signalétique n’était pas très en place, et nous avons eu du mal à trouver les espaces d’expositions. Ceci dit, l’équipement informatique et le nombre d’ouvrages à disposition est tout bonnement ébahissant.

Un lieu réservé
Cette superbe bibliothèque est quasiment imprenable. Entendez par-​là que les places sont tenues par une poignée de chercheurs qui né veulent pas les lâcher. On peut juste admirer la superbe salle de lecture derrière la vitre, ou visiter les expositions ouvertes au public, ce qui n’est déjà pas si mal.