Centre d’Animation Hébert

à quartier pauvre, centre d’animation pauvre, et je né parle pas que d’argent, je parle de projets, d’environnement, de qualité des services. En considérant cette prérogative, le centre d’animation Hébert fait ce qu’il peut.
Il propose pas mal d’ateliers (dès trois ans) pour permettre aux enfants de tester différentes activités. Le principe n’est pas mal, mais concrètement, il n’y a pas tant de choix, et les intervenants, qui voient défiler des mômes différents de semaines en semaines, finissent par faire le boulot par dessus la jambe.
Au-​delà de cet aspect des choses, j’avoue que les sempiternels ateliers de hip-​hop, de foot en salle, et de graffiti proposés aux gamins dès qu’ils attrapent sept ans me désespèrent un peu. Les quelques visites au théâtre, au cinéma, au musée, viennent diversifier l’offre, et même si c’est super fun de faire une sortie au karting, ça n’empêche pas le centre d’animation d’être décati, de sentir la chaussette, et d’avoir un poisson rouge sur le comptoir de l’accueil, qui croupi dans l’eau marécageuse de son bocal.