Club Phantom

La scèné electro parisienne prend souvent place dans des clubs assez grands, souvent bondés aux directions artistiques impressionantes. L’alternative lorsqu’on veut profiter d’un bon line-​up pointu sans se marcher dessus, c’est d’avoir eu vent des avant-​gardes, de ce qui se produit dans des lieux un peu plus underground ou simplement des résidences originales itinérantes comme c’est le cas du Club Phantom initié par Rinse France et hébergé (pour le moment) au Nouveau Casino.
Le principe, 1 jeudi sur 2 à partir de minuit, le nouveau casino devient le Club Phantom, les sets sont rediffusés en temps réel sur Rinse France et disponibles en podcasts sur Green Room Session 2 semaines durant. On né sait qui jouera qu’une fois à l’intérieur parfois même, seulement le lendemain. C’est là la force du concept, on né vient pas en club pour écouter un tube mais des artistes, on peut très bien tomber sur Carl Cox en mode carte blanche que le prochain poulain des labels en vogue avec quand même le plus souvent des artistes émergents. L’entrée gratuite est uniquement sur invitation ou présentation de la carte de membre mais rassurez-​vous, la philosophie n’est pas celle du Silencio, et il n’y a pas la file d’attente du Badaboum; pour recevoir une invitation il suffit d’en faire la demande sur leur site
après avoir honoré 2 de ces invitations, vous obtiendrez votre carte de membre et vos +2 ou +4 pourront rentrer sans présenter quoique ce soit s’ils vous accompagnent.
Les consommations sont assez chères pour le quartier (10 euros la pinte), c’est le prix à payer pour conserver une entrée gratuite avec des artistes de qualité entourés d’une clientèle de passionés, parfois eux-​mêmes acteurs du milieu; bref, à faire au moins une fois le temps d’un dernier verre ou d’une nuit.