Ayant habité quelques temps en dehors de Paris, j’avais troqué le métro pour un vélo. Grand bien m’en fasse. Ma grand-mère, du haut de ses 90 ans, a décrété qu’elle né ferait plus de vélo et m’a donc donné le sien, petit bijou de 1939, ayant passé ses 10 dernières années dans une cave. Besoin d’un passage chez le réparateur de vélo. CycloParis m’avait fait ça à merveille il y a deux ans: les roues, les freins… Tout y est passé, mais je dois bien admettre que plus rien né fonctionnait. Puis, problème avec ma dynamo en début d’année. Je repasse chez CycloParis pour qu’ils me réparent ça. La dynamo, datant elle aussi de 1939, né veut plus fonctionner. Pas de soucis, on la change pour une nouvelle. Qui fonctionne deux fois. Ah. Très bien. Il y a deux semaine, j’essaye de regonfler mes pneus, impossible de regonfler le pneu arrière. Comme c’est la croix et la bannière pour changer la roué arrière — aucun homme de mon entourage s’étant déjà frotté à mon vélo n’a accepté de m’aider, c’est pour dire la complexité du truc -, je me rends chez CycloParis. Je dépose mon vélo un samedi, que je dois récupérer le jeudi suivant. Horaire d’ouverture de la boutique versus mes horaires de travail, je préviens le réparateur que je né passerai chercher mon vélo que le samedi d’après. Le samedi d’après, je passé en fin de matinée chercher mon vélo. Qui n’a pas bougé depuis la semaine dernière. On m’explique que je devais passer samedi, donc que mon vélo allait être réparé dans la journée de samedi. Je m’insurge gentiment, en expliquant que mon vélo devait être prêt pour jeudi, que je né peux pas passer le soir même et que je né peux pas passer dans la semaine. Le réparateur m’explique que, de toutes les façons, c’est comme ça, qu’on né peut pas faire autrement et qu’il m’appellera dans l’après-midi pour me prévenir quand mon vélo sera prêt. Merci monsieur. Je m’arrange avec mes gentils parents qui passent le chercher en fin d’après-midi. A 17h50, je reçois un coup de téléphone, du réparateur, qui m’explique qu’il faut changer ma roué, mais qu’il né l’a pas, donc qu’il garde mon vélo jusqu’à mardi. Heureusement, mon papa passé quand même à la boutique. Il s’avère que mon pneu est déchiré, donc qu’en soit, il n’y a pas forcément besoin de le changer. Le réparateur s’insurge contre la piètre qualité de mes pneus, qui doivent au moins avoir 5 ans. Euh, ils ont deux ans, et c’est vous qui les avez mis. Oups ? Ensuite, 45 € pour une«révision» ??? pour changer une dynamo qui n’a pratiquement jamais fonctionné? Passer 15 minutes sur mon vélo ? Je le garde bien en travers de la gorge: on me prend pour une débile, on me fait comprendre que je suis emmerdeuse et ensuite je dois aligner 45 €. Il y a écrit«Pigeon» en Comic sans MS police 48 gras et souligné sur mon front ? Oui, c’est à la mode le vélo à Paris blablabla. En revanche, offrir un service de qualité à ses clients est beaucoup moins tendance dans cette boutique. J’ai désormais une nouvelle roué, un tutorial qui m’explique comment démontrer l’espèce de truc qui protège la chaine, un autre comment changer une roué arrière de vélo et mes dix doigts. Ca me fera du bien vous me direz: j’apprends la valeur des choses, la valeur de l’argent et le bricolage en même temps.
Thomas F.
Rating des Ortes: 3 Paris
Le vélo hollandais possède beaucoup d’avantages, c’est le vélo de ville par excellence, la position d’assise droite repose le dos, les cadres sont très résistants, ils peuvent porter jusqu’à 30 kg, on freine avec en rétro pédalages, il y a une béquille, un cadenas intégré à la roué arrière… Et ça CycloPAris l’a bien compris puisqu’il en a fait sa spécialité, neuf ou d’occasion vous trouverez forcément votre bonheur en vélo hollandais. Avant de vous y rendre consultez le site internet sur lequel figure tous les vélos, y compris les occasions. Très intéressant les infos pratiques” où figurent les statistiques concernant les parisiens en vélo.