Ecole du Louvre

Ce qu’il y a de bien à l’Ecole du Louvre, c’est que si vous n’êtes plus étudiant mais désirez quand même suivre les cours, vous pouvez le faire en auditeur libre.
En revanche, si vous voulez suivre le cursus complet et avoir le statut d’étudiant (et les avantages qui vont avec !), il vous faudra réussir le concours d’entrée qui n’est pas des plus simples… Chaque année, environ 1700 candidats se présentent pour «seulement» 500 admis…
A noter que l’Ecole du Louvre propose également une classe préparatoire aux différents concours de conservateur du patrimoine.

L’Ecole du Louvre, ce n’est pas seulement une école d’histoire de l’Art ouverte aux connaisseurs ou aux étudiants, c’est aussi un moyen chouette de combler nos lacunes.
Car il y a des cours du soirs, des cours d’été, des ateliers thématiques, une sorte de rattrapage.
Lesquels vous permettra de retourner sur les bancs de l’école et de parfaire votre culture générale.
Combo gagnant !
Attention, c’est pas donné.

Ancienne Elève de L’Ecole du Louvre, j’y ai passé plusieurs années… Premier et deuxième cycle dans ces lieux incroyables. Avoir appris l’histoire générale de l’art au coeur du Musée du Louvre et dans la plupart des Musées de notre capitale, c’est un atout à l’international et une chance dans ma vie.
Tout n’est pas parfait, loin de là, mais avec le temps, je me rends compte à quel point j’ai été enrichie pleinement. Ce que j’ai préféré est peut-​être le fait que nous sommes confrontés aux oeuvres directement: les TD sont obligatoires et dans les salles des musées. Exemple: les rapports d’échelle, le sens de la monumentalité même sur la plus petite statue du monde (un chien dans les salles de l’Iran Antique, dont la queue de 3 mm a été soudée au reste du corps de 2 cm)…
Les ciels de la Renaissance Italienne tapissent désormais certaines salles de mon esprit. La «Nef des fous» de Bosch surgit de temps à autre devant mes yeux. Enfin, encore maintenant j’adore me perdre dans les salles ou plutôt retrouver les chemins que nous empruntions à travers les visiteurs pour revoir telle ou telle oeuvre.
L’amphithéâtre Rohan à l’époque était flambant neuf, la Bibliothèque après ses travaux retrouva son espace dans l’Aile d’en face, côté Seine.
Ce que je n’ai pas aimé, le côté hyper scolaire et pas très mature, l’esprit franco-​français, la majorité écrasante de filles, les profs parfois coincés, rigides, pas inspirés pour deux sous qui nous ont asséné des siècles sur la tête. Il manqué réellement l’esprit critique et la dimension réflexive qu’ont en revanche les étudiants d’histoire de l’art, à l’Université.