Ground Control

Magnifique endroit, en arrivant tu trouves une ancienne gare, le lieu est chargé d’histoire, c’est comme te faire un musée le soir à Paris en prenant un verre de vin et en plein aire. Ambience cool, decontracté. Definitivement un endroit à explorer

Le dimanche aprèm, c’est un défilé de familles avec des gamins partout. Be warned.
Il y a plusieurs bars, où tu peux acheter ton demi de Kro à 4 € (ou ta pinte à 7) avant de le boire assis sur les rails ou à une table crasseuse où t’as peur de t’accouder.
7 €.
La pinte de Kro.
Console-​toi en allant voir les poules.
Il y a aussi des locomotives, un marché bio, une librairie, des stands où tu peux manger comme au bord du canal mais plus cher qu’au bord du canal… Il y a même un tatoueur!
Tu peux choisir des dessins prédéfinis, comme une tronche de zèbre, un shot, une tête de mort (ça te coûtera 50 €) ou venir avec ton projet. Visiblement c’est sur réservation, donc tu né peux pas t’enfiler des pintes-​de-​Kro-​à-​7 €, puis taper du poing sur la table crasseuse en criant ”Putain, les gens, je veux me faire tatouer une tronche de zèbre sur l’épaule!”
Console-​toi en allant voir les poules.
Au final j’ai plutôt considéré l’endroit comme un musée/​parc d’attraction un peu dingue en plein Paris (un endroit où il y a des poules gagne automatiquement le statut de parc d’attraction à mes yeux. Disney n’est rien à côté), et qui vaut le coup d’œil ! Disons que tu peux éventuellement boire et manger, mais que je né viendrais pas spécialement pour ça.

Je comprends vraiment les critiques faites à ce lieu: «faussement berlinois» ou «super cher pour être mal installés» ou «le défilé des hipster de Paris»… Bref, tout ça je l’entends bien, mais, perso quand mes copines m’ont proposé de se retrouver là bas vendredi soir pour commencer le week-​end, avec ce petit rayon de soleil qui va bien… J’étais ravie et on y a passé un super chouette moment !
Le lieu vaut le détour (oui, Marcadet ce n’est pas tout près !) une ancienne gare réaffectée en lieu multiples: bar, expo, librairie… Et même poulailler !
Venez-​y avec vos bambins dans la journée, il n’y a pas grand monde, et je suis certaine que les les vieilles locomotives, les wagons dans lesquels on peut s’installer, leur plairont énormément ! C’est très grand, ils pourront aller voir les poules, gambader sur le bitume (!) et découvrir plein d’endroits cachés.
Car ce lieu, je l’ai vu comme très familial au final !
Pour y prendre un verre, en week-​end quand il fait beau, venez tôt pour être sûrs d’avoir une place ! On y retrouve aussi Jules & Shim qui vendent sur place leurs box piqué-​nique coréen, et même Monsieur sans gluten: Helmut Newcake !
Je n’y ai pas mangé, car je connais déjà ces adresses, et du coup, le prix peut vite grimper, mais c’est au moins une option si vous avez faim sur place.
Quand la nuit tombe, le lieu est quasi envahit de monde, attention, ils ferment tôt, et n’autorisent plus d’entrée après 22h45… Enfin vendredi dernier, j’ai vu des gens se faire refouler l’entrée à cette heure-​là, donc pour profiter pleinement des transats, du soleil, de la paix du Grand Train: venez tôt ou en horaire décalés !

Mais non, amis Unilocaleurs, cet endroit n’a pas fermé, il était juste ouvert de façon éphémère, il va réouvrir l’été prochain… n’est-ce pas? (en tout cas, j’espère)
Ground Control est (était?) un «complexe» installé dans un ancien bâtiment SNCF, autour de voies désaffectées.
Qu’y trouve-​t-​on? Des terrains de pétanque et des boules en échange d’une caution (carte d’identité, et il faut se dépêcher, car ça part vite), des transats et des parasols, un poulailler, une partie club, un antiquaire (?), et plusieurs bars et endroits où commander à manger (ni vraiment food trucks ni vraiment restaurants) offrant pizza, hamburgers…
L’endroit est vraiment très sympa, le staff aussi, pas trop pénible même quand il s’agit de nous foutre à la porte tous les soirs d’ouverture, vers 22h pour cause de respect du voisinage.
A manger et à boire, c’est pas mal: j’ai testé leurs boissons hipster sans alcool, c’est assez cool, et à manger c’était bon.
J’enlève juste une toute petite étoile car ce n’est pas les prix du quartier mais les prix d’un endroit à la mode à Paris, donc pas cheap non plus.
Je reviendrai l’été prochain! Réouvrez!

Very Very nice spot with everything you need (food, concerts, game, petanque, lot of people…) except the good drinks. You’ll have choice between a peeing beer and a disgusting wine… what will you choose?
The people are a bit too much overthere.

L’endroit dont on parle cette été à Paris. Tout le monde à envie d’y etre, tout le monde à envie de s’y tagger.
Même s’il est en effet trés sympa de se poser avec sa biere sur les rails de trains dans un ambiance decontracté, l’endroit promet plus que ce qu’il offre. Les bieres sont chers, les toilettes sont similaires à ce qu’on trouve sur deq chantiers et le personnel n’est pas forcement trés aimable.
Néanmoins on passé une super bonne soirée grace au gens qui frequentent l’endroit.
A tester mais sans avoir des tres grosses attentes en amont.

Petit coin tranquille à qq mètres de marcadet poissonniers.
Ceux qui cherchent encore un lieu underground à la berlinoise à Paris n’ont encore pas compris qu’il n’y en aura jamais, tout simplement car ce n’est pas l’identité de la ville.
A partir de ce raisonnement on peut apprécier l’endroit pour ce qu’il est sans déception par rapport aux attentes, à savoir différent avec ses vieux hangards désaffectés, son confort sommaire mais une certaine identité différente. Un lieu qui change du traditionnel, avec pas mal de monde. J’ai trouvé les gens plutôt détendus et sympas.
Après, le choix des boissons est limité. Enfin j’veux dire, que de la Kro en pression? J’en avais plus bu depuis mes années étudiantes… 7 € la pinte? Ca pousse un peu fort, y a aucun invest de deco et le loyer doit être faible. Ca fait un peu vache à traire sur un lieu hotspot d’été. Dommage.
Et ca ferme tôt, dommage aussi.
Lieu cool, mais y avait bien mieux à tirer de cet endroit.

Si «l’esprit berlinois», c’est passer deux heures le cul sur un rail à siroter une bière médiocre au milieu des mégots de clope, pas de souci, c’est réussi !
Histoire d’éviter toute méprise, le concept de départ est cool: une friche industrielle, des grands locaux, une organisation protéiforme qui mélange bar, club (lol), sports de parc, poulailler, bref, plein de trucs sympas à première vue. J’avais trouvé la première itération à la Cité de la Mode plutôt sympa, déjà parce que c’était novateur, et aussi parce que c’était à côté de chez moi.
Du coup on a un peu l’impression de se retrouver dans une resucée de l’année dernière, avec plus de monde (et donc moins de place pour s’asseoir), toujours aussi peu de choix dans les boissons (difficilement excusable cette fois-​ci vu les infrastructures sur place), des bières un peu dégueu, un rosé digne du Rosa Bonheur, et une ambiance digne d’un cimetière. Pas de chaises? C’est pas grave, la SNCF a tout prévu et tu pourras tester le confort spartiate mais tellement branché d’un rail en acier à 15 cm du sol. Indice: né pas prévoir une séance de vélo avant de venir.
Bön, on verra l’année prochaine…

C’était vraiment sympa cette soirée au Ground Control! On m’avait promis de l’underground berlinois alors j’avais hâte d’aller y faire un tour! Dépôt désaffecté, des rails de partout, un endroit immense, ça met dans l’ambiance.
Pas de queue pour rentrer ce samedi soir à presque 22h. Il y a du monde mais ce n’est pas oppressant! On débouche sur une cour avec plusieurs bars, un tatoueur, un barbier, une brocante, un poulailler… Une ambiance un peu de marché. Des tables sont installées au milieu de la cour, c’est sympa. Un peu loin, le Préau, un espace énorme avec plein de tables et chaises dépareillées plus en mode café décalé.
Choix de boissons (très) limité. Mieux vaut aimer la bière (française…). On a partagé un pichet de 1664 blanche pour 20 €. Il faut ajouter 1 € en consigne par verre et pichet. A récupérer à la fin de la soirée! J’ai aussi pris un hot dog (6 €) qui était bien bon avec ses oignons frits.
Un endroit à découvrir cet été!
Le regret c’est que les bars ferment tôt. Pour fermer les portes de l’ensemble à minuit, ils arrêtent de servir à 23h (!). Du coup, c’est le petit troquet d’en face avec son HH jusqu’à 2h qui récupère tous ceux qui ont encore soif!

Nulissime: cher, ambiance naze je né comprends même pas comment ça peut plaire aux bobos

Vous avez jusqu’au 15/​10/​2015 pour découvrir ce lieu insolite.
J’adore les lieux industriels et chargés d’histoire.
Là vous êtes en plein dedans: au dépôt de La Chapelle, ancien dépôt de locomotives créé en 1845 et fermé en ⁰¹⁄₂₀₁₃.
Au début du 20 ème siècle, 900 agents travaillaient sur le site rien que ça.
On retrouve l’ancien mobilier sur place, des panneaux de signalisation…
La vente aux enchères des objets majeurs du dépôt a eu lieu en 2012 (
)
En 2015, on passé la sécurité (on laisse ses bouteilles de jus de fruit ou d’eau à l’entrée, attention si il fait 30 degrés) et on passé l’après midi ou la soirée sur place et pas seulement sur les rails pour jouer à la pétanque ou bronzer.
Il y a deux terrasses extérieures avec bar et coin restauration.
Il y a même un jardin et un poulailler.
Et puis fans de street art, vous serez ravis !
Pour les concerts et les activités suivez le lien :
Et puis après 10/​2015, les sites internet parlent d’un nouveau quartier à venir. Son nom de code: «Chapelle Internationale.»

J’ai mis une note dégueu au Rosa Bonheur sur Seine sous prétexte que c’est un commerce qui exploite de manière illégitime un espace qui devrait rester gratos, donc en toute vraisemblance je devrais réserver le même jugement au Ground Control. Mais non!
L’espace est top et est véritablement mis a disposition des parisiens, avec des jardins collaboratifs, de l’espace pour jouer aux boules, de quoi se balader…
L’ambiance est très décontractée et on se retrouve très rapidement a trinquer et a faire une partie de pétanque avec le groupe voisin.
L’alcool (vins et bières bas de gamme) n’est pas donné mais le pichet de bière étanchera les plus grosses soifs a moindre coût.
Les différents stands de nourriture (snacks, burgers & hot dogs, pizza) permettent de varier les plaisirs.
L’accès aux boules de pétanques est gratuit, dans la limite des stocks disponible. On laisse juste une pièce d’identité en guise de caution… easy, sauf que maintenant un gros monsieur avec un fort accent de l’Est se fait passer pour moi.
Le staff est courtois, respectueux des clients et du voisinage (vers 22h, l’espace extérieur doit être libéré pour la tranquillité des habitants du quartier).
Endroit idéal pour un après-​midi au soleil, un verre en début de soirée ou juste pour glander.
J’aimerais juste que les fumeurs soient un peu plus encourages a mettre leurs mégots autre part que par terre.

Personnellement, je trouve le concept très sympa. On trouve dans un même espace :
— un jardin potager collectif
— de quoi se nourrir: des pizzas (16 euros), des hot-​dogs (6 euros), des bières, des softs…
— de quoi s’amuser: une table de ping-​pong, deux babyfoot, un vélo relié à une application pour mesurer votre puissance de pédalage !
— de quoi faire des emplettes: fringues, déco vintage, brocante…
— de quoi bouger son body: ce dimanche il y avait un DJ set.
Le tout dans la bonne humeur, le calme, mais à la merci du temps, car pas mal d’endroits sont à l’extérieur.
C’est vrai que comme on le lit un peu partout, cet endroit fait penser à Berlin, un côté alternatif, bon bobo à mort, c’est sûr, mais globalement très sympa !

Plus besoin d’aller à Berlin pour trouver des lieux originaux avec ce petit supplément d’âme…
Le Ground Control, c’est un peu le coup de coeur de mon été 2015, un peu comme l’a été la Recyclerie l’année dernière. Comme pour la gare de la petite couronne, on est invité à découvrir un patrimoine urbain et architectural réinvestit.
C’est également un lieu multicarte: bar, brocante, salle de concerts, ateliers…
C’est sur, on reviendra.

Un lieu brut réinvesti, c’est toujours une bonne idée. Et cette adresse confirme cette bonne tendance de faire de l’ephémère dans des endroits d’habitude fermés.
Ici, plus qu’à La Recyclerie pas très loin, c’est moins intimiste, plus grand. Mais pour autant ils ont laissé de l’espace entre les tables, on respire.
Les stands sont top et le prix de l’alcool pas trop punitif (quoi que la pinthe n’est pas donnée pour de la bierre de grande distribution).
Mention spéciale à la focaccia Pesto au stand pizza.
On y flane sans angoisse. On y rencontre des gens et on discute.
Pourvu que l’été dure.

En très bref, car les avis d’en-dessous résument bien la chose.
Les moins :
* Ca ferme désormais à 23h30 et attention ça évacue rapidement
* Les hamburgers sont petits et pas très goutus. Les sandwhichs végétariens sont carrément une blague (il faudrait en manger une petite vingtaine pour se couper la faim)
* Prévoyez un bon budget: 7 € la pinte, 28 € la bouteille de vin ou de vin pétillant, 12 € la pizza.
Les plus :
* Les vigiles sont hyper sympas
* L’ambiance générale est très détendue, bon enfant, à 1000 lieux de certains lieux estivaux parisiens m’as-tu-vu
* Les pizzas sont délicieuses
* Le cadre est top, on a de l’espace, on se régale.
En très bref toujours, allez-​y !

«Samedi, rv au Ground Control pour l’anniversaire de J»
OK, mission acceptée pour tester ce nouveau lieu de la hype parisienne.
Arrivée à 20h, je craignais une file d’attente pas possible et en fait non, je rentre directement. Les vigiles sont effectivement présents mais très gentils, et une personne tient le compte des entrées et sorties. Cela peut paraitre restrictif, mais la bonne surprise c’est qu’en accédant aux différents espaces, on n’est pas serrés comme des sardines. Il y a du monde, mais on trouve de quoi s’asseoir, on n’attend pas trop au bar, pour ma part ce point là était agréable.
Le lieu a une ambiance un peu berlinoise, le côté ancien espace public réinvesti qui se veut un peu underground. Les rails envahis d’herbes folles, un poulailler au milieu, des guirlandes façon guinguette, des baignoires (vite utilisées pour des selfies de groupes…), des chaises de tous styles, des éléments un peu industriels (palettes, bobines), c’est un joyeux bric à brac.
Table de ping pong et babyfoot sont dispos également.
3 bars sont dispos, mais 2 d’entre eux ferment aux alentours de 22h pour concentrer les dernières commandes sur celui dans la cour. Le choix est assez limité: deux bières pression (Kro améliorée et 1664 blanche… on a connu mieux), quelques bières bouteilles, du vin (on a goûté le rosé à 28 €, pas mal mais ouch le prix quand-​même).
Je n’ai pas tenté de manger, ça avait l’air assez cher pour ce qui était proposé, mais de ce que j’ai pu apercevoir, il y a des hot dogs et un espace «trattoria».
Les verres et bouteille sont consignés, 1 € chacun, qu’on vous rend bien évidemment quand vous les rapportez à la fin.
Côté musique, c’est limité à l’intérieur, j’imagine aussi que c’est suite aux plaintes du voisinage. C’était sympa mais un peu mou samedi dernier, mais ça donnait une ambiance cool à l’ensemble du lieu. En revanche pas de DJ set endiablé quand j’y suis allée, ça n’incitait pas à danser.
En revanche l’air doux, le fait d’être en plein air, de pouvoir se retrouver à une vingtaine de personnes sans résa, sans être serrés, ça j’ai drôlement apprécié, il y avait un côté vacances.
D’où au final mes 3 étoiles:
— bof sur le choix et prix des boissons (j’aurais adoré des bières artisanales par exemple), dommage pour la musique moyen festive, surtout un samedi soir. Dommage aussi que le lieu ferme à minuit. Les prix sont tirés vers le haut et c’est dommage car du coup on limite sa conso… Des petits prix, psychologiquement, ça nous ferait consommer plus :) «Allez c’est pas cher on en reprend»
— cool pour les grands espaces, l’endroit parfait pour se retrouver nombreux, prendre le temps, se poser, pour le décor et l’ambiance.

«Euh… non merci !»; malheureusement, c’est un peu ça l’idée !
Quand un bail précaire se met en place, le temps que les lieux visés soient transformés en «autre chose», beaucoup de possibilités se déclinent: jardins partagés et solidaires, espaces de vie pour les habitants du coin, ou lieu de soirée atypique pour les autres.
Quand on s’est pointé, nous, c’est car une pote nous a balancé les mots clés «soirée cool», «friche urbaine» et «peut-​être un peu hipster mais ça passé franchement !»
Alors on y est allé, franchement curieux, dans ce lieu en transition dont, je tiens à le préciser, la SNCF n’est plus maîtresse, puisque le bail précaire donne à l’entreprise gérante le droit de faire ce qu’elle veut…
Vue la note, vous vous en doutez, l’expérience né fut pas à la hauteur de mes espérances. Mais pourquoi ?
Déjà, j’ai pas aimé les 4 vigiles postés à l’entrée. Pas eux personnellement, ils étaient plutôt sympas. Ça né correspondait juste pas à l’idée que je me faisais du lieu. 4 vigiles pour venir poser ses fesses sur une friche urbaine, c’est abusé à mon sens. 4 vigiles pour venir boire des coups sur un espace qui se veut communautaire voire public, non plus !
Nous, on n’a pas fait la queue, 5 mn après notre arrivée, un de nos potes n’a failli pas rentrer car il venait avec son gamin, et sa poussette qui, visiblement, prenait trop de place ! Pour le côté quasi familial cité dans un autre avis, il faut bien insister sur le quasi quand même…
Arrivés en bas, les filles commencent à faire la queue aux toilettes pendant que les mecs entament celle du bar. On a gagné, pas très regardantes à l’idée de pisser dans des chiottes turques, ce qui nous a permis de gratter quelques places dans la file d’attente !
Beaucoup trop longtemps après, on arrive enfin au point de passer commande. Vin bio touça touça, cool ! 25 € la bouteille, moins cool !!
Tant pis, on fait avec, d’autres potes sont sur le point de nous rejoindre, on prévoit pour tout le monde et on embarque nos bouteilles de rosés et de blancs pour poser nos fesses sur les rails.
La friche urbaine? Piétinée depuis longtemps en fait…
On pourrait reparler du concept de payer des bouteilles 25 €, dans un espace semi-​public, pour poser notre cul par terre… mais non, un peu trop honte de passer pour des cons sur ce coup là !
A peine le temps d’ouvrir les bouteilles pour découvrir que le vin, certes bio, est juste infâme. Et puis de toute façon, nos potes viennent de nous appeler. Les vigiles né les laissent pas rentrer car trop de monde à l’intérieur. A l’intérieur? On voit encore plein de places libre mais tant pis. On en a déjà marre de cet attrape pigeons.
Du coup, on a remballé nos bouteilles trop chers, ramené nos verres consignés, et puis on est allé siroter notre piquette, qu’on aurait acheté 4 € à l’épicier du coin, avec nos potes sur un trottoir… gratuit celui-​là.

L’année dernière, le Ground Control s’était installé sur les bords de Seine, sous la Cité de la Mode et du Design. A l’époque, nous n’avions malheureusement pas eu l’occasion d’en profiter. Mais depuis jeudi dernier, une chose est sûre, cette année, nous nous rattraperons. Car après cette première soirée au Ground Control version 2015, à l’occasion de la soirée de lancement du Paris International Festival of Psychedelic Music, nous sommes tombés en amour avec ce lieu qui donne à Paris des airs berlinois, malgré quelques couacs qu’on attribuera au démarrage et aux aléas divers.
Il n’y a pas si longtemps, dans cet ancien dépôt de la SNCF, on réparait les locos. Depuis la fin du mois de mai, et ce jusqu’en octobre, après quelques belles transformations, le lieu fait désormais partie de ces endroits polyvalents et polymorphes, dans la lignée de la Recyclerie ou, dans un autre genre, du Wanderlust. On peut y danser, manger, boire, acheter des fringues vintage ou encore faire du yoga.
Après avoir descendu quelques marches et déambulé un peu, on longe d’abord un premier espace extérieur faisant office de gigantesque terrasse, où les transats côtoient les rails. Tu n’as pas réussi à choper un transat? Pas grave, les rails ça marche aussi pour s’asseoir. Un peu plus loin, on trouve une première buvette. Il fait chaud, on a soif. Et les prix nous rappellent que l’on est à Paris, pas à Berlin. 25 euros la bouteille de vin. 7 euros la pinte. Sans doute la SNCF fait-​elle payer le lieu au même tarif que ses billets de train… Au fond, après le poulailler (oui, il y a un poulailler), tu trouveras un autre bar avec un préau si tu recherches l’ombré. Les amateurs de baby-​foot et de ping-​pong devraient être heureux.
Pour notre deuxième tournée, l’attente est assez longue. Tout s’explique: peu de monde et une seule machine à CB de l’autre côté du bar. On prend notre mal en patience, il fait beau et il y a les copains. Sur la droite, un troisième espace offre lui aussi une terrasse, moins ensoleillée du fait de sa configuration, entourée de petits comptoirs et de salles où l’on danse, boit et mange. Il y a aussi un barbier, au cas où tu aurais envie d’un petit rafraîchissement barbesque pour accompagner ton rafraîchissement houblonesque. Les burgers commandés par L&L nous tentent moyennement, pour nous ce sera donc direction la «trattoria «, qui sert pizzas et focaccias. La part de pizza reste honnête pour 7 euros 50, côté focaccia, beaucoup moins. Bref, côté bouffe, rien d’exceptionnel, disons juste que ça fait le job (on est curieux de voir comment ils s’en sortent pour le brunch du dimanche à 23 euros).
23h00. On a fini nos pizzas, on aimerait danser. Pas de chance, la salle dédiée aux DJ sets et au dancefloor est déjà vide et les notes de musique se sont envolées. L’explication, le lieu est malheureusement la cible de riverains qui se plaignent du bruit depuis l’ouverture du Ground Control (à tort ou à raison, je né suis pas là pour juger). A cette heure, nous avons eu droit, en plus de l’annulation du concert prévu initialement en début de soirée de Marble Arch (dommage), à un «Merci de vous diriger vers la sortie. «au moment même où nous aurions aimé entendre un «Que la fête commence! «.
C’est donc un peu déçus mais compréhensifs, que nous nous traînons jusqu’à la sortie, découvrant au passage des hangars immenses non utilisés, clairement pour des raisons de sécurité (mais que fait la SNCF!!!). Nous reviendrons, c’est sûr, car rares sont les lieux aussi atypiques intra-​muros. Au final, l’ensemble est réussi, et les jours de beau temps, c’est un vrai bonheur pour chiller, avec ou sans enfants.
*** PS pour les meufettes: tous les chiottes né sont pas à la turque, le premier à droite est un classique (que celui ou celle qui me sort un truc du genre «c’est plus hygiénique «s’auto-flagelle).
*** PS1 pour tous: TOUS les verres sont consignés pour un montant de 1 euro, même ton gobelet en plastique pourri. N’oublie pas, c’est pour la planète.
*** PS2 pour tous: venez tôt, car s’il y a trop de monde à l’intérieur, ils né font plus rentrer personne. C’est moche mais c’est appréciable quand tu es à l’intérieur et que tu n’as pas à jouer des coudes pour faire un mètre…

Attendez vous tout d’abord à: attendre. C’est le maître mot pour débuter l’expérience. De mon côté je l’ai plutôt bien vécu, la file d’attente était fluide et elle est sûrement dû au fait que c’était l’ouverture. À l’intérieur le lieu est brut, authentique c’est ce qu’on aime. Une vraie gare désaffectée, les gens boivent leur bières tranquillement assis sur les rails, deux bars mis à disposition avec un corner où ils vendent hot dog et burgers (très bon), les prix des boissons sont comme partout (et cest avec consigne). Il y a deux DJ et donc deux ambiances différentes, j’y retournerai avec plaisir lorsqu’il fera un peu plus chaud cet été !

Le cru 2015 s’annonce ultra culturel et quasi familial pour ce bar éphémère ouvert de mai à octobre 2015 dans un dépot de train désaffecté mis à dispo par la SNCF.
Outré le défilé de hipsters à l’ouverture; du bonnet par 20 degrés aux jack russel en passant par les coupes de cheveux que même dans les mangas, ça n’existe pas, cette année on peut effectivement venir avec chiens et enfants sur un terrain de jeux de plus de 3 hectares. Autant vous dire qu’avec une telle surface, il y en a (presque) pour tous les gouts:
— Pétanque, mölkky.
— Immense solarium au milieu des rails avec quelques transats.
— Tables de ping-​pong, baby foot.
— 2 ambiances musicales, l’une dans une cour, l’autre sous un préau.
— 3 bars (qui né suffisent pas du tout!)
— Mini-​resto cosy, brasserie vraiment «très bon», un comptoir street-​food.
— Une brocante.
— Un poulailler avec des poules caractérielles (oui oui des vraies).
— 40 000 happenings différents à venir.
— Apparemment un barbier.
Bön, clairement c’est CHANMÉ mais pas 5 étoiles parce que:
— Toilettes à la turque pour les femmes (bien qu’hygiéniques, pas pratiques).
— Un Dj set trop mou.
— Le manqué de stands «boisson» un peu partout.
— Et les cendriers, ils sont où au fait ?
Un conseil quand même, ça met du temps à se peupler mais venez tôt (et sans chaussette!), les meilleurs spots partent vite; ouverture 17h30 la semaine, 11h30 le weekend. Dernier truc cool: tu peux débouler avec l’intégralité de ta liste d’amis facebook ou Unilocal