La Bande des Cinés

Considérant que la bande dessinée est un vaste monde dont je n’ai pas encore trouvé la porte d’entrée, je n’avais, a priori, pas d’attente particulière en allant à La Bande des Cinés. Et puis en vitrine, sur une couverture de bd de poche, une illustration m’interpelle. Je pousse la porte, échange quelques mots avec le type de la boutique, qui m’explique que l’idée est d’être exhaustif, avec tous genres de titres, mais que le commerce fonctionne grâce aux éditions originale et autres tirages de valeur. En gros, on y trouve des titres de 4 à 4000 euros.
Le type me montre des numéros, et je revois une illustration comme celle dans la vitrine. Je lis les noms: Zembla, Kiwi, Akim, Nevada, Blek… Les centaines de petits formats sous mes yeux ouvrent des souvenirs dont j’ignorais l’existence et évoquent les premières aventures en bouquin, les mémoires ressurgissent, la découverte de la fascination pour l’histoire et l’image assemblées. Et de me dire que la porte d’entrée vers la bd, c’était la première que j’avais ouverte.