Le Bal

Un lieu d’exposition non loin de la place de Clichy et au détour d’une ruelle bien dissimulée. Dès l’entrée, vous pouvez profiter de la terrasse de leur café en face d’un petit parc pour profiter du calme et des quelques rayons du soleil.
J’ai visité les lieux pendant l’exposition Dust autour d’une photographie de Marcel Duchamps et Man Ray. Je né vous en dis pas plus, mais les pérégrinations autour de la poussière et du médium photographique est vraiment intéressante.
L’espace est divisé entre le RDC et le sous-​sol qui sont très spacieux, il permettent de mettre en valeur les différents supports sans se marcher dessus. C’était agréable, j’y retournerais pour voir si la programmation me plait toujours.

J’ai enfin pu me rendre à une exposition au Bal récemment.
La situation du lieu est très mignonne et le concept de l’endroit est intéressant. Nous avons eu la chance de tomber au moment où une conférencière commençait une visite guidée et nous l’avons suivie. C’était très instructif et je né pense pas que j’aurais autant apprécié l’exposition ni capté ses subtilités sans cette personne.
J’ai juste un peu moins aimé le sous-​sol que j’ai trouvé moins agréable car aucune lumière naturelle.

«Dans les années folles, le 6, Impasse de la Défense était un cabaret, un „hôtel d’amour“ et une salle de bal. Haut lieu de fête et de plaisir, la guinguette Chez Isis attirait une clientèle venue s’encanailler aux portes de Paris.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’espace devient le plus grand PMU de France jusqu’en 1992.
Laissé à l’abandon depuis, cet espace situé au coeur du 18e arrondissement a été acquis par la Ville de Paris en 2006 sur proposition de l’Association des Amis de Magnum, pour mener à bien le projet du BAL.»
Découvert avec l’exposition de Mark Cohen, j’ai également vu Ponte City de Subotzky et Waterhouse. Très belles photos mises en valeur sur deux niveaux.
Le Bal organise aussi des visites conférences sur les expositions accessibles avec son billet d’entrée. La prochaine est le 10 avril sur Ponte City à 19h.
L’entrée est à 5 euros et le jeudi c’est nocturne jusqu’à 22h.
Vous pouvez dîner au Bal Café (uniquement le jeudi soir de 20h à 22h30)
Ou tester le brunch du samedi /​dimanche ou prendre un thé /​part de gâteau les autres jours.
A né pas louper.
Le Bal organise enfin des séances de cinéma hors les murs pour tous et a créé la Fabrique du Regard pour les scolaires: ««À l’heure où tout est prétexte à capturer les images et à les diffuser, il est important d’offrir aux jeunes une éducation au regard. Penser le monde en images, devenir des regards conscients.» Raymond Depardon — Président fondateur du BAL

J’ai découvert Le Bal avec l’expo photo de Mark Cohen et j’ai beaucoup aimé ce lieu d’exposition intime et accueillant, et dont le projet est intéressant. Il est constitué de deux salles d’expo, l’une au rdc et l’une au sous sol. Il offre donc une surface assez réduite mais un espace très agréable. Les gens font davantage la queue pour le brunch du Bal café que pour l’expo, ce qui fait que nous avons pu déambuler tranquillement, vaquer, revenir à une photo, prendre du recul sans avoir 15 personnes entre nous et la photo. Toute expo devrait offrir cette qualité de visite mais en fait c’est rare qu’il n’y ait pas trop de monde pour que cela soit possible.
Présidé par Raymond Depardon, le Bal est donc un lieu d’exposition consacré à l’image, sous toutes ses formes, et pas seulement à la photo. D’autres modes de «représentations du réel» sont également explorées à travers expos, conférences, débats et performances. Ainsi, ce lieu propose de s’interroger sur l’image de façon même un peu philosophique et pas uniquement artistique, un projet intéressant.
Une petite librairie se trouve entre le café et la première salle d’expo si vous voulez emporter un beau livre souvenir.
Au fait pourquoi ce nom «Le Bal»? Google et Time Out m’apprennent que «c’était autrefois «un «hôtel d’amour «où les foules égrillardes du 18e arrondissement venaient se trémousser sur des airs d’accordéon». Puis le plus gros PMU de France. Puis une salle d’exposition donc. Une destinée rocambolesque pour ce bâtiment de la petite impasse de la Défense juste à côté de Place de Clichy.
Ca donne envie de devenir «amie du bal»!

Superbe espace dans un quartier que j’affectionne particulièrement (habitant quelques temps non loin de Brochant), une chouette sélection d’ouvrages et de catalogues de photographie (celui de l’exposition «Anonymes — L’Amérique sans nom» vaut le détour) et des expositions excellentes (Paul Graham, Chris Killip…).

Moi qui apprécie la photo en tant que dilettante (je n’y connais strictement rien), j’aime telle qu’elle est représentée au Bal: à travers ses expos, à savoir à travers l’histoire d’un pays, d’un continent et ce sous plusieurs angles (photographes donc).Sans que ce soit grand public, ça reste accessible et c’est pourquoi c’est mon dernier coup de coeur à Paris.
Les expos né sont pas bien grandes donc on peut se finir tranquillement au bar du même musée.A chaque fois que j’y suis allée, c’était hipster attitude donc pour les allergiques aux branchés, ça peut piquer!

Comment représenter un monde qui se définit par la représentation, qui né cesse de s’enregistrer et de s’enregistrer s’enregistrant? (Marc Augé).
Je reprends ici la com’ du BAL, qui propose des expositions rares sur des thèmes d’actualité. Les médias utilisés sont très divers et surtout très contemporains. L’exposition actuelle sur la guerre utilise des photos, des images de google earth, un document offert par wikileaks, des jeux videos.
Pour une exposition qui ratisse large sur le spectre largement méconnu du ressenti de la guerre.
Je n’ai fait que cette dernière exposition, mais on m’a dit que c’est en général du même niveau, soit très pertinent.
Et pourquoi Bal? Il y avait ici une ancienne salle de bal. Mais plus vraiment de trace, ici c’est tout neuf (et c’est joli aussi). Peut-​être on en trouvera dans l’esprit du café (
)?

Amazing food, but horrible wait. Would give 4 stars but for that.
Scones were buttery, and crusty and warm. Amazing cappuccino. Waited over an hour though. Would love to go again if it were more quiet, but it seems unlikely due to the wait.
Staff was efficient and polite though.