Le Carmen

I went to Le Carmen on a Thursday night for a date & really enjoyed it! The drinks were descent & the atmosphere definitely had a great vibe to it. Some things to keep in mind with my experience: we were there about a week after the attacks took place in Paris so it was very empty at Le Carmen. It may not be as chill next time (I’m not sure how busy it gets & how early). We were there from 11pm until around 12:30am and were able to enjoy our conversation on the couches diagonal from the bar (in the next room).
If you love gin then I think you’ll love this place. They have more gin drinks than anywhere else I’ve ever seen! I’m not the biggest fan of gin but I still enjoyed my drinks. Keep in mind that they’re not the cheapest drinks but the prices weren’t as bad as I thought they would be for such a chic place (fairly standard Paris drink prices of around ¹⁰⁄₁₂ euros).
I want to go back to Le Carmen on a busier night with all my girlfriends. It definitely looks like somewhere the girls from Sex & the City would hang out! ;)

Best night out in Paris. Pierre mixes up infused gin works of art in the basement of Georges Bizet’s mansion. The club is exclusive. A physiologist screens potential guests at the door for esthetic appeal. You got to have the right look and vibe to get into the club. Most nights the club host private parties. Come in early to enjoy the craft cocktails and stay late for the party!!!

Per Eva’s review below I 100% agree with her review. If I could give zero stars I would.
Don’t waste your time or money coming to this place. The doorman was rude and basically didn’t let us in because we did not speak French. He then proceeded to tell us that it was «very full» inside… meanwhile letting about 10 people in…
There’s bars down the street worth your time and money.

Ok, so in general I wouldn’t say that clubs in Paris are the best I’ve ever been to! But this is definitely the worst that I’ve seen and I’ve lived here for a year and a half.
Echoing other peoples’ reviews. The man on the door is a big [insert swear word of your choice here]! Don’t let yourself feel insecure and waste your time by standing around aimlessly trying to catch this man’s attention. He is purely there for your attention but will claim that you are «chiant» (annoying) for asking to be allowed into his club.
Who knows what it’s like inside but I for one will never return to find out and I strongly recommend that you don’t either! What happened to an old-​fashioned queue to get in somewhere?!

Le Carmen entretient l’ambiguïté sur ce qu’il est, bar à cocktails ou boîte. Les défauts qu’on peut lui trouver découlent de la façon dont vous résolvez cette ambiguïté. Celui qui cherche un bar sera agacé par le filtrage des entrées et le prix des consos. Mais il devrait apprécier le cadre assez unique. Les cocktails sont chers, c’est clair, mais il y a peu d’endroits à Paris où l’on peu boire un cocktail bien préparé entre 3 et 4h du mat’ en écoutant une playlist correcte.
Une adresse ou il faut avoir aller au moins une fois pour se faire son opinion.

Drinks pricey. But overall, good venue -‘d good music played. Expect to pay 15 Euros for a drink.

Mmh, j’adooooore !! Je crois que le Carmen va devenir mon QG !! Tout ce que j’aime a été réunis en un endroit et ça s’appelle le Carmen !
Le lieu est sublime, haut de plafond, chic, royal, classique. Et le fait d’en avoir fait une boîte rend l’endroit à la fois très moderne avec le bar surplombant la pièce, le fumoir en carré de verre, et le DJ au milieu de la pièce avec sa table de mixage. Le barman est très drôle à voir, quand il fait des cocktails, c’est à un spectacle que vous assistez en fait, il shake shake, il flambé, il danse, c’est tout un art !
Ici, pas de tables avec bouteilles, tout le monde peut s’asseoir dans les fauteuils placés aux angles de la pièce mais le fait est que tout le monde danse ! L’ambiance est bonne enfant, la musique est vraiment top ! Un mélange de RnB, rap, pop, remixé électro enfin juste une des meilleures musiques que j’ai entendu en boîte à ce jour et ça fait beaucoup pour l’ambiance ! Du coup, on s’est éclaté, on a dansé toute la soirée et on retournera au Carmen dès la semaine prochaine pour retrouver le plaisir procuré lors de cette soirée !
Dès le Mercredi, la salle du bas est ouverte et deux ambiances s’offrent à vous: l’électro deep du sous sol ou le RnB pop de la salle à l’entrée. Du coup, plus d’embrouille avec vos potes !

This place is god awful. Don’t waste your time or cab fare to come to the 9^th to this «club». The drinks are watered down and the place is run down too. The rude tall door guy needs a bath. Don’t understand what the allure is but as a New Yorker I generally suggest that Americans should spend their money elsewhere, like Experimental Cocktail Club, which has a cooler vibe. The whole place needs a refresh. Next!

«Bonjour, je voudrais rentrer.
— Oui, mais vous venez pour quelle occasion?»
S’il y a bien une chose que j’abhorre, c’est bien qu’un videur me demande pour quelle raison je veux entrer dans un bar. Peut-​être que le monsieur était dans un mauvais jour, ça arrive, quoiqu’il en est, je me suis retrouvée quelque peu échaudée. Obtenant le sésame après quelques minutes, je rentre (je précise pour information, qu’il était 22h, un jeudi. Et que pour moi, le Carmen est un bar, non une boîte de nuit).
Je rentre donc. Et là «wow». C’est beau, c’est chic. Un décor rappelant le trianon. Une cage pour oiseaux à taille humaine (afin de permettre aux hommes libres que nous sommes de siroter un verre en cage, sûrement une question de servitude volontaire).
Et là pensée conséquente à ce plutôt merveilleux décor (enfin, merveilleux, parce que la lumière y est tamisée, peut-​être qu’en plein jour on se rendrait compte que c’est rococo à mort et que ça donne envie de vomir des arcs-​en-​ciel) fut: «Mais à combien s’élève le prix des boissons, dis donc?». Parce que l’on n’a rien sans rien, on né peut être à Paris, dans un endroit qui comprend plusieurs salles et étages, décoré limite comme une voiture volée, et payer son cocktail 6 euros. En effet, si vous commandez un Gin Fizz au barman (qui vous aura au préalable répondu à votre question «Vous avez une carte?» par «C’est moi la carte.») celui-​ci vous le facturera 15 euros. Ha oui. Quinze euros. D’accord.
Non rien.
Voilà qui pour moi résume le Carmen: un endroit prétentieux fait pour gens prétentieux qui pensent avoir atteint un certain statut social pour être capable de dépenser 15 euros dans un cocktail.
En outré, le bar/​boîte/​lieu de divertissement/​rayez la mention inutile se trouve en plein Pigalle. Si j’aime Pigalle, c’est pour son côté dégueulasse, ses sex shops, et ses gens étranges. Le Carmen contribue à la gentrification du quartier «Ohlala, moi qui viens du XVI, je suis dans un endroit qui craint», autrement dit, c’est un endroit qui permet à la jeunesse dorée de se sentir proche du peuple.
Rien n’est authentique dans cet endroit. Et c’est une insulte à George Bizet (Le Carmen enfant de bohême mon cul!).

I rarely go out in Pigalle, in fact this was my first time going to a club in that area but I will certainly be back very soon!
Le Carmen is definitely one of the coolest surroundings for a night club; complete with a human sized bird cage, beautiful frescoes and romantic statues. As well as the beautiful interior it’s also got a great vibe full of lots of cool and friendly people.
Upstairs is more of a bar I would say where you’re actually able to have a conversation and hear yourself speak whereas downstairs is more for dancing. I like how this place perfectly combines a bar and a nightclub as it offers something for everyone. If you want to rock out downstairs then you are able to dance all night however if you fancy more of a chilled evening socializing then you’re able to upstairs.
Drinks are rather expensive at about 15 euro a cocktail however not unusual prices for Paris although I was expecting it to be a little more reasonable around that area.

Incontournable pour la beauté du lieu, mais pas l’ambiance, ni les cocktails et encore moins l’accueil. 3 étoiles pr le cadre, 1 pr le reste.
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Not to be missed for its beauty and history since it was Carmen’s composer Bizet’s residence, but don’t look for a good ambiance, cocktails, or warm welcome. It’s Paris. 3 stars for décor, 1 for everything else.

Si j’vais rédigé cette avis il y a un an j’aurais sans doute donné 5*, car l’endroit est magnifique. Un hôtel particuler accesible à tous. L’endroit idéale où aller en semine car ouvert même le dimanche et lundi jusqu’à 4/​5h, puis le weekend c’est remplie. Parfait pour faire des connaissances sympa ou sortir entre amis.
Mais les choses ont changé. J’y vais toujours mais par nostalgie aux bons vieux temps quand le Carmen était le meilleur bar/​club/​lounge de Paris et aussi j’y vais tout le temps pour être là en premier quand les vrais bonnes choses reviennent.
Quelles sont ces bonnes choses qui ont pour l’instant disparu? La musique et des cocktails exécuté par des pros. En ce moment les barmans sont nouveaux à chaque reprise que j’y retourne (parfois plusieurs fois par semaine!). Les barman sont là pour faire des long drinks (à noter quand même que la vodka fraise avant était avec une purée de fraise frais mais c’est en train de se transformer en jus classique pas très bon) et des bieres en bouteilles. Même plus la peine de leur demander de te faire un petit cocktail sympa à base de ton alcol préferé. J’avais essayé de leur cité précisément les ingrédients et les portions mais c’était encore plus catastrophique. J’ai du demander des glacons, du perrier et du jus de citron pour diluer l’horreur que j’avais recu. À chaque fois depuis des mois c’est la catastrophe. Je commence à aller boire ailleurs des bonnes choses avant d’y aller pour éviter d’être décue à chaques fois.
Puis la musique… :(avant c’était indie rock. Puis maintenant c’est plustot rnb et des trucs tres commerciaux. Quand j’ai demandé au dj ce qui ce passé là, si la musique est juste une erreur là, il a oublié ses viniles et a du en preter aux djs des boites à pigalles il a répondu qu’il n’est pas fan non plus de vette musique mais ca plait mieux aux gens, ca se vende mieux mais il va essayer d’incrustré des petites chansons sympas.
Bref, la musique et les boissons (15 € le cocktail quand mm) se sont dégradé. Mais j’ai l’impression que les patrons né savent toujours pas exactement l’identitée qu’ils veulent donner au lieux car les principes de bases changent sans arret. Donc il y a une chance que la belle époque du carmen soit de retour.
En tout cas la clientele est toujours top, les videurs super et cadre majestueu à voire absolument donc je conseil vivement l’endroit! ;)

Se laisser tenter par ce lieu à l’écart de la place Pigalle et des bars plutôt «à la cool» du coin de la rue, pousser les tentures rouges, entrer chez Carmen!
Murs capitonnés, sofas, bar bien rempli… Carmen, c’est une sorte de bar à cocktail qui se serait accoquiné avec un bar d’hôtel … au sens premier du terme! C’est mignon, c’est luxueux, un peu luxurieux parfois, et surtout assez dépaysant pour le quartier!
Un bel endroit, où passer une chic soirée

Love this place. It is gorgeous. If you are an R&B mainstream fan, stay on ground floor but if you like house, get down to the basement, and you have a pocket full of surprises. It’s open late way beyond the regular closing hours.

«C’est fou, j’ai l’impression d’être à l’anniversaire de quelqu’un qui a un sublime appart’ et de né pas connaître un seul invité !» … c’est sur cette réflexion inspirée que nous avons pénétré avec mon acolyte dans cet hôtel particulier de toute beauté.
Immédiatement, la majesté du lieu nous a subjugués avec ses hauts plafonds et son gracieux ensemble de colonnades, de fauteuils Renaissance, de moulures et de lustres. Après avoir joui du confort extrême de l’un des petits salons, et avoir siroté tranquillement un délicieux cocktail à la framboise, notre seul désir était d’aller onduler parmi tous ces gens.
Pas de tables à bouteilles ou de carrés VIP au Carmen, tout le monde est logé à la même enseigne, et ça c’est rafraîchissant !
Ainsi, nous avons eu le plaisir de groover jusqu’au bout de la nuit sur Prince ou Blackstreet, comme à l’anniversaire d’une Marine de la Pâtefeuilletée imaginaire.

My friend and I were in Paris and heard about this place. We went there and two guys that look like were trying to be fashionable but had failed miserably at it were outside the door and did not let us in. My friend, who speaks french, was told that they did not let just anyone in. So, if you don’t want to be discriminated, don’t bother with this place.

Il flaire l’époque et les lieux comme personne, ce rouquin !
D’un bistrot marocain logé dans une ancienne synagogue, il a fait naître un hot spot: le Pompon !
«J’aime faire du neuf avec de l’ancien», explique ce dandy, souvent de sortie jusqu’à l’aube pour repérer les dj stars de demain.
Il a repris la direction artistique du Café Carmen, l’ex-hôtel, auquel il apporte sa British touch décalée grâce à des live de musique classique avec des jeunes virtuoses et un book club où l’on échange ses livres préférés.
Ce rouquin a créé un univers d’Oxford à Pigalle.

3,5
Oui, pas plus pour l’instant. Mais j’y retournerai sans doute un vendredi ou samedi soir.
En tout cas, n’y allez pas le mardi soir. Quelques pelés et trois tondus et autres cocottes s’étaient retrouvés là et je né comprenais pas vraiment pourquoi. Je m’attendais à une clientèle plus intéressante et plus extravagante.
L’endroit est magnifique, c’est clair, mais je né vais pas donner un 5 juste sur le décor.
A part ça, très bons cocktails originaux et la plupart bien équilibrés. Souvent épicés d’ailleurs.
Equipe très sympa!
Le DJ ce jour-​là n’a passé que des trucs ringards.
Alors que je m’interrogeais à voix haute, un grand black de l’équipe m’explique que ce DJ est un champion pour le Hip-​Hop…
Pas trop ma musique non plus, mais là, c’est une affaire de goût!
N’empêche, la musique (et la cientèle) ce soir-​là m’a rappelé certaines discothèques de province qui «essayent» de se la pêter!
Bön, faut vraiment que j’y retourne en fin de semaine…
P.S: Cocktails entre 15 et 20 euros… C’est cher, même si c’est pas loin de les valoir…

Belle endroit avec un style ancien, mais tendance. Plutôt spacieux.
1 seul bar, prix un peu élevé pour le quartier, ambiance prout prout.

C’est très très beau le Carmen, ça mérite réellement que vous alliez y passer une soirée au moins une fois dans votre vie!
On entre dans une successions de petits salons, avec des hauteurs de plafond vertigineuses, des draperies, moulures et fresques, superbes fauteuils et canapés… Et pourtant, le cadre reste intime.
La carte n’est même pas aussi cher que j’aurais pu croire, étant donné la majesté du lieu (6 € la bière, 12 le cocktail); par contre la clientèle était fidèle à mes attentes: ultra stylée et m’as-tu-vu.

Très bel endroit, assez confidentiel encore en semaine…
Pas de carte des boissons, mais un «mixologue» en guise de barman qui vous fait le cocktail parfait en vous demandant ce que vous aimez ou pas.
le prix de ce luxe: 12 euros! Pas donné en effet, mais on peut payer aussi cher à Paris pour largement moins bien, et le cadre vaut largement le détour. Le soir où j’y suis allée, nous avons eu droit à des reprises type «Smells like teen spirit» version baroque au piano… inédit!

Le Carmen had such potential but was flopped the night we were there.
Yes the location is gorgeous — or at least it used to be, a century ago. the details of previous splendor are still present but the physical structure of the ornate walls and ceiling is in pretty poor shape (made only worse by having turned the home into a bar).
Crowd was pretty thin and unenergetic. A DJ was kind of stuck in a corner blasting music through portable speakers that resemble those used at high school parties in a gym.
Cocktails were outright disappointing.
In short, Carmen may have sung «L’amour! L’amour! L’amour! L’amour!» but I did not find it for the bar that now bears her name.

Sortons le seul bemol de ce lieu en premier, ok c’est cher.
A part ca, c’est vraiment top, le cadre est magnifique, en semaine ce n’est pas du tout bondé, donc si vous voulez echapper aux AfterWork où tout le monde se presse et mange des pates, allez au Carmen le jeudi soir, en amoureux ou en groupe d’amis.
Je n’ai testé que deux fois, donc je né peux pas encore donner mon avis sur la musique. Par contre les cocktails sont très bien, vous demandez l’alcool que vous aimez et le barman vous fait un cocktail sur mesure basé dessus.

Quoi? Je n’ai pas encore rédigé d’avis sur le Carmen?
Bön il est donc temps.
Que dire de cet endroit à part: wow. Wow wow wow.
Plutôt carrément impressionnant, l’endroit inspire difficilement autre chose que de l’admiration, et une certaine fierté d’être parisienne. Souvent dans ce genre de lieu là où le bât blesse, c’est l’ambiance. Trop prétentieux, exclusif (ce que le Carmen devient le week end, attention donc) ou juste complaisant.
Ici, on se sent à l’aise, dans une atmosphère de grand boudoir confidentiel. Intime mais pas confiné. Original avec ses cages à oiseaux mais toujours élégant. Le bar sert de très bons cocktails sur mesure: vous dites ce que vous aimez, on vous sert une création originale. 12 euros quand même le cocktail.
Samedi j’y étais pour un concert (du très charismatique duo Jamie Bochert/​Michael Pitt…) et tout était magique. Mais en semaine j’ai bien aimé le fait que le lieu né soit pas bondé. Préférez donc la semaine pour être sur d’entrer et de circuler sans trop de bousculades.

Oh Le Carmen, je t’adore.
This place is just gorgeous. Situated inside of the former mansion of Georges Bizet, the setting is ultra glamorous, and extremely romantic. My good friend brought me here, and I felt like I was in some secret exotic club for only a select few. The cocktails were superb, as was the bartender. Extremely charming, scintillating place. I cannot wait to go back.
Fais gaffe! You may meet a man here whom charms your heart right out of your chest, then disappears into the night without so much as a tender farewell. True story. I took one star off because of my broken heart.

C’est tellement beau, on est tellement ailleurs au Carmen qu’avec ses vibes libertines, moi ça me donne envie de danser nue avec un loup sur les yeux pendant qu’un groupe à guitares jouerait près de la cheminée.
La vie rock’n’chic.

Attention, adresse d’exception. Non, nous né sommes pas en train de chroniquer l’énième bar restaurant sympa du quartier. On parle bel et bien ici d’un hôtel particulier du XIXème siècle, dans lequel George Bizet aurait composé son célèbre opéra.
Et oui, tout est resté relativement intact: boiseries, fresques, fauteuils renaissances. On avance, sous une lumière tamisée, impressionné, et on va de petits salons en petits salons. Dans ces recoins dans lesquels on se verrait bien passer des heures, trônent un lit ou un canapé.On peut même avoir la fantaisie de boire un verre dans une cage surélevée, disposée à l’entrée. L’ambiance est intimiste, mais 21 h passée le monde se presse à la porte (paraît-​il, select). Les cocktails sont vraiment délicieux. Et l’expérience, inoubliable.

Rouvert le 3 novembre dernier, le lieu est magnifique, ancien hôtel particulier de Bizet comme dit précédemment, et effectivement un brin réservé aux happy few. Normal en même temps c’est le cousin des mecs du Baron qui a repris, alors rien d’étonnant à ce que le lieu soit select à l’entrée (attention à votre dégaine en effet, au risqué de vous faire refuser l’entrée parce «qu’on né sait pas de la part de qui vous venez»). Mais bon pour l’instant ça reste un bar (ouvert du mardi au samedi de 20h à 2h) et peut-​on vraiment refuser l’entrée à quelqu’un dans un bar? Enfin, en tous cas j’aurai prévenu!
Au-​delà de ça, le consos né sont pas excessives pour le lieu (entre 12 et 15 € le cocktail et 3.50 € la bière, on a vu pire !), qui devrait rallonger son heure de fermeture jusque plus tard dans la nuit, histoire de devenir peut-​être le petit club branchouille de la rive droite?

La cloche sonne.
C’est l’heure de la fête pour Mister mystère lorsqu’il entreprend de découvrir ce haut lieu, so sélect, so beautiful, ce Carmen: «Dans l’air, nous suivons déjà des yeux la fumée des bougies qui se lovent, cette fumée qui vers les cieux monte, monte parfumée […] „.
Quelques marches gentiment gravies et nous voilà, Nightbird et moi, au cœur d’un univers hors du temps à paris.
Une cage à ma droite: si la soirée est une soirée à thèmes, et si vous vous sentez l’envie de vous la jouer Strokes avec un petit „heart in a cage“.
Mais attention à ceux qui voudraient s’y enfermer vraiment: on y prend goût et on oublie vite la clé des champs.
A côté un escalier qui descend. qui descend vers une salle de concerts, de danses endiablées et où, chose magique, on peut croiser quelques célébrités dont notamment un imperturbable et très original artiste à la fois écrivain photographe dessinateur peintre et qui seul installé dans un petit canapé écrit avec sa plume et son encrier devant un parterre de jeunes branchés dansant à la folie sur une rythmique surf punk rock ou techno so overdub.
On remonte. on remonte: le bar fait déjà tourner les têtes: les bouteilles sont pleines, les sourires fusent, les langues cherchent la gourmandise d’un instant magique.
Une curiosité: parmi ces bouteilles une renferme un reptile qui a l’air bien mal en point dans ce goulot d’étranglement.
Le barman expert ès cocktails m’expliquera que cela fait surtout office de déco.Quoique.Quelques personnes avides d’aventures reptiliennes pourraient se risquer à goûter au plaisir de cette liqueur sifflante.
Quelques pas et nous voilà dans le cœur du lieu: ce salon sublime: ces statues, ces peintures murales, cette glacé, ces tons, cette lumière…Ca né s’explique pas, ça se voit, ça se vit.
Des petits salons jouxtent la pièce: on peut alors siroter quelques douceurs en humant le bon air mystérieux du lieu dans des fauteuils si bien griffés.
On imagine les bals, les danses, les soirées fin 19 ème et début 20 ème dans ce cadre idyllique propice aux réjouissances de l’intime, du partage, des plus belles fêtes.
C’est dur de quitter telle bâtisse, tel ilôt de beauté, de volupté.
En sortant de ce lieu magnifique, intemporel, un petit oiseau ce petit matin s’est posé là pas loin devant moi: il parade et nous chante déjà ces quelques mots:
“ L’amour est un oiseau rebelle que nul né peut apprivoiser et c’est bien en vain qu’on l’appelle s’il lui convient de refuser […] L’amour est enfant de Bohême Il n’a jamais jamais connu de loi Si tu né m’aimes pas je t’aime si je t’aime prends garde à toi. »

C’est toujours avec une curiosité mêlée d’un peu d’appréhension que l’on se rend dans un bar qui a ouvert depuis peu, surtout quand les informations le concernant semblent distillées au compte-​gouttes.
Je savais donc peu de choses sur le Carmen, hormis qu’il se situait dans l’ancien hôtel particulier de Georges Bizet, quand je décidais de pousser les portes de l’établissement (dont le nom né figure pas à l’extérieur).
D’emblée, on est impressionné par le cadre. En effet, on est à mille lieux des tendances de ces dernières années (speakeasy intimiste), avec une grande salle centrale où se situe le bar, agrémentée de salons adjacents avec un lit ou encore un piano. Le mobilier marie les différentes époques avec une certaines élégance et l’éclairage à la bougie concoure à l’atmosphère du lieu. Au plafond, de grandes fresques ajoutent une touché finale à la beauté du décor. Enfin, une grande cage dorée abritant un canapé retiendra certainement quelques oiseaux de nuit.
Ce soir là, la carte des boissons n ‘était pas encore imprimée, mais le barman exécute les cocktails classiques ou des créations avec savoir-​faire (12 euros pour les standards, ou 15 euro pour les «premium»). L’ endroit n’étant connu que par le bouche à oreille pour l’instant, la clientèle semblait essentiellement constituée de connaissances ou d’amis de ceux qui y travaillent, mais l’on devrait rapidement y trouver un public «branché» de circonstance.
En résumé, l’on peut déjà dire que le Carmen est l’un des plus beaux lieux ayant ouvert en 2010 et qu’il devrait connaître un succès mérité d’ici peu. Affaire à suivre de très près!

Imaginez faire la teuf dans un décor d’époque avec des converses aux pieds. Eh non raté, vous n’êtes pas dans le Marie-​Antoinette de Sofia Coppola mais bel et bien Chez Carmen !
Cette boîte de nuit, ancien hôtel particulier, renoue, de par son cadre, avec les fêtes somptueuses du second empire et de la Renaissance. Moulures aux murs, dorures d’époques, miroirs géant, velour rouge, fauteuils louis XIV, vous voilà en train de festoyer dans un lieu classé monument historique. Bande de veinards!
Bön, par contre, évitez de descendre au sous-​sol, vous risqueriez d’être déçus. La salle est bien moins grandiose. Et c’est souvent ambiance électro. Georges Bizet s’en retournerait presque dans sa tombe.