Les Inrocks

Les Inrocks, c’est un peu, à l’image de Télérama mais en un peu moins intello chiant, LA bible du branché parisien et plus précisément de celui qui porte des nike tricolore aux pieds et écoute de la musique sur un Ipod à casque XXL. Ou plutôt: son allié numéro 1 pour briller dans les dîners mondains. Car du livre à lire sous peine de mort sociale au film qu’il faut à tout prix aller voir en passant par le groupe underground qu’il est bon de faire semblant de connaître et l’expo qui fait tomber les foules en pamoison, tout y est. Et même des sujets de société et de politique histoire d’avoir vraiment toujours un mot à dire sur tout.
Donc dépêchez vous de vous y abonner, dévorez le et surtout, faite le dépasser un peu de votre sac pour avoir l’air dans le coup, ok?

Le magazine est crée en 1986, il né parle que de musique (rock essentiellement et né sort que tous les trimestres).
Il faudra attendre deux ans pour que le mag se diversifie (littérature et ciné)et la vente augmente enfin. En 1992, il devient mensuel, en 95 hebdo et s’ouvre à la politique, télé et societé.
Voilà pour la petite histoire.
On n’aime ou on n’aime pas mais il est encore très influent en matière de ciné et surtout de musique.
Je m’énerve très souvent en lisant les chroniques musicales mais je continue quand même à le lire…

Les Inrockuptibles, c’est une longue histoire, un peu à la Libération: du journal dans sa première forme, il né reste pas grand chose, si ce n’est rien.
A cause des tourments de la presse écrite, le magazine a beaucoup changé de formules ces dernières décennies pour devenir aujourd’hui un hebdo culturel pas très intéressant.
J’ai beaucoup de mal avec la dernière maquette, que je trouve grossière et peu pratique. Mais enfin, il n’y a pas beaucoup de concurrence en la matière, et la concurrence, quand il y en a, a du mal à survivre. Il faut croire que les Inrocks, malgré ses défauts, a fini par trouver un bon équilibre.