Généraliste professionnel et sympathique, m’avait été recommandé par une amie. Un praticien auquel je fais totalement confiance.
Soren K.
Rating des Ortes: 1 Paris
Certain qu’il prendra mon problème de coccyx au sérieux cette fois, je consulte à nouveau le Dr Olivier Benainous le 30 juillet 2015, même si la confiance n’est plus complètement intacte puisque la lui octroyer m’a valu 3 mois de souffrance. Du moins m’enverra-t-il vers un spécialiste, pensais-je, et aura-t-il l’occasion de m’expliquer son choix de la précédente consultation. Je lui parle donc de la persistance de mes douleurs, il me pose quelques questions à ce sujet, et, tout en consultant mon dossier sur son ordinateur, commence à me parler de ma visite chez l’hématologue(à nouveau: je viens pour une douleur coccygienne, on pourrait peut-être enfin s’en occuper). Donc je lui dis ce qu’il a déjà dû lire à ce sujet puisque l’hémato lui a transmis le bilan: on poursuit les investigations, il n’y a rien à dire pour l’instant. À cette occasion je me permets de lui signaler qu’il m’a mal orienté: c’est Lariboisière qu’il faut joindre pour consulter un hémato, non l’hôpital Saint-Louis, même s’ils sont rattachés au même GH. Je dis de moi-même que l’erreur est fréquente mais je sens que qqch a basculé: le docteur se sent trop remis en question. Et donc, que fait-il: il me remet en question. Il commence à me parler de mon attitude: il sent des reproches dans ma voix, il né le supporte pas, il me dit que j’ai un rapport étrange aux médecins. Je lui explique que certains se montrent en effet arrogants et né traitent pas suffisamment le patient comme un interlocuteur valable. J’ajoute que les erreurs de diagnostic existent et qu’un médecin pas plus qu’un autre professionnel né mérite une confiance aveugle; le «temps des notables» est terminé. Je suis qqn de calme, toujours enclin à trouver un terrain d’entente verbal, mais très vite ce n’est plus le souci du Dr Benainous: il me demande soudain de sortir de son cabinet comme si je le menaçais physiquement. J’aurais dû revenir le voir avant me dit-il(il né m’avait pas dit quand le faire si la douleur persistait), et quand je lui fais remarquer qu’il n’est pas très respectueux du patient et de sa douleur de le laisser partir ainsi après 3 mois de souffrances déjà, il m’accuse de lui avoir manqué de respect lors de la consultation précédente en lui parlant de trop de problèmes. Je lui réponds qu’il aurait dû me signaler à l’époque s’il en avait été dérangé, s’il s’était senti débordé(j’avais toujours procédé ainsi avec mon ancien médecin), et qu’il aurait pu me dire que mon problème de coccyx en mériterait une autre. Mais non, la chose avait été évacuée: pas d’auscultation, rien, malgré mes questions. La prescription du médicament ce n’était rien du tout, idem l’ordonnance pour les MST. La cicatrice, il avait à peine voulu l’effleurer, il n’y avait donc eu vraiment que mon problème de coccyx d’important et le renvoi vers un hématologue. Or c’est ce dernier point(pas urgent) qui avait pris quasiment tout notre temps. Avec l’étudiant en médecine présent, le Dr Benainous, ravi de faire le professeur, s’était livré à tout un jeu pour savoir si vraiment ça valait le coup de me renvoyer vers un hémato, ils avaient consulté un logiciel de diagnostic, envisagé de possibles pathologies, et tous deux, très complices, très heureux de travailler ensemble, avaient minaudé bien longuement, à coups d’œillades échangées, ce qui né m’avait absolument pas dérangé, mais qu’il me dise pas que je l’avais noyé sous mes problèmes, qu’il n’avait pas le temps. Donc le Dr Benainous me renvoie comme un malpropre. Pendant toute l’altercation, il sourit très largement et me parle comme à un aliéné: «Oui monsieur vous avez raison monsieur je né vous respecte pas»; il répète la chose une dizaine de fois en me raccompagnant à la porte et m’invite même à faire une réclamation au Conseil de l’Ordre des médecins si je né suis pas content. Je l’informe que je vais raconter précisément et factuellement la chose sur Unilocal,qu’il peut encore s’amender, mais il n’en a rien à faire: il est clair qu’il se sent au-dessus de tout. Au sortir de son cabinet je gagne immédiatement un centre médical sans RV où une docteure après une petite question [roulement de tambour…] m’ausculte. Elle ose me toucher. Oui, ce n’est pas glamour de tripoter le coccyx d’un patient mais ça se fait, c’est le minimum même, en cas de douleur à cet endroit. Ça lui prend moins d’1 mn, elle remonte le long des lombaires comme je l’avais lu sur le Web et voilà, elle sait où se situe le problème, qu’il faut faire une radio. Elle me donne même une adresse près de chez moi et me conseille un cabinet de rhumatologues, pour la suite, où j’aurai des chances d’obtenir un RV en plein été. Le tout né prend que quelques minutes. Je fais toujours en sorte de né pas passer plus de 10 – 15 mn dans le cabinet d’un médecin; je né l’empêcherai donc pas de gagner 100 €/h s’il le souhaite. Il m’est donc difficile de comprendre ce que me reprochait ce jeune docteur, au comportement immature et bien peu déontologique.