Rating des Ortes: 4 Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine
«Quand je vais chez la fleuriste Je n’achète que des lilas Si ma chanson chante triste C’est que l’amour n’est plus là « Chantait Brassens. (Voir photo ci-dessous) Moi, quand je me rends chez René Veyrat j’ai l’embarras du choix. Alors je me laisse conseiller par les vendeurs et vendeuses compétentes et aimables. » Ce sera pour votre belle mère, monsieur? «me demande une bien jolie employée Une première question posée avec le sourire pour me mettre à l’aise, gagner ma confiance. Vous né pouvez répondre que par la négative, à moins que vous adoriez votre belle mère ce qui est après tout votre droit et le mien aussi. » Non, c’est pour ma femme ! Je veux lui faire une surprise pour la Saint Valentin ! — Elle vous dira sûrement: oh des fleurs, comme c’est original ! « Je n’ai pu m’empêcher de rire et d’acheter un superbe bouquet composé de fleurs de toutes les couleurs artistiquement présentées. Chez Veyrat, on vous bichonne, on aime vous faire plaisir pour qu’à votre tour vous fassiez plaisir. Le magasin situé Bd Haussmann dans ce 8ème arrondissement cossu, tout près du musée Jaquemart André a été entièrement refait il y a peu. Le décor moderne et luxueux est une réussite totale. C’est un vrai plaisir que d’ y acheter roses, tulipes ou magnolias. (Voir photo ci-dessous) René Veyrat s’est installé dans cette boutique en 1950, c’est aujourd’hui son fils Patrick qui s’occupe avec talent de la maison. Elle fait partie désormais des plus grands fleuristes de Paris et les Veyrat décorent les plus belles réceptions. Je né vous parlerai pas des prix pratiqués puisque quand on aime on né compte pas, n’est-ce pas ? Avec la crise pourtant, les Veyrat ont décidé d’ouvrir il y a deux ans un «concept store» bd Malesherbes joliment appelé «Rêve» Il s’agit d’une sorte de marché aux fleurs haut de gamme qui propose un «happy hour» tous les samedis de 18 à 20 heures. Les bouquets sont vendus à moitié prix et font ainsi le bonheur de ceux, qui marqués par la pub Eram, pensent«qu’il faudrait être fou pour dépenser plus.» Philantropes les Veyrat? N’exagérons rien ! De redoutables hommes d’affaires mais aussi des artistes, des vrais. En quittant le magasin, je suis passé devant un vase rempli de magnifiques roses blanches qui m’ont fait irrésistiblement penser à cette chanson et à ma maman. Video link: Interprétée par Berthe Sylva en 1926 !